Texte du dernier meeting d'Arlette Laguiller

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par pelon » 25 Sep 2006, 13:03

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Texte du dernier meeting d'Arlette Laguiller
- Allocutions à la fête de Lutte Ouvrière à Lyon le 24 septembre 2006 -


Travailleuses, travailleurs, camarades et amis,
Qu’est-ce donc que cette société où c’est la Bourse qui commande et où, lorsqu’une entreprise cotée annonce des licenciements, le cours de ses actions monte ?
Qu’est-ce donc que cette société qui se dit démocratique mais où, dans le domaine de l’économie qui détermine les conditions d’existence de la population, ceux qui décident de tout ne sont ni élus, ni contrôlés, ni contrôlables ? Les conseils d’administration de quelques centaines de grandes entreprises ont plus de poids que les politiques, y compris le président de la République, pour lesquels on vote une fois tous les cinq ans.
C’est une dictature où une toute petite minorité de possesseurs de capitaux a le droit de tout faire : fermer des entreprises, délocaliser, licencier, sans avoir de comptes à rendre à quiconque.
Tout fonctionne à l’envers. Ceux qui font fonctionner la société et produisent les richesses ne sont pas ceux qui en bénéficient. Au contraire. Par contre, ceux qui vivent du travail des autres sont ceux qui accaparent une part croissante de la richesse sociale.
Le pouvoir d’achat se détériore même pour ceux qui ont un emploi stable. Car tout augmente : le logement, le fioul, le gaz, l’électricité, les prélèvements de toute sorte. Mais, au train où vont les choses, avoir un emploi stable sera considéré par ceux qui nous gouvernent comme un privilège tant la précarité se généralise, tant monte la misère à travers des emplois à temps partiel imposé, des contrats de courte durée, parfois des embauches pour une journée !
Le gouvernement prétend que le chômage baisse. C’est une fumisterie. Les statistiques du chômage sont trafiquées, comme sont trafiquées les informations. Mais qui ne voit pas la pauvreté qui monte ? Qui ne sait pas que, lorsqu’on a perdu un emploi à peu près convenablement payé, on n’a aucune chance d’en retrouver un autre de même nature ? Les emplois nouvellement créés sont insuffisants et, de plus, les deux tiers d’entre eux sont des emplois précaires ! Ce qui signifie que, si on sort du chômage aujourd’hui, c’est pour y retomber demain !
Par contre, lorsque les journaux annoncent triomphalement –comme si on devait s’en réjouir !- que les profits des entreprises s’envolent, cela signifie en clair que leurs actionnaires encaissent des dividendes de plus en plus élevés, sans rien faire de leurs dix doigts.
On nous dit que c’est la mondialisation, la concurrence qui est responsable des fermetures d’usines, des licenciements, des délocalisations. Mais, pour baisser les prix sur le marché, il y a un autre moyen que de baisser les salaires et d’imposer des sacrifices à ceux qui travaillent.
On pourrait baisser les prix en baissant les bénéfices. Mais quel est le conseil d’administration qui prendrait cette décision sans y être contraint ? Les dirigeants politiques de l’Etat affirment comme une vérité révélée que le profit est indispensable, que c’est le sang qui fait vivre l’économie. On disait il y a quelques années : « les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain ». Et cette vérité est répétée à satiété par les télévisions, les radios, la presse. Mais c’est un mensonge, un de plus !
Ces profits ne servent même pas, ou si peu, aux investissements. Ils ne servent même pas à créer de nouvelles usines, de nouvelles machines, de nouveaux emplois.
Ces profits ne servent qu’à enrichir un peu plus ceux qui sont déjà riches. Ils ne servent qu’à alimenter des batailles boursières où les entreprises se rachètent les unes les autres, en jetant, au passage, à la rue un contingent supplémentaire de travailleurs.
Alors oui, ce que je compte affirmer pendant la campagne pour l’élection présidentielle à laquelle, je vous assure, j’ai l’intention de participer, malgré les affirmations hostiles de certains journaux, c’est que l’emprise actuelle des conseils d’administration des grandes entreprises sur la société, avec comme motivation la seule recherche du profit, conduit à la catastrophe.
Le seul moyen d’empêcher la société d’aller droit dans le mur est de soumettre les grandes entreprises, les banques, au contrôle de la collectivité.
Tout le reste en découle. Résorber le chômage ne pourra se faire qu’en donnant un droit de regard aux travailleurs, à la population, sur la gestion des finances des grandes entreprises.
Il faut que toute la population, à commencer par l’ensemble des travailleurs de ces grandes entreprises qui sont les mieux placés pour le faire, puissent contrôler l’argent qui entre, qui sort, vérifier les choix qui sont faits, en fonction de quoi et au profit de qui. On pourrait alors se rendre compte que les fermetures d’usines, que les licenciements, sont des choix, et que des choix, il y en avait d’autres. Moins favorables, sans doute, aux actionnaires, mais plus favorables aux travailleurs qui les enrichissent. Plus favorable à toute la vie sociale d’une ville ou d’une région qui périt lorsqu’une grande entreprise ferme.
Il faut que les travailleurs, que la population, puissent avoir connaissance longtemps à l’avance des projets des entreprises et qu’ils puissent peser sur leurs décisions. C’est le seul moyen de créer des emplois utiles en montrant qu’on pourrait mettre tout le monde au travail en répartissant les heures de travail sans même de baisses des salaires. Cela permettra même sûrement de prouver qu’il est possible d’augmenter les salaires pour que chacun puisse vivre correctement.
Cela diminuera les dividendes et, donc, les revenus des actionnaires ? Mais il n’y a pas de raisons que ces gens-là accumulent de plus en plus, vivent dans le luxe, pendant que la classe productive s’appauvrit !
Il faut aussi donner aux services publics utiles à toute la population, comme les hôpitaux publics, les écoles, les transports en commun, les logements sociaux, tous les moyens dont ils ont besoin, en augmentant en conséquence les impôts sur les profits des entreprises comme sur les hauts revenus.
Ces objectifs-là sont vitaux pour le monde du travail. On ne peut pas les obtenir sans prendre sur les profits des entreprises. Ces profits, la collectivité y a droit. Elle y a droit parce qu’ils résultent du travail collectif. Ils devraient servir d’abord à ce qui est indispensable à la collectivité.
Tout cela ne peut se réaliser simplement par des élections. Cela ne peut être imposé que par des luttes collectives, de grande ampleur, du monde du travail. Mais, à l’élection présidentielle, on peut au moins s’exprimer par son vote sur de tels objectifs clairement affirmés, sans se contenter de soutenir ceux qui nous mentent ou ceux qui nous bercent de vagues promesses.
Aucune élection ne change en elle-même le rapport de forces entre la bourgeoisie qui dirige l’économie et les classes travailleuses. Mais il est important que, face aux grands partis qui, tous, se situent sur le terrain de l’économie capitaliste, s’affirme un courant exprimant les intérêts politiques des travailleurs.
Il faut que ce courant s’affirme, en premier lieu, contre la droite au pouvoir. Ces gens-là, les Chirac, Villepin, Sarkozy, sont tous ouvertement au service des plus riches. Leur préoccupation constante est de leur donner des moyens supplémentaires pour s’enrichir davantage. Réduire leurs impôts, quitte à ce que le budget de l’Etat manque d’argent pour les hôpitaux ou l’Education nationale. Réduire, voire supprimer, leurs charges sociales, quitte à enfoncer la Sécurité sociale dans le déficit et, ensuite, à exhiber ce déficit pour faire payer les salariés. Arroser les entreprises déjà largement bénéficiaires d’aides et de subventions.
Pour les salariés, en revanche, les cinq années que les hommes de la droite auront passées au pouvoir, sont une succession de mauvais coups contre les travailleurs.
La « réforme » des retraites, c’est l’allongement de la durée de travail et l’amputation des pensions.
La « réforme » de l’assurance maladie, c’est l’augmentation des cotisations des salariés et la diminution des prestations.
La réforme du code du travail, c’est débarrasser la législation sociale du peu qui protège les travailleurs. Comme, par exemple, le CNE ou Contrat nouvelles embauches, qui permet à de nombreuses entreprises, en fait la plupart, d’embaucher tous les nouveaux salariés avec une période d’essai de deux ans.
La seule réforme qu’ils n’ont pas réussi à imposer est le CPE, que la mobilisation de la jeunesse les a obligés à remballer.
Tout laisse à penser que la droite sera représentée à l’élection présidentielle par Sarkozy, le clone de Le Pen, l’homme qui veut nettoyer les quartiers populaires au kärcher, l’homme des attaques contre les travailleurs immigrés, l’homme dont les classes populaires ne peuvent attendre que des coups redoublés. Il se présente en homme de la rupture avec le passé. Mais la seule rupture qu’il veut avec le passé, c’est que l’occupant de l’Elysée pendant les cinq ans à venir s’appelle Sarkozy.
Si son cynisme frise la franchise, c’est qu’il cible l’électorat de droite et d’extrême droite, le plus haineusement anti-ouvrier et anti-pauvre.
Ceux qui estiment qu’un salarié n’est jamais assez flexible, mais toujours trop payé. Ceux qui pensent que les chômeurs ne le sont que parce qu’ils ne veulent pas travailler. Ceux qui aiment entendre la promesse de multiplier, dans les quartiers populaires, le nombre des policiers plutôt que celui des enseignants. Mais, même là, c’est de la démagogie et l’actualité l’illustre. Sarkozy se paie de mots provocateurs parce qu’il n’y a pas d’argent, ni pour les uns ni pour les autres, lorsqu’il s’agit des quartiers populaires. Non, l’argent est réservé à l’arrosage du grand patronat !
Ma candidature est celle du rejet radical non seulement de cet homme et de la clique politique qu’il représente, mais aussi de tout le système économique que la droite défend avec acharnement.
Mais il faut aussi affirmer les intérêts politiques et les objectifs économiques et sociaux des travailleurs face au candidat ou à la candidate qui sortira vainqueur du panier de crabes socialiste.
Je me garderai bien de faire des pronostics, si ce n’est un seul : que ce soit l’une ou l’autre, son seul argument réellement efficace dans la campagne électorale sera que son élection nous débarrasserait de Sarkozy. C’est un argument de poids, en effet.
Mais qui peut espérer raisonnablement qu’un ou une président(e) socialiste, qu’un gouvernement socialiste, veuille et puisse changer réellement le sort des travailleurs ? Qui peut raisonnablement espérer qu’un gouvernement socialiste annule toutes les mesures anti-ouvrières prises par la droite ?
Et, à bien plus forte raison, qui peut espérer qu’il résorbe le chômage, augmente les salaires, assure aux retraités une pension qui permette de vivre ? Comment croire qu’il fera ce que le gouvernement Jospin n’a pas fait pendant les cinq ans de son existence ?
Regardons les participants au concours pour désigner le candidat du PS à l’élection présidentielle. Ils sont plus nombreux que jamais. Parmi eux, il y a même Jospin, le même Jospin qui, en 2002, avait fait ses adieux à la scène politique en lâchant dans la défaite ses troupes et ses électeurs. Le voilà qui revient aujourd’hui !
Mais ne sont-ils pas des revenants aussi, les autres, tous les autres ? Ils sont tous des anciens ministres de Jospin, et à ce titre tous responsables de sa politique qui a déçu l’électorat populaire au point qu’il se détourne massivement du candidat socialiste en 2002 ?
Auraient-ils changé depuis 2002 ? Auraient-ils au moins critiqué ce qui, dans leur politique pendant cinq ans, leur a fait perdre une très grande partie de leur propre électorat populaire ?
Non ! Sur tout cela, un silence pas même gêné.
Alors, il ne faut pas que, par refus de la droite et de l’extrême droite, l’électorat populaire en vienne à absoudre le PS, en oubliant tout ce que la gauche au pouvoir a fait pour le grand patronat, tout ce qu’elle n’a pas fait pour le monde du travail, en oubliant les déceptions. La haine, oh combien légitime, de la droite ne doit pas se transformer en quitus pour la politique passée de la gauche, ni en encouragement à recommencer dans l’avenir, en prétendant qu’elle le fait au nom du monde du travail
Dans son discours à la fête de L’Huma, Marie-George Buffet a fixé comme objectif de son parti : « Il faut une gauche populaire, courageuse, audacieuse, qui porte contre vents et marées une politique qui change la vie ». Et d’ajouter un peu plus tard : « Je veux le rassemblement le plus large possible, et donc majoritaire ». Marie-George Buffet sait parfaitement que, sur le plan électoral, auquel elle se situe, la gauche ne peut être majoritaire qu’avec et autour du PS.
Alors, Strauss-Kahn, Fabius, Royal, Lang, Jospin, c’est cela la « gauche populaire, courageuse et audacieuse » qui « change la vie » ?
Les dirigeants du PC prétendent que, si leur parti recueille beaucoup de suffrages, il se créera au sein de la gauche un rapport de forces qui obligera le PS à infléchir son programme. Mais c’est un conte pour enfants naïfs ! Même entre 1981 et 1984, où les résultats électoraux du PC dépassaient les 16 %, il n’a pas pesé sur la politique du gouvernement socialiste.
Une fois de plus, le PC reprend, sous une forme à peine renouvelée et enveloppée dans un langage qui se veut revendicatif, la politique qui est la sienne depuis des décennies. Une politique destinée à convaincre les travailleurs que la seule perspective qui s’offre à eux, le seul débouché politique possible, est un gouvernement socialiste avec la participation de ministres communistes. En défendant cette politique avec les moyens militants dont il dispose, le PC a contribué à désarmer les travailleurs, à les détourner de la lutte de classe, le seul moyen pour les travailleurs de peser vraiment sur les décisions politiques. Et ses ministres, que ce soit sous Mitterrand ou sous Jospin, n’ont jamais été en situation d’infléchir la politique des socialistes. Mais ils l’ont, en revanche, cautionnée devant les travailleurs, y compris dans ses aspects les plus anti-ouvriers.
Je ne veux pas m’étendre ici sur les tentatives de présenter un candidat unitaire à la gauche de la gauche. Nous avons refusé dès le début d’entrer dans ce jeu de poker menteur opposant Marie-George Buffet, Olivier Besancenot, José Bové et, aux dernières nouvelles, quelques autres, qui prétendent tous vouloir œuvrer pour cette unité à gauche d’on ne sait quelle gauche et, de préférence, l’incarner personnellement à l’élection présidentielle.
Nous avons toujours refusé l’idée que le vote « non » au référendum sur la Constitution européenne, a créé une « convergence » entre l’extrême gauche, le PC et toute une partie du PS ou une « dynamique » qui pouvait représenter un espoir pour les travailleurs.
Aucun des candidats affirmés à ce rôle de candidat unitaire n’a la moindre chance d’être élu président de la République, et même d’être présent au second tour de l’élection. Pas plus que moi-même. Alors, plutôt que de se présenter sur la base d’un compromis inodore, mélangeant la défense du monde du travail, l’interdiction des OGM, le choix du tri sélectif des déchets, et le ralliement au PS, que chacun intervienne donc en annonçant clairement sa propre politique !
Ce que nous avons à dénoncer dans cette élection le sera, sans doute, en partie par d’autres également. Je suis bien sûr d’accord avec Marie-George Buffet, à plus forte raison, avec Olivier Besancenot, lorsqu’ils dénoncent les profits du CAC 40, les bas salaires, la précarité. Il est des questions d’écologie où je partage les points de vue de José Bové. Mais à quoi ça sert d’avoir de bonnes idées en écologie si c’est le grand capital qui commande ? Ce que j’entends populariser dans cette campagne, ce n’est pas seulement la dénonciation d’un système économique injuste et fou, ce n’est pas seulement celle d’une caste politique qui gère loyalement ce système, je veux surtout populariser les objectifs de lutte qui en découlent pour les travailleurs. Et cela, personne ne l e ferait si nous n’étions pas présents.
Bien sûr, nous avons encore un obstacle à franchir, celui de l’obligation légale de présenter 500 parrainages d’élus. Le mode de scrutin, conçu pour favoriser les grands partis, fait que nous n’avons jamais eu le nombre d’élus correspondant à notre représentativité électorale réelle, c’est-à-dire au pourcentage de nos voix. Comme dans le passé, nous ne pouvons compter que sur les sentiments démocratiques d’un certain nombre d’élus, généralement des maires de petites communes qui pensent que ma présence aux élections se justifie et qui sont assez courageux et indépendants pour résister à toutes les pressions des appareils, même s’ils ne partagent pas nos opinions politiques.
Ces 500 parrainages sont en voie d’être atteints car, à l’heure qu’il est, 450 élus m’ont promis de permettre ma candidature. C’est à la fois beaucoup et pas assez. D’une part, cela nous renforce dans la conviction que je pourrai me présenter. Cependant, ce n’est pas assez car les pressions peuvent encore se faire sentir jusqu’au dépôt des candidatures et il suffit qu’une seule signature manque pour que ma candidature ne soit pas possible.
C’est pourquoi tous nos camarades ne peuvent pas relâcher leurs efforts jusqu’à la date limite.
Alors, camarades, je vous souhaite une bonne fin de fête pour aujourd’hui et du courage dans l’activité qui nous permettra d’être présent aux élections et ensuite pour mener la campagne électorale !
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pelon
 
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Message par Ottokar » 25 Sep 2006, 18:24

bon, tu aurais pu donner un indice : le dernier paragraphe, par exemple...
Ottokar
 
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Message par Combat » 25 Sep 2006, 18:47

Ces 500 parrainages sont en voie d’être atteints car, à l’heure qu’il est, 450 élus m’ont promis de permettre ma candidature. C’est à la fois beaucoup et pas assez. D’une part, cela nous renforce dans la conviction que je pourrai me présenter. Cependant, ce n’est pas assez car les pressions peuvent encore se faire sentir jusqu’au dépôt des candidatures et il suffit qu’une seule signature manque pour que ma candidature ne soit pas possible.

Ca? :roll:
Combat
 
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Message par zeanticpe » 26 Sep 2006, 18:43

Il n'ya pas beaucoup de réactions.
c'est bien ca veut dire que tout le monde est d'accord. :smile:
Moi, je trouve ce texte particulièrement bien. Il ya tout dedans. De la critique du gouvernement au non illusions sur le PS qui n' a servi qu'à démoraliser la classe ouvrière. A la politique du PC qui s'est presque suicidé en 81 et qui recommence le même numéro. Pour finir par la LCR et les verts.
Mais Arlette n'aura pas le temps de tout dire à la télé. En tout cas, j'espère qu'elle aura les 500 voix.
zeanticpe
 
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Message par tatatitakité » 26 Sep 2006, 20:42

Chapeau !
tatatitakité
 
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Message par gipsy » 27 Sep 2006, 18:33

QUOTE (arlette)Ce que j’entends populariser dans cette campagne, ce n’est pas seulement la dénonciation d’un système économique injuste et fou, ce n’est pas seulement celle d’une caste politique qui gère loyalement ce système, je veux surtout populariser les objectifs de lutte qui en découlent pour les travailleurs. Et cela, personne ne l e ferait si nous n’étions pas présents.[/quote]

Donc la LCR ne popularise pas des objectifs de luttes? :dry:
gipsy
 
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Message par gipsy » 27 Sep 2006, 20:55

QUOTE (Zelda @ mercredi 27 septembre 2006 à 19:41)Tu veux bien citer le paragraphe entier Gipsy ?
Ca modifie légèrement le sens.
QUOTE Ce que nous avons à dénoncer dans cette élection le sera, sans doute, en partie par d’autres également. Je suis bien sûr d’accord avec Marie-George Buffet, à plus forte raison, avec Olivier Besancenot, lorsqu’ils dénoncent les profits du CAC 40, les bas salaires, la précarité. Il est des questions d’écologie où je partage les points de vue de José Bové. Mais à quoi ça sert d’avoir de bonnes idées en écologie si c’est le grand capital qui commande ? Ce que j’entends populariser dans cette campagne, ce n’est pas seulement la dénonciation d’un système économique injuste et fou, ce n’est pas seulement celle d’une caste politique qui gère loyalement ce système, je veux surtout populariser les objectifs de lutte qui en découlent pour les travailleurs. Et cela, personne ne le ferait si nous n’étions pas présents.[/quote]

Dis-moi si je me trompe Gipsy. La LCR ne faisait-elle pas mine jusqu'à il y a peu de s'abstenir de présenter un candidat si elle trouvait un accord satisfaisant avec la "gauche du non" ?

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Si et elle fait d'ailleurs toujours mine.
Mais en réalité on sait ce qui va se passer. La LCR va se présenter sous sa propre étiquette(en partie parce que les conditions qu'elle avait mises à une candidature unitaire étaient inacceptable pour le reste de " la gauche du non") et y défendre un programme d'urgence pour les travailleurs (ce n'est pas un objectif de lutte pour les travailleurs ça?)

Bref, dire que si on n'y était pas personne ne le ferait, c'est pas complètement juste.
gipsy
 
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Message par Sterd » 27 Sep 2006, 21:04

QUOTE (gipsy @ mercredi 27 septembre 2006 à 21:55) Mais en réalité on sait ce qui va se passer. La LCR va se présenter sous sa propre étiquette(en partie parce que les conditions qu'elle avait mises à une candidature unitaire étaient inacceptable pour le reste de " la gauche du non") et y défendre un programme d'urgence pour les travailleurs
J'en sais rien et d'ailleurs toi non plus.
Sterd
 
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