Unité des travailleurs et pôle de radicalité

[artza]

[QUOTE)
Concernant l'attitude vis à vis des comités du "non de gauche" où les militants de la LCR sont intervenus dans la campagne réferendaire, on ne peut pas nier qu'ils ont été, souvent, des lieux de remobilisation, sur un terrain politique, pour des nombreux militant, notemment communiste. Que pour d'autres, c'est une experience de plus dans leur vie militante toute recente (qu'ils aient decouvert la lutte en 95 ou en 2003 par exemple).
Alors, on ne devrait pas avoir une politique envers cette fraction "militante", laissez les appareils de la gauche gouvernementale, qui se se privent pas, eux,  preparer leurs combinaziones politiciennes ?

La LCR n'est pas intervenue dans des "comités" pré-existants surgis je ne sais comment.
La LCR a proposé diplomatiquement ces comités unitaires au PC qui a accepté. Des places étaient réservées pour ceux d'ATTAC et les PSNonistes qui ne se sont pas rués dessus.
Au début le PT est venu y faire un petit tour pour y proposer sa manif. Leur arrivée non prévue ne réjouissait pas les initiateurs qui bien qu'unitaires...

Ils ont des réunions semi-publiques fréquentes et ont tenus des préaux d'école pendant la campagne.
Les interventions sur les marchés sont le fait exclusif de militants LCR et PC.
Tout le monde est content.
Pour l'avenir il suffit de dire anti-libéral, une vraie gauche, Chirac doit respecter les choix des Français etc...
Ne jamais aborder une question qui fâche.
Les militants de la ligue n'y disent rien de différent de ceux du PC et qu'ATTAC pourrait signer.

Je parle d'après le Comité que j'ai à porté de main et qui selon ses animateurs est très bien.

Oui ces comités existent. Un peu de monde y passe pour l'essentiel le milieu PC ravi de cette petite réactivation et pour une fois des militants LCR découvrent que le PC n'est pas mort comme il le croyait il y a peu.

Pour le reste les chiffres de participation, les slogans, la sérénité du défilé de jeudi à Paris doivent permettre d'éviter tout espoir excessif.

[titi]

pour ma part, je ne suis pas défavorable "à priori" à ce genre de comités, mais les semaines passées ça n'avait pas grand intéret, pour les raisons entre autres avancées par artza

dans d'autres circonstances, en cas de montée réelle de la conscience de classe, et surtout de volonté d'en découdre face aux patrons, ça vaut évdemment le coup d'aller dans des comités qui seraient les lieux de rendez-vous des travailleurs en colère

car la bonne question, posée par barikad, est "qui" va t-on y trouver, sous entendu à influencer, à attirer aux idées communistes révolutionnaires ; et quelle combativité parmi ces nouveaux venus ?

espérer influencer ceux qui viennent avec leurs idées bien en tête, quand ce ne sont pas leurs calculs de politiciens qui viennent placer eux et leurs copains, rien à f...

[Faber]

La difficulté, dans les comités, meme si il ne faudrait pas trop faire de généralités, les comités sécu (Il y avait sans doute de la part des gens qui y venaient plus l'envie d'en découdre car c'était la seul possibilité, tandis que là, pour le non... ) étaient différents des actuels comités du non, c'est de savoir de quelle manière on y interviens. Moi, comme je vois ca, c'est qu'en choisissant d'y aller, on choisis également de les construire, de participer à leur organisation etc... et à partir de là, ca devient difficile de défendre une politique réellement indépendante. Si on y va juste comme ca, sans participer plus que ca, et bien on est pas audible... donc l'un dans l'autre...

[Ottokar]

Ce n'est évidemment pas la forme comité ou collectif qui est en cause. Nous les révolutionnaires, ne comptons pas rester seuls et nous pouvons aller dans des comités. Nous y allons, d'ailleurs : dans les mouvements sur les retraites d'il y a deux ans, ne nous sommes-nous pas tous retrouvés dans certains comités ? Là, on a été surpris de constater que c'était parfois la LCR qui était absente, préférant rester dans des instances syndicales... j'ai évoqué les comités de 68 et de l'après 68, on peut parler des comités de grève, de coordinations, etc.

Le problème est de savoir sur quelle bases ce comité est constitué, qui il regropupe, et vers quoi il va ou vers où il peut aller. Et ces comités du Non, ils se limitent au Non, (objectif illusoire) et vont vers la réédition de l'union de la gauche, avec Fabius... ! Mélenchon était très clair hier soir chez Marc-Olivier Fogiel. Q : "Et le passé de Fabius, que vous avez combattu ?", R : "Il a fait un acte fort, en se positionnant pour le NOn et moi, je veux m'appuyer dessus pour aller plus loin, etc".

Ce n'est pas en s'étant mélangés à ces comités du Non sans avoir dit un mot de critique ni sur l'objectif, ni sur Fabius ("sincère" pour Bensaïd, "campagne sans faute " pour Krivine, rien à dire pour Besancenot et surtout rien du haut des tribunes où on l'invitait), ce n'est donc pas en s'étant mélangés à ces gens de gauche désireux d'en reprendre qu'on est les mieux placés pour se faire entendre en 2007 et après.

En attendant, ce ne sont que des péripéties. Demain 21, tous dans la rue !

[Valiere]

car le jour ou une organisation d'extreme gauche aura une pareille proposition c'est que les politiciens du PS auront besoin d'aide pour eviter des débordrements sociaux et on est loin d'en être là!

Des aides sont d'ailleurs apportées à certaines directions syndicales et ça paye ( résultats au SNES) mais ce n'est le fait que d'une minorité de "syndicalistes" car la grande majorité des militan(e)s LCR est réellement révolutionnaire.

[Crockette]

Pas la peine de chercher de midi à 14 heures, lorsque le PCF annoncera pour 2007 une liste commune avce les socialistes, la LCR n'aura plus d'autres alternatives que de fonder un grand parti (ou plutôt un moyen car sans le pcf c'est dure) avec LO, espoir de la majorité de tous les laissés sur le bas côté du capitalisme.

Mon espoir était que Mg Buffet prenne conscience par le "non" à l'Europe, que la France d'en bas, en a marre du libéralisme et des discours politiques à dormir debout, ce qui est qd même l'apanage du PS.

Apparemment MG Buffet s'inquiète pour ses 11 000 élus pcf à travers la France et pour leur avenir.