a écrit :Donc prudence certes, et dans tous les cas, réaction à la mesure de l'évènement. Mais pas minimisation non plus des faits, au nom de la "banalité" de la violence scolaire.
Personnelement, je n'ai jamais tenté de minimiser "l'affaire", mais de la comprendre Et comprendre n'est pas excuser... Je comprend pourquoi des ouvriers votent front national, je comprend pourquoi d'autres ouvriers peuvent avoir des comportements racistes au travail, cela dit ça reste des gros cons fascistes pour les premiers cas, racistes pour les seconds (sans oublier que c'est souvent les memes)
Maintenant, pour comprendre, encore faudrait il que les faits soient établis... Or on reste toujours dans le flou actuelement et je suis plutot de l'avis de zelda (alors que "pour le moment" tout indique qu'il ne s'agit pas d'intolérance religieuse, rien n'indique que cet élément n'existe pas cependant)
Sinon, je voudrais dire a Vérié : cette histoire quand elle est arrivée m'a rappelé "Je suis un monstre" de jean amila/meckert -je suppose que tu l'as lu (pour ceux qui ne connaissent pas, ça raconte une révolte dans un camps de vacance de suite a l'assassinat d'un jeune soupçonné de "communisme") Evidemment, il n'y a pas eu meurtre comme dans le roman, mais si je ne connais pas de cas ou cela se soit passé ainsi, j'ai connu des cas similaires ou le jeune en question n'était "que" attaqué, bléssé, s'était pris un pain, etc En clair un bourre pif n'est pas forcément un meurtre, mais l'intolérance acceptée de l'un peut mener au second...