Retour de meeting Arlette

[artza]

Très bon meeting au demeurant, j'ai juste trouvé inhabituels les commentaires sur les toutouilles à l'intérieur de la Ligue. Je ne suis pas sur que cela nous regarde.

C'était surtout pour montrer les préoccupations unitaires constantes de LO vis-à-vis de la LCR et pas seulement lorsque leur politique converge ou qu'elles interviennent ensemble.

LO à toujours discutée fraternellement la politique de la ligue et ne s'est pas contentée de polémiques occasionnelles et jamais de petites réflexions dans la presse bourgeoise comme dans Le Parisien encore hier matin.

Oui si au final Olivier Besancenot ne pouvait se présenter celà serait dommageable à l'extrême-gauche toute entière, car l'échec des uns ne renforce pas les autres, mais serait une des conséquences de sa politique.

Le meeting était bien.

La mutu pleine.

Ma mère vient de me dire qu'elle avait vu à la télé que le balcon n'était pas plein et elle en était attristée.

Or le balcon était plein. Je le sais j'y étais. La caméra a du filmer avant 20h.40.

[Sterd]

Dans Libé

Laguiller lance sa «der des ders» présidentielle
Sixième campagne pour la chef de file de LO, qui dit avoir un peu plus de 450 signatures.
Par Matthieu ECOIFFIER
QUOTIDIEN : Samedi 14 octobre 2006 - 06:00

Arlette contre le grand patronat, sixième. Pas question pour la porte-parole de LO, qui lançait vendredi soir à la Mutualité, à Paris, sa sixième ­ et dernière ­ campagne présidentielle avant de s'effacer. «Qui d'autre peut se dire sincèrement dans le camp des travailleurs ?» proclamait une affiche. En tout cas pas le futur candidat unique «de la gauche de la gauche» qui sortira peut-être en novembre du chapeau des Collectifs unitaires issus de la victoire du non au référendum sur la Constitution européenne. «Je ne vois pas pourquoi on veut absolument que je m'efface devant Bové, Buffet ou Autain», a expliqué Arlette Laguiller en préambule : «Je pense que j'ai d'autres choses à défendre.» Alors que les Collectifs se réunissent ce week-end à Nanterre pour discuter programme et candidatures, Arlette ne cache pas son scepticisme : «J'ai dit à mes camarades de la LCR que le non ne fait pas un ciment entre les associations, le PCF, José Bové, la minorité des Verts et les socialistes qui ont appelé à voter non. Derrière, il y a des politiques différentes. Je ne vois pas, à part un compromis modéré, ce qui pourrait sortir de là.» Elle se veut toujours une anticapitaliste pur jus : «Etre anticapitaliste, c'est être contre l'économie de marché, être antilibéral, c'est meuler un peu les griffes du capital, mais ne pas lui arracher les crocs.» Et Arlette, à 67 ans, a toujours des crocs : «C'est la rapacité, l'âpreté au gain, l'absence de sensibilité érigée en vertu qui caractérisent les hommes qui dirigent l'économie.» Le visage hâlé, l'indignation sincère soutenue par une rhétorique en béton palliant une voix moins énergique qu'avant. «En 1974, j'étais la seule femme à me présenter», rappelle-t-elle, ajoutant qu'aujourd'hui elle n'éprouve aucune «solidarité politique» avec Ségolène Royal.
Elle préfère mettre en avant la relève incarnée par ses trois jeunes camarades, Valérie Hamon (conductrice de train en Bretagne), Isabelle Bonnet (enseignante en Paca), et Nathalie Arthaud (enseignante à Lyon), qui font écho à leur mentor : «Le train antilibéral n'a pas encore tous ses wagons rattachés, il n'y a toujours pas de conducteur, mais il est sur les rails pour arriver en gare du PS», persiflait l'une d'elles avant le meeting.
En attendant leur tour, c'est encore celui d'Arlette. «Je serai présente dans cette campagne. Aujourd'hui, j'en suis à un tout petit peu plus de 450 signatures, et il y a en réserve plusieurs dizaines d'élus qui n'ont pas refusé ni accepté, car ils attendent de voir quel candidat socialiste sera en présence.» Il faudra donc compter avec elle pour sa der des ders : 25 meetings sont déjà programmés. Pour taper sur la droite dure, dénoncer la gauche molle. «Ne nous y trompons pas, nous ne disons pas que la droite et la gauche c'est pareil. Elles sont les acteurs d'une même pièce. Et il est vrai qu'il vaut mieux avoir affaire à de faux bons qu'à de vrais méchants», a-t-elle expliqué. «Je souhaite que les voix qui se porteront sur ma candidature soient une menace pour la gauche, que le maximum d'électeurs populaires qui voteront socialiste au deuxième tour disent qu'ils ne sont pas dupes des marshmallows socialistes. 3 à 5 % pour moi et 5 à 9 % pour Olivier Besancenot, ce serait une gifle pour le PS», a-t-elle conclu avant d'accueillir une longue standing ovation.

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/210627.FR.php

[zeanticpe]

hé bien merci Sterd.
j'étais un peu perdu..
C'est plus clair.
d'accord avec derjinsko, d'accord aussi avec Thomas. (je suis toujours d'accord avec Thomas. )
Sauf un petit truc Thomas, j'ai tendance à ne pas reprocher la division de l'EG à LO.
Je la regrette aussi, mais je me dis qu'elle ressemble à la situation d'aujourd'hui.
Dis-moi Thomas si j'interprète mal ta pensée. Mais de mon point de vue, LO ne serait pas contre présenter un programme minimum avec la LCR, si celle-ci s'était montée favorable à cela.

[zeanticpe]

Précise Convive. Je pense que comme moi tu es d'accord avec Thomas et pas d'accord avec Combat.
C'est bien cela?

[Combat]

Elle préfère mettre en avant la relève incarnée par ses trois jeunes camarades, Valérie Hamon (conductrice de train en Bretagne), Isabelle Bonnet (enseignante en Paca), et Nathalie Arthaud (enseignante à Lyon), qui font écho à leur mentor : «Le train antilibéral n'a pas encore tous ses wagons rattachés, il n'y a toujours pas de conducteur, mais il est sur les rails pour arriver en gare du PS», persiflait l'une d'elles avant le meeting

Tres belle methaphore anti-opportuniste. =D>
C'est un bon discours combatif.

[com_71]

Arlette Laguiller lance sa dernière campagne présidentielle


C'est un peu son meeting de rentrée et en même temps un début de sortie. Arlette Laguiller lance sa campagne présidentielle avec un premier meeting parisien, vendredi 13 octobre, à la Mutualité. Pour son dernier tour de piste - comme elle l'avait annoncé en juin -, la candidate de Lutte ouvrière ne changera pas de style. "Ce que j'entends dire dans cette campagne, ce n'est pas seulement la dénonciation d'un système économique injuste et fou, ce n'est pas seulement celle d'une caste politique qui gère loyalement ce système, je veux surtout populariser les objectifs de lutte qui en découlent pour les travailleurs", explique-t-elle. Parce que "personne ne le fera à notre place".


A 67 ans, la candidate de l'organisation trotskiste est décidée à montrer qu'elle entend occuper toute sa place dans la course présidentielle. Malgré la difficile chasse aux parrainages et la concurrence d'Olivier Besancenot. La direction de LO a annoncé, voici quinze jours, qu'elle avait déjà collecté 450 promesses de signature. "Un peu plus depuis", dit-elle sans préciser. Mais elle s'affiche sereine. "Nous n'avons aucun doute que nous serons présents", assure Georges Kaldy, membre de la direction. Selon lui, plusieurs dizaines d'élus ont précisé attendre le nom du candidat PS avant de confier leur signature à Arlette.

En tout cas, pas question de faire campagne avec la LCR. D'abord parce que LO se dit persuadée qu'Olivier Besancenot aura ses parrainages. Mais surtout à cause des divergences entre les deux organisations rivales. "La LCR est engagée dans une campagne unitaire de la gauche de la gauche. Ce n'est pas notre ligne", tranche M. Kaldy. LO pousse même la "camaraderie" à souhaiter qu'"Olivier" obtienne ses 500 signatures. "A eux deux, les scores sont meilleurs", assure-t-elle. En juillet, pourtant, Mme Laguiller avait écrit à M. Besancenot pour lui dire qu'elle appellerait "très probablement" à voter en sa faveur si elle n'obtenait pas ses 500 parrainages. "On n'attend rien de la LCR", assure aujourd'hui LO.

[Combat]

Précise Convive. Je pense que comme moi tu es d'accord avec Thomas et pas d'accord avec Combat.
C'est bien cela?
Comme toujours .