a écrit :Votre contradiction me parait bien péremptoire.
L'hydrogénation d'acides gras polyinsaturés qui nous intéresse conduit à des acides gras monoinsaturés (qui n'ont perdu qu'une double liaison sur plusieurs),
a écrit :J'espère que l'explication antérieurement fournie apparaîtra plus claire maintenant.
a écrit :Dans la réalité, écrire 'H+' est une commodité d'écriture car :
1) il s'agit d'une solution aqueuse, soumise, donc, à une agitation permanente avec une succession de ruptures et de rétablissements de la liaison acide faible ( H+ <-> ion '-' de proximité ).
a écrit :Lorsque j'ai écrit "atomes polarisés H+" (et non "atomes H+" comme vous l'indiquez), c'est ce que j'ai voulu signifier et qui me paraît mieux suggérer la réalité du nuage électronique gravitant autour du noyau du proton dans une telle configuration de liaison acide faible.
(Matrok @ vendredi 17 décembre 2004 à 14:12 a écrit :a écrit :J'espère que l'explication antérieurement fournie apparaîtra plus claire maintenant.
Ben... non.a écrit :Dans la réalité, écrire 'H+' est une commodité d'écriture car :
1) il s'agit d'une solution aqueuse, soumise, donc, à une agitation permanente avec une succession de ruptures et de rétablissements de la liaison acide faible ( H+ <-> ion '-' de proximité ).
Sauf que l'hydrogénation catalytique des graisses ne se fait pas du tout en solution aqueuse, mais par catalyse hétérogène, c'est à dire à haute température (la graisse étant liquide) en présence d'un catalyseur inorganique (souvent du nickel supporté d'après mes recherches sur Google, bref un solide) et de dihydrogène (gaz). Aucun ion H+ n'intervient dans le mécanisme de cette réaction !a écrit :Lorsque j'ai écrit "atomes polarisés H+" (et non "atomes H+" comme vous l'indiquez), c'est ce que j'ai voulu signifier et qui me paraît mieux suggérer la réalité du nuage électronique gravitant autour du noyau du proton dans une telle configuration de liaison acide faible.
L'expression "atomes H+" apparaît 2 fois dans le texte que tu cites. L'atome d'hydrogène est plus électropositif que le carbone donc dans une chaîne carbonnée il est toujours "polarisé H+", mais il est plus électronégatif que le nickel : lors de la réaction catalytique, ce sont des atomes H liés au Ni qui réagissent, c'est à dire des "atomes polarisés H-".
Enfin la liaison entre le carbone et l'hydrogène dans la chaîne carbonnée d'un corps gras n'est pas une liaison acide faible, mais une liaison covalente. Elle est polarisée certes, mais son caractère ionique est plutôt faible.
Bon, je ne cherche pas à pinailler (juste un peu), mais c'est que ce problème m'intéresse, et que je voudrais bien comprendre comment on finit par se retrouver avec des chaînes grasses contenant des doubles liaisons trans. Le peu que je connais des mécanismes d'hydrogénation et de déshydrogénation catalytiques ne me permet pas de le comprendre.
Pour éviter que ces discussions chimiques et grasses ne salissent trop ce beau forum bien propre, la suite en message perso.
Effectivement, nous n'évoquons pas les mêmes sujets.
Considérant la molécule d'acide gras, soit nous nous situons dans le contexte aqueux de la digestion alimentaire, soit nous nous situons dans le contexte de sa transformation industrielle qui est très différent de celui qui intéresse le lecteur consommateur dans le cadre du présent sujet se rapportant aux effets des graisses alimentaires.
L'expression "atomes H+" est effectivement incorrecte. Les erreurs sont hélas fréquentes dans les articles à caractère non scientifique.
"Enfin la liaison entre le carbone et l'hydrogène dans la chaîne carbonnée d'un corps gras n'est pas une liaison acide faible, mais une liaison covalente. Elle est polarisée certes, mais son caractère ionique est plutôt faible."
Certes... mais la liaison que j'évoquais "( H+ <-> ion '-' de proximité )" n'est pas la liaison de covalence mais la laision de la fonction acide en équilibre avec son sel dans le système digestif.
"ce problème m'intéresse, et que je voudrais bien comprendre comment on finit par se retrouver avec des chaînes grasses contenant des doubles liaisons trans. Le peu que je connais des mécanismes d'hydrogénation et de déshydrogénation catalytiques ne me permet pas de le comprendre."
Il s'agit donc d'un tout autre sujet qui traîte des différents types d'hydrogénation des différentes molécules d'acide gras polyinsaturés, ce qui, assurément, sort du présent sujet.
- justedepassage
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(justedepassage @ vendredi 17 décembre 2004 à 05:33 a écrit :...
1) il s'agit d'une solution aqueuse, soumise, donc, à une agitation permanente avec une succession de ruptures et de rétablissements de la liaison acide faible ( H+ <-> ion '-' de proximité ).
...
(Nadia @ vendredi 17 décembre 2004 à 16:50 a écrit :(justedepassage @ vendredi 17 décembre 2004 à 05:33 a écrit :...
1) il s'agit d'une solution aqueuse, soumise, donc, à une agitation permanente avec une succession de ruptures et de rétablissements de la liaison acide faible ( H+ <-> ion '-' de proximité ).
...
J'ai pas trop bien suivi les derniers messages, mais ya deux choses qui me gènent :
a ) des ions H+ :blink: késako ? Ya des protons qui se promènent ? :huh: C'est pas plutôt des H3O2+ ?
b ) les acides gras, bien qu'ils s'appellent "acides", n'en sont pas moins gras, et toute ménagère (ou ménager) avisé sait pertinamment que mettre du gras dans de l'eau c'est pas facile et en fait ça ne veut vraiment pas. Ou alors faut rajouter du jaune d'oeuf, mais si on regarde à la loupe binoculaire, ben on verra encore ces satanées gouttelettes de gras dans l'eau (ou vinaigre), ou l'inverse (gouttelettes d'eau dans huile).
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