La charte d'Amiens

Message par Sterd » 08 Fév 2006, 23:48

(lucien @ mercredi 8 février 2006 à 22:41 a écrit : Par ego hypertrophié mêle-tout qui aime casser à bon marché du Valière-instit?
Ca fait déjà une très bonne raison.
Sterd
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Nov 2005, 20:51

Message par Sterd » 09 Fév 2006, 21:26

(lucien @ jeudi 9 février 2006 à 18:29 a écrit : peut-être mais c'est un forum, pas un palais des glaces
Ni un deversoir à stupidités réformardes
Sterd
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Nov 2005, 20:51

Message par Ottokar » 09 Fév 2006, 22:33

Bon, un partout, la balle au centre ?

Ceux qui disent que ce n'est pas intéressant peuvent ne pas lire, c'est vrai. On n'est jamais forcé de lire tous les fils. Mais ce serait vrai s'il ne s'agissait juste que d'une info, le texte de la charte d'Amiens par exemple. Lorsqu'il y a une propagande systématique pour des idées qui semblent fausses à certains, ils ont tendance à réagir. Après tout c'est normal : qu'est-ce qu'on fait sur un forum de discussion ? ben, on discute ! gentiment et sans se dire des méchancetés, en principe (sauf quand on s'énerve, mais vaut mieux pas) :D
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par artza » 10 Fév 2006, 11:31

(lucien @ mercredi 8 février 2006 à 23:41 a écrit :Avec des réformistes comme Jaurès et Millerand au jeune PS, les syndicalistes de 1906 avaient raison de se méfier et de proclamer l'indépendance dans la lutte de classe.

Ceux qui étaient visées parmi les socialistes c'est Jules Guesde et les siens qui étaient en rivalité avec les anarchistes dans les syndicats pas Jaurès qui les avaient plutôt à la bonne.

Les militants du Parti Ouvrier de Guesde ont joué un rôle important dans l'émergence du syndicalisme ouvrier. Ils furent à l'initiative de la première organisation syndicale nationale, la Fédération nationale des syndicats ouvriers et des groupements corporatifs constitutive de la CGT.

De nombreux anarchistes à l'exemple de Pouget suivirent Pelloutier et investirent les syndicats qui furent pour eux des "niches écologiques" face aux lois scélérates.

Ils y firent de bonnes choses mais aussi de moins bonnes, un syndicalisme minoritaire étranger à la démocratie ouvrière et hostile au socialisme "politique" et au marxisme (influence importante de James Guillaume disciple et ami de Bakounine).

La Charte d'Amiens fut le fruit d'un compromis opportuniste entre les deux ailes "apolitiques" de la CGT la révolutionnaire de filiation anarchiste et la réformiste représentée par Keufer du Livre.

L'anti-politisme de la CGT ne lui épargna pas le naufrage de 1914!
artza
 
Message(s) : 2527
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Message par Valiere » 11 Fév 2006, 00:49

Il ne faut pas oublier que l'aile active du syndicalisme révolutionnaire est allée à Kienthal et à Zimmerwald
Valiere
 
Message(s) : 0
Inscription : 07 Mars 2004, 22:35

Message par shadoko » 11 Fév 2006, 02:08

a écrit :
Il ne faut pas oublier que l'aile active du syndicalisme révolutionnaire est allée à Kienthal et à Zimmerwald

Ben, elle devait être toute petite, alors, parce qu'à Kienthal et Zimmerwald, y'avait pas des masses de monde, en tout...
shadoko
 
Message(s) : 2
Inscription : 17 Juin 2004, 19:35

Message par jphilred » 11 Fév 2006, 08:28

Puis-je en tant que syndicaliste révolutionnaire à FO, mettre mon grin de sel par rapport à cette chartes d'Amiens datant... de 1906 ?

1/On considére généralement la date de 1914 pour caractériser la fin du développement "progressiste" du capitalisme. Au début du xx siécle donc, il y avait du grain à moudre pour les théoriciens de la réforme à pas de tortue.

2/Je ne crois pas que la force de cette charte soit autre, que celle d'appeler tous les travailleurs à se regrouper dans une centrale ouvrière unique. Ce faisant, un syndicat n'est ni révolutionnaire, ni réformiste, ni anarcho syndicaliste, il est un cadre démocratique commun où, à partir du moment que les tendances sont reconnues, la classe défend ses intérets derrière une direction qu'elle se choisie elle même, en fonction de son humeur plus ou moins révolutionnaire et de l'époque historique vécue.

3/Aujourd'hui les syndicalistes révolutionnaires (type sorioriste, mais pas seulement) ont beau jeu de rappeller l'existence de cette charte à la bureaucratie contre-révolutionnaire, et pas réformiste pour deux rond ,de la CGT-FO. Elle maintient l'objectif fondamentale de l'émancipation du travailleur dans tout les esprits, c'est là l'essentiel.

4/La charte d'Amiens est la forme du syndicalisme, Le programme de transition est Le programme et le fond de ce syndicalisme des temps nouveau qui ne peut être que révolutionnaire aujourd'hui, puisque toute réforme sociale progressiste est impossible dans le cadre du systéme économique actuel.

5/ Toute les futures tendances dans la CGT-FO vont être révolutionnaire et peu ou prou fidéles aux enseignement du programme de transition. Il n'en restera pas moins que les congrès syndicaux seront animés entres ces tendances pour savoir comment on va au socialisme, à quel rythme le construit-on, quel sera la place et le rôle du syndicalisme dans le cadre de la dictature du prolétariat. Des débats passionnant en perspective. :D
jphilred
 
Message(s) : 0
Inscription : 28 Jan 2006, 13:47

PrécédentSuivant

Retour vers Livres, films, musique, télévision, peinture, théâtre...

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 5 invité(s)