a écrit : 29 mai, le jour du référendum
Pour dire oui ou non à la Constitution européenne, les Français seront appelés aux urnes le dernier dimanche de mai, a annoncé Jacques Chirac vendredi.
a écrit :Les premières réactions
Par Libération.fr (d'après AFP)
vendredi 04 mars 2005 (Liberation.fr - 13:16)
Le camp du oui
Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a estimé qu'il s'agissait d'«une très bonne décision», soulignant que «trois mois de campagne, c'est exactement ce qu'il fallait». «Il est très important de faire de la pédagogie et d'expliquer pourquoi c'est notre intérêt de voter oui», a dit encore le président de l'UMP.
François Bayrou, président de l'UDF, estime également qu'il s'agit d'une «bonne date», «à la charnière du mois de mai et du mois de juin» qui répond à «l'attente de tous ceux qui voulaient une campagne profonde, honnête et complète, qui donne toute sa portée à la décision du peuple français».
Le camp du non
Pour Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France, le référendum aurait dû être organisé à la date initialement prévue. «La meilleure date aurait dû être, comme cela avait été annoncé par Jacques Chirac, le 3 octobre 2005, c'est-à-dire la date de l'entrée de la Turquie dans la négociation en Europe».
Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français, s'est félicitée de ce qu'«enfin», les Français soient informés de la date du référendum, tout en exigeant l'organisation de «débats contradictoires».
Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a souhaité dans un communiqué que la date retenue soit l'occasion pour les Français de faire un «beau cadeau» à leur «mère patrie» en refusant ce traité. «Le temps finalement laissé pour la campagne par le président de la République permettra au Front national d'exposer à nos concitoyens les raisons vitales de refuser la Constitution européenne», a-t-il ajouté.
Alain Krivine (Ligue communiste révolutionnaire) estime quant à lui que la date du 29 mai laisse «à peine le temps de faire connaître la malfaisance du projet». «Ce temps est d'autant plus court que, jusqu'à présent, les partisans d'un non anti-libéral sont quasiment exclus des médias. Cette échéance ne peut que nous encourager à redoubler d'efforts pour développer la campagne unitaire de toutes les forces anti-libérales pour un non de gauche.»
a écrit :Et dire qu'alors que les travailleurs essayent de relever la tête bientôt on ne parlera plus que de ce référendum...
a écrit :Les deux combats ne sont pas antinomiques mais complémentaires . Tu le sais bien et les militants syndicalistes passent 98% de leur temps à préparer le 18 et la suite et 2% aujourd'hui au combat pour le non...
a écrit :Il y a des priorités .
a écrit :plus des engueuladedans des comités féministes squelettiques rebaptisés "organisations de masse" par antiphrase sans doute, pour savoir s'il faut rajouter telle ligne ou telle autre dans un appel à une manif qui, en rassemblant moins de 3000 personnes ne peut être qualifiée de "succés", plus, plus...
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