(Vérié @ jeudi 17 novembre 2005 à 17:00 a écrit : (quijote @ jeudi 17 novembre 2005 à 15:26 a écrit : [ça me paraît pas correct et témoigne d 'une incompréhension totale de ce qu 'est la classe ouvrière .
Aucune nuance donc ; , on mélange tout et hop!'
La classe ouvrière, le prolétariat, les travailleurs, quelle que soit l'appellation, ça comprend toutes sortes de catégories de couches que nous cherchons à rassembler. La bourgeoisie cherche à les opposer. Ces fameux jeunes de banlieue représentent une fraction du prolétariat au meme titre que les controleurs aériens, les conducteurs de TGV ou les employés de la Banque de France et de l'Imprimerie nationale qui gagnent 20 000 ou 25 000 euros par mois. Ils sont plus exploités quand ils travaillent (Mc Do, livreurs, Citroen Aulnay etc) et plus opprimés dans leur vie quotidienne.
Où as-tu vu qu'il n'y avait pas de nuance dans mes propos ? Quijote, nous nous connaissons un peu, et depuis longtemps, je souhaiterais que tu ne polémiques - si tu veux polémiquer, qu'avec ce que j'écris.
(Sinon sur CES FAMEUX JEUNES DE BANLIEUE, j'ai ouvert un autre fil pour essayer de classer les sujets.)
J 'ai fait une différence que toi tu ne fais pas : j 'ai parlé à côté des petits délinquants , de " jeunes déboussolés , exaspérés et se laisant entraîner" . et à mon avis , ces derniers n 'ont pas choisi la meilleure forme de lutte .
C'est un vieux débat : déjà à l 'époque de Marx et par opposition aux anarchistes , Marx faisait la différence entre le " lumpen prolétariat " , ce débris de la société , incapable d' une lutte suivie , par suite de sa marginalité , capable tout au plus de se ranger en définitive du côté des exploiteurs , comme ce fut le cas souvent et la classe ouvrière ( au travail ou au chômage ) dont il convient de développer la conscience de classe
Et ce n 'est pas en l 'appellant à se solidariser avec n 'importe quelle forme de révolte sociale ( pourquoi pas jutiifier le gangsterisme , encore une lubie anarchiste ) mais plutôt tout en expliquant les causes de ce genre de situation , agir pour que la classe ouvrière prenne conscience de sa force , s 'organise
Enfin , il y a une différence avec les " blousons noirs " que j 'ai connu autrefois : a l 'époque , il n ' y avait pas de chômage et beaucoup ( j 'avais vu cela au cours d' un reportage , étaient devenus sur le retour , de bons beaufs installés , souvent lepenistes.