de plus, si certains se sont appauvris, d'autres s'enrichissent qui augmentent leur consommation. Quand on dit que la production augmente, cela ne signifie pas que la conso par tête augmente. c'est une moyenne, et ça dépend des individus.
Par ailleurs, quand la productivité (qualité, rendement par rapport au nombre d'emploi, aux dépenses etc.) augmente, la production (quantité) n'augmente pas forcément proportionnellement. La rentabilité peut augmenter seule. On a une équation du type x= a . b et quand tu augmente a, x augmente aussi, sans que b ait besoin d'augmenter.
En outre, si la production en quantité diminue, la masse d'argent peut augmenter dans l'ensemble parce que la France produit maintenant davantage de produits à haute valeure ajoutée (on gagne donc plus, même si on ne vend pas tant). A ce moment-là, il serait faux de dire que la production a augmenté, ce serait plutôt les profits possibles qui augmentent, la valeur de la production et non la quantité de produits.
Enfin, les chiffres donnés par le ministère des affaires étrangères en 2000 plaçaient la France au second rang mondial des pays en terme d'investissements étrangers. c'était donc l'un des pays qui sortaient le plus d'argent de son territoire (d'où des délocalisations). Du coup, ça ne m'étonnerait pas que les chiffres avancés par Le Monde - journal d'Etat créé en 1945 dans le but de "mieux expliquer" au peuple la politique gouvernementale et ainsi d'éviter qu'il ne vote aux extrêmes (=trauma de la seconde guerre mondiale et des menaces staliniennes) - de moins de 5% des emplois perdus du fait de délocalisations soit faux. Les journalistes aiment les simplifications qui permettent à leur article de rentrer dans les colonnes qui leur sont imparties. Tout se passe alors comme si, voyant mon "a" de l'équation sus citée augmenter, les journalistes en déduisent que x augmente. C'est faux, il suffit que b soit négatif pour que x diminue...