(El convidado de piedra @ mercredi 25 octobre 2006 à 19:15 a écrit : (quijote @ mercredi 25 octobre 2006 à 01:36 a écrit : Je répnd au Convidado. Difficile vu la " passion" du dit Convidado .
La" Révolution permanente " : au fait , Caupo lis ce livre de Trotski avant de traiter les autres d ' "ignorants ".. Si tu t 'adresses comme ça aux travailleurs ( en les insultant ), je doute que tu pourras les convaincre .
Je résume.
La Révolution Permanente de Trotski : pour Trotski dans la Russie pré révolutionnaire les " tâches démocratiques" accomplies déjà dans les pays avancés , et qui étaient à l ' ordre du jour : réforme agraire , institution d'un parlement ne pouvaient être réalisés dans un pays à survivances féodale que par le prolétariat ., vu la faiblesse de la bourgeoisie .
Lénine parlait dans ce cas et avant Février 1917 d " alliance démocratique des ouvriers et des paysans pauvres " .
Mais Trotski allait plus loin . Car selon lui une fois ces " taches démocratiques" réalisées , tout de suite se posait le problème de la Révolution socialiste . Et la nécessté de la dictatre du prolétariat
Théorie que dans les faits Lénine adopta après l ' évolution de la situation et lorsqu ' aucune entente ne fut possible avec les partis représentant la " Démocratie" ou porte parole des paysans ( comme les Socialistes révolutionnaires qui passèrent à la contre révolution
La dictature du prolétariat s 'appuyant sur la paysannerie s 'opposait aux thèses antérieures
Mais la dictature du Prolétariat en Russie ne devait être que la premère étape de la Révolution Mondiale ( c 'est aussi ça la Révolution Permanente )
Et si celle-ci , ne s 'étendait pas on reviendrait fatalement en arrière et on n' accomplirait que des réformes partielles , toujours remises en question , on aboutirait à des dictatures bureaucratiques , comme ça a été les cas dans bien des pays du Tiers Monde , une fois "l indépendance "obtenue
Dictatures , plus ou moins dures , plus ou moins " populaires " comme à Cuba ou en Chine ou au Vietnam (" ) . Mais dictatures quand même car sans aucun contrôle par les masses en particulier par le Prolétariat ., et états où les citoyens ne jouissent même pas des droits élémentaires , des " libertés"
Et très vite ces états ( une fois les illusions dissipées ) laissent réapparaitre leur véritable nature bourgeoise , " nationale", soucieux qu 'ils sont de renouer des liens avec l ' Impérialisme , mais dans de meilleures conditions , plus avantageuses , pensent -ils , et avec plus ou moins de succés .. selon les cas
Je l'avais déjà lu le bouquin de Trotsky, et c'est justement pour cela que j'ai demandé que vous l'étaliez de tout son long.
Ce qui est assez extraordinnaire dans tout cela est que chez les affreux "Maos" on disait exactement la meme chose tout en parlant de "révolution ininterrompue"...L prolétariat prend en charge les taches démocratiques (et ici il n'y a pas besoin d'un parlementarisme bourgeois ceci est du menchevisme) et passe de façon "ininterrompue" au socialisme. Pourquoi? tout simplement parce que s'il n'y a pas ce passage ce sera parce que la ligne "bourgeosie" ou menchevique ce serait imposée au sein du parti et de l'état.
Quelle a été l'histoire de la Chine après 1949? (Pas les théories mais les faits) En 1949 lancement de la réforme agraire de manière progressive. Tache démocratique, alphabetisation, santé, defgense nationale, liquidation des vieilles idées féodales, égalité complète des hommes et dess femmes devant la loi, droit au divorce et à l'abortement, etc, bref, le programme démocratique bourgeois sous la direction du PCCH.
En 1955 est lancé le mouvement pour la coopération agricole, première forme collective dans les campagnes et la nationalisation avait été déjà faite pour le principal des usines et banques; ce sont des mesure qui visent le socialisme.
Fin des années 50 ce sont les communes Populaires forme totalement socialiste (sinon communiste) de collectivisation de l'agriculture et sa liaiçon avec l'industrie et l'administration et la culture. Expropiation de la absolute grande majorité de l'uindustrie chinoise et de la finance ,mesures économiques à caractère socialiste.
Une fois la lutte à l'intérieur du parti finie, dont la Révolution culturelle a marqué le derneir essaie de la ligne socialiste de l'emporter; avec le triomphe de la ligne bourgeosie, c'est le retour sur toutes ces mesures socialistes.
Quant à la révolution mondiale il faut etre particulièrement de mauvaise foi pour nier les efforts des marxistes-leninstes (M-L appelation controlée) de construire (ils essaient encore) une internationale, avec le meme succès que les trotskystes; mais cela peut-on leur imputer?
Et quant à la nature "nationale et dictatoriale" de tous les états qui ont loupe le coche, pour commencer avec l'Urss il y aurait à dire.
De cela on ne peut que conclure théoriquement que dans les pays socialistes ou qui veulent construire le socialisme après avoir accompli les tâches démocratiques il y a une feroce lutte de classes entre au moins deux lignes politiques principales qui correspondent à deux classes sociales et que cette lutte durera longtemps et que les moyens de la ressoudre dans le sens du proletariat restent à se découvrir; étant la révolution politique (ue la révolution culturelle n'était pas autre chose) est à mon modeste point de vue la voie fondamentale.
Lutte de classes induite par le poids des traditions, la force de l'inertie, les survivances des classes ennemies, le manque deculture politique et culture tout court du prolétairat, le besoin de s'appuyer sur les ingénieurs et les techniciens de la petite bourgeoise qui voudraient bien remplacer les ancien maitres, bref, totu ce qu ia écrit Lénine dans son "Rénegat Kautsky"
C'est aux conséquences de ces problèmes que la révolution culturelle a été declenché pour après être freiné et défaite par la réaction. Réaction qui, longue de toute la longue lutte du peuple chinois et ayant place au sein du PCCH, a finit par remporter un triomphe important et c'est cela les raisons de d'abord les manques de la révolution chinoise et du développement capitaliste d'aujourd'hui.