journée du 5 février

Message par françois marcel » 06 Fév 2005, 00:38

ok pour la fidel... j'y suis passé et j'ai dû confondre les cortèges.. ou en tous cas mêlre les JCR et les lycéens... mais je suis formel pour les o.s salariés.. damned !
et pour me faire pardonner une autre photo !


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Message par françois marcel » 06 Fév 2005, 00:50

une petite dernière


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Message par françois marcel » 06 Fév 2005, 01:13

et pis non, encore une.. la tête de gondole... le carré d'as, le fin du fin... et thibault ... car .. on ne sait pas de quoi demain sera fait...


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Message par Ottokar » 06 Fév 2005, 08:23

En passant devant le point fixe LO, Thibaut regardait droit devant lui, normal, il n'allait pas venir saluer Arlette, quand même. Mais j'ai trouvé qu'il faisait la gueule. Renfrogné, quoi. Des potes cheminots m'ont dit qu'à son arrivée place de la répu, il s'est fait siffler par des CGT. Ca n'a pas du lui plaire...
Sinon, ce qui m'a frappé, c'est que les cortèges de l'éducation étaient nettement moins nombreux qu'à la manif fonction publique, ce qui était compensé par d'autres puisqu'il y avait plus de monde. Il faut croire que les militants du privé sont venus, même si on ne voyait que peu de banderoles d'entreprise (Snecma, Peugeot, Renault...). A l'oeil, il devait y avoir moins de monde de chaque endroit, mais plus de boîtes et de lieux de travail représentés, ce qui fait plus de monde au total. Le cortège CFDT ne parlait que des 35 h, les CGT n'en parlaient quasiment pas. La CFTC était nombreuse.... pour la CFTC. Le coup du lundi de pentecôte, ça les touche eux aussi (c'est pélerinage !).
Ottokar
 
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Message par Le Balayeur » 06 Fév 2005, 15:43

Dans ma ville bonne mobilisation, et de plus nous avons eu droit a la viste du "camarades " françois hollande mais il tait en queu de manif et il ne la pas toute faite, enfinon s'en fout !
Sinon tete de manif CFDT ,bretagne obliges, il composes envoron 1 cinquième de la manif, ensuite cortege CGT le plus combatif qui representez lui un tiers de la manif puis venait la CFTC, FSU , SUD, FO et la CNT puis les orgas politiques dire s'il y avait plus de prives que du public peut etre pour exemple dans ma boite le 20 nous etions 350 dans notre cortege cgt la nous etions un peu plus de 100 donc moin de monde mais toute les boites du public commnaux, sncf,edf, impots,ptt etc..etait ensemble au meme moment pour le privé citroen et d'autres etait la et notamment de nombreuse personne venus seules chiffres de la manif : 15 a 20 000selon la cgt, 15 000 selon ouest france je pense que 10 000 serait le chiffres le plus realiste! en tout cas plus que le 20 et maintenant tous a Bruxelles pour le 19 ?????? :headonwall:
Le Balayeur
 
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Message par corto maltese 89 » 06 Fév 2005, 18:37

:wavey: A dijon,ou j'ai défilé avec les copains de lo,la participation était moyenne.Par contre,a auxerre,il y aurait eu un bon millier de manifestants.
corto maltese 89
 
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Message par DocStarrduck » 06 Fév 2005, 19:16

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Message par Valiere » 06 Fév 2005, 22:58

LA MOBILISATION MASSIVE DU 5 FEVRIER DOIT ETRE UN TREMPLIN ET NON UN POINT D’ORGUE

Personne ne peut contester le succès en termes de mobilisation des manifestations de ce samedi 5 février, qu’il s’agisse de la manifestation parisienne frisant avec les 100 000 participants ou de celles qui ont été organisées dans tout le pays.
La droite peut toujours essayer de minimiser l’ampleur du mouvement, elle a bien compris que le mécontentement social était généralisé.
Etre capable de jeter dans la rue toutes les organisations syndicales, il faut le faire, le gouvernement Chirac Raffarin et sa politique ont été capable par leur politique de rendre possible une telle convergence !
On peut évidemment regretter que les organisations syndicales aient évité de mettre en avant des mots d’ordre communs, leurs directions respectives avaient-elles d’ailleurs l’intention de tracer des perspectives ? On peut en douter !

Si la question de la constitution européenne et de son rejet nécessaire est une question essentielle et non secondaire ;
S’il faut que les militants syndicalistes conséquents continuent à se battre pour que toutes les centrales ouvrières décident comme l’a fait très récemment la CGT,
Il serait lourd de conséquences de faire de l’appel au non au projet de constitution une condition pour la réalisation de l’unité syndicale.
Aujourd’hui, n’est-il pas nécessaire, utile et indispensable que l’unité des syndicats se constitue :
- pour la défense des services publics et contre leur démantèlement
- contre le plan Fillon
- pour le retrait de tous les textes remettant en cause les acquis sociaux
- pour la défense de la sécurité sociale
- pour une augmentation substantielle et uniforme des salaires et des minima sociaux.

La mobilisation exceptionnelle par son ampleur doit ne pas être considérée comme un pont d’orgue mais un tremplin vers la grève générale et la manifestation centrale unitaire à Paris

Valière
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Message par Pélagiste » 07 Fév 2005, 20:26

Edito des bulletins LO - 07/02/05 :
a écrit :ET MAINTENANT ?

    Malgré les manifestations de samedi, le gouvernement continue comme si de rien n'était à imposer sa "réforme" de la loi des 35 heures. Le projet supprime les quelques avantages de la loi Aubry pour les travailleurs. Cette loi avait réduit l'horaire de travail, et encore pas pour l'ensemble des travailleurs. Elle imposait en même temps aux travailleurs la flexibilité des horaires, l'annualisation du temps de travail, le blocage des salaires, sans parler des subventions accordées aux patrons sous prétexte de compensation.
    La nouvelle loi une fois votée, les patrons garderont tous les avantages, et les travailleurs ne bénéficieront même pas de la réduction du temps de travail.
    Les ministres se relaient dans les radios et télévisions pour affirmer que le gouvernement ne reculera pas. Et de faire mine de s'étonner que l'on puisse manifester contre une "liberté supplémentaire" donnant aux travailleurs le droit de "travailler plus pour gagner plus". Comme si c'étaient les travailleurs qui avaient la liberté de choisir leur temps de travail ! On les obligera à travailler plus mais pour gagner à peine plus car, pour beaucoup de travailleurs, les heures supplémentaires ne seront même plus payées comme telles, ou seulement à 10 % de plus au lieu de 25 %.
    Cette nouvelle loi est une attaque crapuleuse contre les travailleurs. Une de plus. Sous les coups des patrons et des gouvernements, la condition ouvrière ne cesse de se dégrader. Le pouvoir d'achat baisse même pour ceux qui conservent leur emploi. Il s'effondre pour tous ceux qui n'ont qu'un emploi précaire mal payé. Pendant que les salaires sont bloqués, les prélèvements continuent à augmenter : les impôts, la Sécurité sociale, les mutuelles. La pauvreté s'accroît même pour ceux qui travaillent et, à plus forte raison, pour ceux qui n'arrivent pas à sortir du chômage. Depuis plus de vingt ans, quel que soit le gouvernement, la part des salariés ne cesse de diminuer par rapport à la part du patronat.
    On ne peut pas tolérer que cela continue ! Il est évident qu'une seule journée de manifestations ne suffira pas à arrêter le gouvernement et le patronat.
    Le soir des manifestations, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a annoncé "qu'on va discuter dans les entreprises des suites à donner au mouvement". Mais pourquoi n'y a-t-il pas de propositions claires ? Pourquoi les syndicats ne proposent-ils pas un plan de lutte de façon à ce que les travailleurs sachent quelles sont les étapes suivantes pour entraîner ceux qui aujourd'hui hésitent encore ? Pourquoi n'est-il question, après le 5 février, que de journées d'action par corporation, dans l'Education nationale par exemple ou dans la métallurgie ?
    Mais, par-delà les corporations, tous les travailleurs ont les mêmes problèmes : salaires insuffisants, menaces de précarité et de chômage. Ce sont les salaires qui doivent augmenter, pas les horaires ! C'est sur les profits qu'il faut prendre de quoi préserver l'emploi et le pouvoir d'achat !
    Le porte-parole du gouvernement a affirmé, avec un mépris condescendant, qu'il n'a pas été surpris par les manifestations dont il aurait prévu le nombre de participants. Et Raffarin d'ajouter qu'il est normal que les manifestants expriment leur désaccord mais que cela n'empêchera pas le gouvernement de continuer !
    Eh bien, il faut que tous ces gens n'aient pas affaire seulement à des manifestations dont ils peuvent penser qu'elles seront sans lendemain. Il faut qu'une véritable crise sociale leur éclate à la figure. En 1995, malgré sa superbe, Juppé avait été obligé de reculer devant les cheminots. Il faudrait une mobilisation semblable, mais à une autre échelle, avec non pas une seule corporation mais l'ensemble du monde du travail. C'est seulement par une réaction collective ample, explosive, incontrôlable, que les travailleurs pourront faire taire ces ministres cyniques, larbins du Medef, stopper les coups qui sont portés contre leurs conditions d'existence et arrêter la chute dans la pauvreté.

    Arlette Laguiller
Pélagiste
 
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Message par Valiere » 08 Fév 2005, 08:52

a écrit :Eh bien, il faut que tous ces gens n'aient pas affaire seulement à des manifestations dont ils peuvent penser qu'elles seront sans lendemain. Il faut qu'une véritable crise sociale leur éclate à la figure. En 1995, malgré sa superbe, Juppé avait été obligé de reculer devant les cheminots. Il faudrait une mobilisation semblable, mais à une autre échelle, avec non pas une seule corporation mais l'ensemble du monde du travail. C'est seulement par une réaction collective ample, explosive, incontrôlable, que les travailleurs pourront faire taire ces ministres cyniques, larbins du Medef, stopper les coups qui sont portés contre leurs conditions d'existence et arrêter la chute dans la pauvreté.


=D>

Maintenat aux révolutionnaires de prendre des initiatives dans les syndicats et au-delà pour aider à l'émergence d'une mobilisation répondant aux enjeux.
Valiere
 
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