a écrit :QUOTE
mais cela ne peut masquer l'accord fondamental entre Staline et Mao qui consiste en penser possible et acceptable la substitution d'autres méthodes (par exemple la guerilla paysanne) à la lutte de classe du prolétariat, à l'autoémancipation des travailleurs.
Franchement...mais comment reflechissez vous?
Je viens de dire que la tactique de Staline (troisième période) a été exactement la meme preconisée par les trotskystes ( question villes ou campagnes, où tout les deux étaient pour les villes et pour les aventures coté stals) et Piter, dont je croyais qu'il utilisait sa tête pour autre chose que pour porter un chapeau, me sort "l'accord fondamental" (qui était en fait un désaccord tactique fondamental) entre Staline et Mao...mais, ils se relissent avant de poster?
Quant aux "autres méthodes" les dogmatiques invetérés ne connaissent que ceux dont on a entendu parler; meme si du coté d'où ils ont entendu parler, mais mal, il y a eu aussi "guerre de guerrilles" (meme qu'il y a eu plus d'un article de Lénine la dessus)...
Comme si les ouvriers devraient se limiter à quelques formes de lutte certifiées garantie purement ouvrières... Ce type de "raisonnement", le propre des intellos à des années lumière de tout souvenir d'une lutte aigue de classes revelent de leur indigence à penser avec leurs propres tetes, toujours pleins de trouille de s'éloigner d'une iota des texes, la seule "réalité" de la lutte de classes qu'ils connaissent.
Quant aux tirades anarchissantes sur "l'auto-emancipation des travailleurs" elles nient le role du parti (on va pas en auto, la classe va s'emanciper, pas s'auto-emancipe, nunace anarcho-syndicaliste) elles n'ont rien à faire dans la discusion.
Si, à noyer le poisson, vu que la classe ouvrière avait souffert une terrible défaite et elle ne pouvait que detacher que quelques ouvriers pour conserver le parti et continuer la lutte contre l'impérialisme et la réaction sous la forme d'une guerre de guerrilles; masi pas seulement comme cela, par la création des zones et territoires libérés (les conditions de la chine le permettaient) par le lancement de la réforme agraire; la liquidation des latifondistes et proprietaires riches, etc.
la question n'est pas seulement ville ou campagne, la politique préconisé par Trotsky en direction de l'organisation du prolétariat des villes n'est pas la meme que celle de Staline, Trotsky a aprement critiqué la déconfiture de 1927 et par la suite à toujours dénoncé la politique aventuriste dite "de la troisième période".
pour ce qui est des textes de Lénine sur la guerrilla il s'agit de la lutte de groupe de combat ouvrier en 1905-1906 dans la perspective d'une révolution démocratique bourgeoise, il ne s'agit nullement de faire d'une guerrlilla paysanne victorieuse la victoire d'une révolution prolétarienne. la question n'est pas tant guerillia ou pas, le tout s'agit de ne pas substiuer la guerrilla à la révolution prolétarienne.
parler d'autoémancipation des travailleur n'a rien d'anarchisant, j'utilise le terme car c'est plus rapide à dire que "l'émancipation des travailleurs par les travailleurs eux-meme", cela ne s'oppose pas du tout au parti ouvrier mais indique seulement que la parti ouvrier authentique ne peut qu'etre l'expression de l'indépendance politique de la classe ouvrière.
je vois difficilement comment la classe ouvrière peut se relever d'une défaite en allant à la campagne, la force du prolétariat est dans sa concentration dans les centres industriels, à la campagne le prolétariat ne peut s'organiser en tant que tel.
il me semble la force du prolétariat ne peut se reconstituer que sur le terrain qui lui est propre c'est à dire les usines et les quartiers ouvriers.