Dans une grève, fut-elle pour obtenir 1 euro d'augmentation, il n'y a pas d'ambiguité, les travailleurs veulent 1 euros, ils ont raison. Tout ce qu'ils risquent, c'est de ne pas gagner. Et comme tu dis, il faut parler du problème de comment gagner, mais il faut être avec les travailleurs dans toutes les luttes.
Mais entre la lutte de classe et un vote à un referendum, il y a une grande différence.
Dans ce referendum, LO le dit, il n'y a rien à gagner.
Arlette, à la fin de son analyse, dit ironiquement "si ce referendum venait à disparraître derrière des luttes, nous n'en serions pas malheureux !". j'ai applaudi à cela =D> .
Mais pour porter ce souhait, pourquoi ne pas dire simplement que nous enterrons dès maintenant ce référendum

Quijote : je n'ai pas dit que je préférait un travailleur "totalement indiférent" à un travailleur qui va voter "non". Par contre, un travailleur qui va voter "non" n'est pas forcément plus conscient qu'un travailleur qui n'a pas l'intention d'aller voter.
Les travailleurs qui vont voter "non" ne sont pas encore si nombreux. C'est vrai qu'ils sont souvent plus plus politisés que les abstentionnistes. Ils sont souvent ou sous l'influence du PC ou sous l'influence du FN : dans les deux cas, on est en meilleure situation pour discuter si l'on déclare qu'on va s'abstenir.