Simple tactique électorale? Crise entre partis de la bourgeoisie?
a écrit :Dabord, il n'y a pas, pas encore du moins, une instabilité ministérielle
:33:
a écrit :Dabord, il n'y a pas, pas encore du moins, une instabilité ministérielle
(fourmi_rouge @ dimanche 14 mai 2006 à 18:41 a écrit :Pour apporter un peu de fraicheur à ce débat: Que pensez vous de la position de l'UDF qui s'apprete à voter la motion de censure avec le PS-PC-Radicaux?
Simple tactique électorale? Crise entre partis de la bourgeoisie?
a écrit :Comme tu le dis, en finir avec la 5e republique ne fera pas avancer les choses d'un poil.
a écrit :Simple tactique électorale? Crise entre partis de la bourgeoisie?
a écrit :Borloo dans les starting-blocks pour Matignon, selon son entourage
Par Par Nadège PULJAK
PARIS (AFP) - "Populaire", "social", "sans ambition présidentielle": pour ses amis du Parti radical qui le dépeignent ainsi, Jean-Louis Borloo, qui a livré dimanche à Paris sa vision de la France pour l'année à venir, s'est "positionné pour Matignon".
Le ministre de la cohésion sociale, également co-président du Parti radical, a toutefois tenu à déclarer à l'AFP qu'il avait parlé, lors d'un colloque de son parti, "exclusivement du fond" afin d'"essayer de comprendre pourquoi il y a des tensions" en France.
"Que mes amis du Parti radical cherchent quelqu'un pour Matignon, c'est possible. Mais moi, je ne suis pas dans ces petits jeux là, je ne spécule pas", a certifié le ministre.
"On est en train de passer à côté de la communauté de destin" qui devrait être celle de tous les Français. or "cette communauté s'effrite. J'essaie d'en déceler les raisons", a-t-il insisté.
Tout au long du week-end, le Parti radical - formation politique la plus ancienne de France, aujourd'hui associée à l'UMP - s'est réuni pour "réfléchir" et proposer une "méthode radicale", particulièrement bienvenue dans une France qui a besoin, à l'heure de l'affaire Clearstream, d'être "apaisée", un mot décliné à plusieurs reprises par M. Borloo.
Dans son discours de clôture, le ministre de la Cohésion sociale a tiré un bilan positif des quatre années écoulées, affirmant qu'il restait "beaucoup à faire".
Depuis la réélection de Jacques Chirac, "il y a eu de grandes mutations", a affirmé M. Borloo, qui a cité trois fois le nom de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et pas une seule fois celui de Dominique de Villepin, son successeur à Matignon.
Il a mis en avant les réformes des retraites, de l'assurance-maladie, l'assouplissement des 35 heures, la modernisation de la loi dite de modernisation sociale pour les seniors, la baisse du chômage, les moyens accrus pour la police...
Mais "devant nous, il reste beaucoup à faire", a-t-il souligné, en évoquant la professionnalisation des études, la famille du XXIè siècle, la relance européenne, la réconciliation industrie et écologie.
Au moment où "il ne faut pas laisser la rumeur l'emporter" ni "laisser dénaturer ce quinquennat pour de mauvais romans", a-t-il dit dans une allusion à l'affaire Clearstream, Jean-Louis Borloo a insisté sur le "besoin d'apaisement" de la France.
Le ministre a par ailleurs expliqué que le Parti radical, qui compte aujourd'hui trois ministres, quinze députés et huit sénateurs, avait "eu raison de co-fonder l'UMP", un parti créé pour et par Jacques Chirac en 2002.
Décryptage des amis radicaux du ministre, qui voient en lui le futur locataire de Matignon: "Borloo lance un message rassurant aux Français. Il leur dit: +je connais bien la France. Je sais comment l'apaiser+. De plus, il montre qu'il puise ses racines chez Chirac. En même temps, il rassure Nicolas Sarkozy parce qu'il n'a pas d'ambition présidentielle", affirme un responsable radical.
"Après le CPE et maintenant avec l'affaire Clearstream, on ne peut plus durer très longtemps comme cela. Deux, trois semaines...", pronostique un autre responsable radical.
"De la fracture sociale à la cohésion sociale, seul Borloo permet au président de la République de boucler la boucle", estime le même.
(wolf @ dimanche 14 mai 2006 à 19:31 a écrit :(zeanticpe @ dimanche 14 mai 2006 à 19:33 a écrit : En finir avec la 5e republique ne fera pas avancer les choses d'un poil
C'est incroyable d'en venir là.
Vous avez sous les yeux un scandale qui trouve toutes ses racines précisément dans la Cinquième république, la manière dont elle est constituée, la république des cabinets noirs et des coups tordus, etalors qu'elle est remise en question en voilà déjà certains qui disent qu'ils s'en foutent. "La dictature du prolétariat, sinon rien". Pas d'accord!
a écrit :Clearstream: "barbouzeries dignes de familles mafieuses" selon M. Mamère
BEGLES (AFP) - Le député-maire Verts de Bègles, Noël Mamère, a demandé dimanche à Bègles qu'une "réponse politique" soit apportée à l'affaire Clearstream, qualifiée de "barbouzeries dignes de familles mafieuses", qui passerait "au minimum par le départ du Premier ministre".
"Nous sommes dans l'état accablant d'une république bananière, je crois qu'il faut qu'il y ait une réponse politique qui soit apportée à cette crise. Elle doit passer au minimum par le départ du Premier ministre" Dominique de Villepin, a indiqué M. Mamère à la presse à l'issue des "Etats généreux" des Verts sur les banlieues qui se sont tenues samedi et dimanche à Bègles.
Cette réponse devrait "sans doute (aussi) passer par des élections présidentielles anticipées parce que le président de la République n'a plus aucune crédibilité aujourd'hui", a-t-il ajouté.
"On peut se perdre dans des barbouzeries dignes de familles mafieuses qui n'ont de comptes à rendre à personne et on se maintient comme si rien n'avait changé?", s'est interrogé M. Mamère.
"L'affaire Clearstream a des conséquences dramatiques dans notre région, c'est la Sogerma", a estimé par ailleurs le député-maire de Bègles. La fermeture d'un site de cette filiale du groupe EADS, situé à Mérignac (Gironde) et employant un millier de personnes, a été annoncée vendredi par le conseil d'administration du groupe européen d'aéronautique et de défense.
"Quand on voit que le Premier ministre et le ministre de la Défense qui étaient en charge de ce dossier ont préféré passer leur temps dans ces petites barbouzeries plutôt qu'à régler le problème Sogerma, on se dit que cette affaire Clearstream (...) apporte une pierre supplémentaire à la délégitimation de ceux qui sont au sommet de l'exécutif", a-t-il ajouté.
a écrit :
Pour stopper ce genre de pratiques je ne vois que le contrôle des travailleurs sur leurs élus, l'ouverture des livres de compte des entreprises et la levée du secret bancaire.
Et une nouvelle République n'apportera aucune de ces mesures-là.
(Puig Antich @ dimanche 14 mai 2006 à 19:59 a écrit :a écrit :
Pour stopper ce genre de pratiques je ne vois que le contrôle des travailleurs sur leurs élus, l'ouverture des livres de compte des entreprises et la levée du secret bancaire.
Et une nouvelle République n'apportera aucune de ces mesures-là.
Si, la République Socialiste.
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