Non à l'éparpillement des luttes

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par jerome.k.jerome » 30 Jan 2006, 19:31

Je bosse dans le publique et j'irais dans la rue le 2 février pour discuter, débattre et dénoncer les attaques incessantes que TOUTE la classe ouvrière subit, dans TOUS les secteurs... publiques, privés, chomeurs... et ouvriers retraités.

Gel des salaires, flexibilisation, contrats précaires... c'est partout que ça a lieu... dans les entreprises privées comme d'Etat...

Et qu'est-ce qu'on voit ? Encore une fois, les syndicats divisent les prolétaires... mettant en avant des mots d'ordres sectoriels et des journées d'actions dissociée...

Pour se battre de façon solidaire et unie, battons-nous sans et même contre les syndicats...

( voici un article qui fait le détaille du saucissonage actuel : http://fr.internationalism.org/node/1397 )
jerome.k.jerome
 
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Message par Puig Antich » 30 Jan 2006, 20:47

a écrit :Pour se battre de façon solidaire et unie, battons-nous sans et même contre les syndicats...

OK sur la critique des confs...
C'est bien sympa, mais quelle politique dans la pratique ?
Puig Antich
 
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Message par pedro » 30 Jan 2006, 23:23

(Puig Antich @ lundi 30 janvier 2006 à 21:47 a écrit :
a écrit :Pour se battre de façon solidaire et unie, battons-nous sans et même contre les syndicats...

OK sur la critique des confs...
C'est bien sympa, mais quelle politique dans la pratique ?
Ca supposerait que la classe ouvrière soit dans un état d'esprit et de combativité tel qu'il permette le débordement des centrales syndicales.
pedro
 
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Message par jerome.k.jerome » 01 Fév 2006, 14:05

... à priori, on est tous d'accord pour dire que les syndicats font un vrai boulot de sabotage, de division... et que c'est encore le cas avec ces grèves... Pour moi, ce n'est pas liè à tel ou tel 'mauvais' dirigeant, mais cela correspond à la nature du syndicalisme... mais bon, ça nous entrainerait dans un long débat.

Quand je dis
a écrit :Pour se battre de façon solidaire et unie, battons-nous sans et même contre les syndicats...

Pédro répond
a écrit :Ca supposerait que la classe ouvrière soit dans un état d'esprit et de combativité tel qu'il permette le débordement des centrales syndicales.

La préoccuaption de savoir où en est la classe ouvrière pour ne pas donner des buts immédiats complétements irréalisables (type 'demain, 18h, on fait la révolution') est tout à fait juste.

La classe ouvrière n'est pas encore prête à faire la révolution... c'est tout à fait vrai... Néanmoins, j'ai quand même l'impression que quelque chose est en train de changer...
On est plus comme dans les années 90 où la classe ouvrière avait la tête dans le sac... à l'époque, quand je parlais révolution au lycée, je passais pour un original... aujourd'hui, les jeunes se posent des questions de fond sur la société, le futur, la dégradationn des conditions de vie... On l'a vue l'année dernière avec les mouvements lycéens.

Mais il y a aussi des tas de luttes qui se dévellopent à travers le monde et qui sont très interressante car elle montre une solidarité ouvrière : contre les retrairtes en 2003 en France, à Opel en Allemagne, en Argentine cet été, à l'aéroport de Londre (toujours cet été), en Inde et tout dernièrement dans le métro new-yorkais et à Séat...

Ce n'est pas des luttes 'parfaites'... cela n'existe pas... les syndicats y ont encore un poids important (et néfaste)... mais ces luttes démontrent une tendance de la classe ouvrière à prendre SES luttes en main.

Je pense que ça répond aussi en partie et concrètement à la question de Puig sur le 'et que faire en pratique ?'
jerome.k.jerome
 
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