(Zelda @ mardi 16 octobre 2007 à 11:31 a écrit :Dans ces périodes-là encore une fois, pour tenir à contre-courant, il ne faut pas être ordinaire.
En de telles circonstances, c'est l'attitude qui fait qu'on est ou pas ordinaire. Ca n'est pas parce qu'on est une espèce d'élu prédestiné.
Et, bien sûr, avant ça, ce qui conditionne la capacité à avoir cette attitude au moment difficile.
Parce que, nourri de l'expérience des autres avant soi, on a "compris" un certain nombre de choses.
L'histoire du mouvement ouvrier nous fournit, dans la douleur parfois, un formidable apprentissage (le seul) des politiques justes. Et nous apprend à reconnaître les pièges, dont la trahison de dirigeants dans les époques difficiles.
Et ne pas être "ordinaire" c'est d'une part avoir cette culture et d'autre part en tirer l'analyse du moment présent, qui apporte peut-être de nouveaux écueils jamais encore rencontrés.
Et grâce à cette expérience, sa complète compréhension, cette culture, cet effort d'analyse permanent des événements aussi, ne pas être ordinaire c'est se montrer plus fort que le courant.