Pour réponde à TXI et à zeanticpe j’avoue que j’ai un peu de mal a comprendre ce que vous appelez mettre la main sur l’appareil de production. Serait-ce le fait de vouloir donner aux salariés les commandes des entreprises ou bien de nationaliser l’appareil dans sa globalité? De toute façon, je ne pense pas que ce soit forcément LA solution, car une entreprise qu’elle appartienne à l’Etat ou à des actionnaires ne pourra jamais redistribuer à ses salariés que les bénéfices générés par son activité, certes, si on enlève la part parfois indécente versée aux actionnaires et à certains PDG sous forme de stock-option, la part salariale se verrait passablement augmentée, mais pas dans des proportions aussi importantes que vous le pensez. De plus cette revalorisation serait valable pour les grosses entreprises cotées, mais pas pour les PME ni pour les petites entreprises dans lesquelles certains petits patrons rament pour décrocher des contrats pour faire vivre l’entreprise et ne gagnent pas des cents et des milles. Pour ce qui me concerne, je serais favorable à une plus grande participation des salariés aux décisions stratégiques qui engagent l’entreprise et surtout à une meilleure redistribution des bénéfices, car si chaque centime gagné par l’entreprise revient dans la poche de ceux qui ont contribué à leur gain à mon avis les choses iront bien mieux pour tous. Les salariés n’en seront que plus motivés car ils toucheront directement les dividendes de leurs efforts ce qui est gratifiant, les patrons en contrepartie verront le climat social s’améliorer et la productivité croître, bref tout le monde serait gagnant. Maintenant, il est aussi certain que la personne qui s’est lancée seule dans la création d’entreprise et donc d’emplois mérite aussi un juste retour de sa prise de risque, car je pars du principe que si toute peine mérite salaire toute prise de risque mérite aussi sa récompense.
Pour ce qui concerne l’aide aux entreprises, j’y suis fermement opposé, car si une société choisi de s’installer sur un site, c’est qu’elle y trouve un intérêt donc je ne vois aucune raison de l’aider financièrement à le faire (je parle évidemment des grands groupes, pas de l’artisan débutant à qui la commune prête un local). Alors, laissons la fiscalité en l’état et supprimons déjà les aides aux entreprises, le gain sera notable. Ensuite les grand groupes ayant bénéficié de subventions et n’ayant pas respecté le termes du contrat devraient être contraint de rembourser les sommes indûment perçues assorties de fortes pénalités. Il me semble qui cela devrait être aisé à mettre en place pour les groupes français et européens, car pour les autres (HP par exemple) c’est plus difficile. Cependant ces derniers pourraient aussi voir leurs produits frappés d’interdiction de vente sur le territoire national tant que leurs dettes n’auraient pas été honorées.
Je sais bien que tout ceci est facile à dire devant mon PC et que ne faisant pas partie des grands décideurs, je n’ai pas les tenants et les aboutissants de tout cela, mais bon pourquoi pas rêver 5 minutes, c’est encore la seule chose gratuite en ce bas monde !