Astiz, qui est nommé dans l'article, s'était fait passer pour un sympathisant du mouvement qu'il avait ainsi infiltré. Il est responsable (comme tant d'autres) de nombreuses morts et de nombreux cas de torture. Il avait échappé à la justice pendant des années grâce à la loi sur "l'obéissance due", a été condamné depuis peu, est en fuite ... et attend une loi d'amnistie.
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Argentine: identification d'une religieuse française disparue pendant la dictature
AFP 29.08.05 | 15h34
Une équipe argentine de médecins légistes a identifié les restes, récemment découverts dans une fosse commune au sud de Buenos Aires, d'une religieuse française, Léonie Duquet, disparue pendant la dictature militaire en Argentine (1976-83), a-t-on appris lundi de sources judiciaires.
Ces experts sont parvenus à identifier les restes de cette religieuse grâce notamment à des tests ADN, à la suite de la découverte début juillet de sept corps dans le cimetière de General Lavalle, petite ville située à 400 km de Buenos Aires, ont indiqué à l'AFP ces sources judiciaires proches de l'enquête.
Trois de ces corps avaient alors été rapidement identifiés comme ceux d'Azucena Villaflor, fondatrice des Mères de la Place de Mai, et d'Esther Ballestrino de Careaga et Maria Ponce de Bianco, deux autres dirigeantes de ce mouvement créé pendant la dictature par des mères pour obtenir des nouvelles de leurs enfants disparus.
Or ces trois femmes avaient été arrêtées en 1977, sur dénonciation de l'ex-capitaine Alfredo Astiz, en même temps que cinq autres personnes dont les deux religieuses françaises Alice Domon et Léonie Duquet.
L'ex-capitaine Astiz, surnommé "l'ange blond de la mort", a été condamné par contumace en France à la prison à vie pour l'enlèvement et le meurtre de ces deux religieuses françaises.