sauvons l'Ile de Groix

[michelangela]

Ile de Groix : danger aux boues

Afin de permettre la sortie des frégates de la DCN (direction des constructions navales, ex-arsenal de Lorient), il faudra extraire 300.000 m3 de vase du port militaire lorientais. Ces boues sont toxiques en métaux lourds, produits chimiques et résidus d’antifouling (peinture de la coque immergée d'un bateau) particulièrement nocifs, utilisés par la DCN, et souvent dans la plus grande discrétion.

Une enquête d'utilité publique est en cours concernant les habitants de Groix, Lorient et Ploemeur (Pourquoi pas Gâvres et Larmor-Plage ?). La direction de la DCN propose d'immerger, une fois de plus, ces boues dans les Courreaux de Groix. C'est la solution la moins coûteuse, mais la plus risquée pour l'environnement. A Groix, huitres et moules sonr produites en pleine mer, la pêche cotière est active autour de l'île et les conséquences pour le tourisme groisillon reste à déterminer...

Le conseil municipal de Plomeur (PS-PCF) et celui de Lorient (PS-PCF-Verts et UDB) se sont prononçés pour la solution DCN contrairement à celui de Groix.

Face au complexe militaro-industriel de la DCN, les élus de gauche (à l'exception d'une élue verte et d'un élu UDB) ont opté pour le réalisme économique, les notions de compétivité et de rentabilité. Une fois de plus, les préoccupations environnementales passent au second plan.

De toute façon, les avis des conseils municipaux sont consultatifs, c'est le Préfet qui tranche, et nous ne nous faisons pas d'illusion sur sa décision, à moins qu'une mobilisation populaire vienne contrarier les plans de la direction de la DCN et du Préfet. Les boues doivent être traitées à terre, ne nous laissons pas faire !

Ange Le Sar



http://ile-de-groix.info/article.php3?id_article=3064

pétition en ligne


NON à la pollution de notre avenir!

[Groix] Les dragages « d'entretien » nécessaires au lancement des frégates de la DCN concernent 30.000 tonnes de sédiments tous les 2 à 3 ans pendant 10 ans. L'élimination de ces boues polluées peut se faire par immersion, ou par traitement à terre, comme aux Pays-bas.

On nous impose l'immersion car le coût en est moindre à court terme, n'étant pas pris en compte les coûts écologiques et sanitaires.

Voyons les risques prévisibles
Ces boues polluées à la limite du seuil autorisé aujourd'hui, seront la nourriture des poissons que nous mangeons. Aucune analyse précise n'a encore été réalisée sur l'absorption des substances toxiques par la faune existante. Nous savons que des algues vertes apparaissent sur le littoral, mais nous n'avons aucune information sur les moules et huîtres « sentinelles » mises en place pour détecter un éventuel désastre.

Va-t-on interdire aux marins la vente de leur pêche ? Ceux-ci sont déjà pénalisés par la disparition des espèces. Ils n'accepteront pas de l'être davantage, suspectés de ramener dans leurs filets des soles ou des langoustines chargées de mercure, de plomb ou d'arsenic, sans compter les risques bactériologiques encourus et non mesurés.

Personne ne voudra mettre en péril sa santé en consommant des aliments douteux, ni séjourner sur notre île où les bains de soleil seront obligatoirement jumelés avec des bains de boues toxiques.

La catastrophe de l'Erika est encore bien proche dans nos mémoires. NOUS REFUSONS DE VIVRE UN NOUVEAU DRAME ECOLOGIQUE qui menace le patrimoine maritime.

Pour cela nous refusons
L'IMMERSION DES BOUES DE DRAGAGE et demandons
UNE ACTION CONCERTEE AVEC LES ELUS
en signant massivement une pétition de refus.



SIGNEZ LA PETITION CI-DESSOUS !

http://ile-de-groix.info/article.php3?id_article=3064