a écrit :Pas plus que les progrès techniques, les délocalisations ne sont, en elles-mêmes, la cause des licenciements
Les délocalisations, tout comme les progrès techniques, sont associés, dans l’esprit de bien des travailleurs, aux licenciements, comme par une relation de cause à effet qu’il serait impossible de contourner. D’où le réflexe des replis localistes : protégeons-nous des licenciements en interdisant aux capitalistes de délocaliser, voire d’investir des capitaux « français » à l’étranger. Le PC s’en fait le porte-parole politique. Dans un projet de loi « visant à instaurer des mesures d’urgence contre les délocalisations » déposé à l’Assemblée nationale en février 2004, Gremetz refuse que « les délocalisations menacent le potentiel productif de la France » et, pour s’y opposer, renoue avec ses anciennes amours du « il faut produire et créer français »…
Mais il ne faut pas compter faire tourner la roue de l’histoire à l’envers. Les délocalisations, en contribuant à industrialiser de nouvelles régions, en y introduisant les technologies les plus modernes, en permettant à une nouvelle classe ouvrière de s’y développer, sont un important élément de progrès pour l’humanité toute entière. De nouveaux moyens de production et d’échange sont créés qui permettraient de satisfaire de nouveaux besoins, d’améliorer de façon considérable des conditions de vie de millions d’êtres humains.
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