Je n'ai pas regardé les docs précédents, ça me semblait plus sensationnaliste qu'autre chose. J'avais l'impression que c'était plutôt du genre "incrimination des pauvres" et non de la pauvreté.
Mais ce soir je lis dans le magazine télé "Proposé par Christophe Nick".
J'me dit "étonnant", c'est quand même l'auteur,avec pierre péan, de "TF1, Un Pouvoir". je ne l'ai pas lu mais Halimi s'y réfère dans "les nouveaux chiens de garde". Donc, je pense que ça doit être un bon ouvrage.
Et donc, je suis du coup intéressé par cette série de reportages.
Tout de même , je décide d'aller sur le net m'informer un peu plus sur christophe Nick. Et là je tombe sur :
a écrit :
Hardy, comme Lambert pour l'OCI, mais contrairement à Pablo et Franck, a profité du choc de 68 pour renforcer le pouvoir de la génération d'après guerre sur son organisation. Il estime de son devoir de tout faire pour préserver la révolution des aspirations à un autre mode de vie qui, mis à part quelques revendications essentielles (avortement, planning familial), ne servent qu'à détourner les travailleurs des « vrais problèmes»: la misère, l'exploitation des pauvres par les riches, etc. Depuis lors, Lutte ouvrière se situe hors temps. Quoi qu'il arrive sur terre, rien ne peut déboucher sur quoi que ce soit de positif tant que le parti n'aura pas parachevé la formation de dizaines de milliers de moines-soldats. Sortir de la clandestinité? Cela aboutirait, comme l'a dit Victor Serge, à « la corruption des leaders », à « s'installer dans une société » que l'ont feint « de combattre ».
Il est donc impératif que l'organisation dispose de moyens autonomes de s'autoperpétuer. Pour cela, les dirigeants de LO se sont lancés dans le business. Grâce à ses études scientifiques et à son savoir-faire d'organisateur, Hardy a créé à la fin de 1968 la SA Études et Publicité médico-pharmaceutiques (Epmed). En novembre 1971, puis en juillet 1973, il en a créé deux autres: Organisation Promotion Prospective Marketing (OPPM) , et Office privé de préparation à la propagande médico-pharmaceutique (OPPM elle aussi). « Trois sociétés spécialisées dans le recrutement, la formation et la prestation de services de visiteurs médicaux qui informent les médecins sur les médicamentS d'un industriel pour les inciter à les prescrire. » En 1980, ces trois sociétés se regroupent à la même adresse que l'imprimerie Rouvet, derrière l'actuelle Cité des sciences et de l'industrie. Une association s'y installe en 1983: l'Association des directeurs de réseau de visite médicale (Adrev). Pendant toute cette période, Hardy, sous son vrai nom de Robert Barcia, devient un interlocuteur du Syndicat national de l'industrie pharmaceutique, puissant lobby patronal, au point de se retrouver, après 1984, conseiller rétribué du syndicat. Extraordinaire double vie qui fait de Barcia un grand mondain dans l'un des cercles les plus puissants du CNPF, et, le soir, Hardy le bolchevique pur et dur! Les actionnaires et administrateurs de ces sociétés sont tous des dirigeants de LO, comme François Duburg - dont on découvre le vrai nom au registre du commerce: Maurice Schroedt.
Peu importe le circuit de l'argent. Peu importent la double vie, la duplicité: monter des entreprises performantes est une tradition révolutionnaire, une des techniques classiques de la IIIéme Internationale. Elle permit au génial Leopold Trepper d'organiser son Orchestre rouge pendant la Deuxième Guerre mondiale, comme au sinistre Eitingon de couvrir son réseau américain pour assassiner Trotski. Rien de nouveau donc. L'intérêt, dans l'affaire c'est de découvrir que les cadres de LO, grâce à ces sociétés, ont acquis une parfaite connaissance des mécanismes du marketing, du prospect, de la vente directe, de l'étude de marché et du métier de représentant.
Comment ne pas voir qu'en poussant en avant une jeune femme, mignonne, simple et franche, Arlette Laguiller, en la préférant à un vieux dirigeant lors des élections présidentielles, Hardy ne faisait qu'appliquer les techniques de séduction qu'il utilisait pour vendre les produits de Bayer, Hoechst, Roussel-Uclaf et autres géants du capitalisme international ?
LO n'existe aujourd'hui que par cette opération de communication.
Concernant le business de LO, ça m'a fait rire, étant donné que j'ai lu "la véritable histoire de lutte ouvrière".
, c'est très fort aussi. Electoralement parlant, on peut dire que c'est vrai, mais pas plus que pour le PS, les Verts , l'UMP ou le FN(10000 personnes le FN, 20% des suffrages)(LO 7000 personnes à la base je crois(j'parle pas de ceux qui votent les statuts mais d'un rayonnement un peu plus large), 5% des suffrages(moins plus récemment c'est vrai)). Donc LO à un rapport BASE_MILITANTE_SYMPATHISANTE/BASE_ELECTORALE plus important que le FN( LO 7000/1.5millions contre FN 10000/5millions pour les dernieres presid.) Donc LO c'est moins de la COM !a écrit : LO n'existe aujourd'hui que par cette opération de communication.

Alors soit NICK est malhonnete. Soit il est honnete mais a trop écouté VDT (partie de LCR bordeaux - ex LO).
Donc ça me dit tjs pas si le reportage va traiter intelligemment le problème des quartiers HLM.
Seront-ils décrit comme dangereux, ou comme en danger?
Tout ça pour dire que si vous regardez l'émission, faites moi savoir comment cela a été traité .
Car je ne peux malheureusement pas regarder la télé ce soir.