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Message Publié : 21 Oct 2004, 07:27
par pelon
Donc je vois maintenant des militants d'EG se réclamer de la République. Je n'ai pas souvenir de cela dans les années 60, 70, 80 mais je peux me tromper. J'aimerais bien retrouver les traces du début de ce phénomène. Je crois me souvenir d'une tendance dans la LCR animée par Morvan qui est passé avec armes (un canif ?) et bagages (?) chez Chevènement avant que l'expérience de ce dernier fasse long feu. Il y a aussi l'évolution du PT de ces dernières années mais je ne sais pas quand cela a commencé. Est-ce postérieur à la candidature Chevènement de 2002 ? Si vous avez des éléments, vous pouvez les donner sur ce fil.

Message Publié : 21 Oct 2004, 08:56
par Valiere
L'OCI mamgré les dénégations de CPS dans les années antérieures à 68 dans le cadre de la défense des Ecoles Normales et IPES...
Donc l'OCI défendait déjà la république et les acquis, elle luttait contre la déqualification de la jeunesse tout en maintenant un discours parallèle très anti capitaliste.

Message Publié : 21 Oct 2004, 09:42
par Valiere
Il me faudrait rechercher dans les textes relatifs aux comités de défense des Ecoles Normales...
Je je ferais...

Message Publié : 21 Oct 2004, 21:36
par pelon
(Valiere @ jeudi 21 octobre 2004 à 09:56 a écrit : L'OCI mamgré les dénégations de CPS dans les années antérieures à 68 dans le cadre de la défense des Ecoles Normales et IPES...
Donc l'OCI défendait déjà la république et les acquis, elle luttait contre la déqualification de la jeunesse tout en maintenant un discours parallèle très anti capitaliste.
Non, je ne me souviens pas avoir lu dans les textes de l'OCI une défense de la République. Au pire, ce serait au détour d'un texte mais ce n'était pas un mot d'ordre comme c'est le cas aujourd'hui.

Message Publié : 21 Oct 2004, 21:48
par Valiere
Ce n'est pas explicite mais la défense des EN, des IPES, des Cours complémentaires entrent dans le cadre de la défense de structures créées par la

Message Publié : 21 Oct 2004, 21:50
par Valiere
Ce n'est pas explicite mais la défense des EN, des IPES, des Cours complémentaires entrent dans le cadre de la défense de structures créées par la république...Le glissement entre 70 et maintenant n'est pas une révision totale, c'était inscrit dans la politique d'alors!
Il ne s'agissait pas de mener des batailles pour des revendications offensives mais de défendre.

Message Publié : 21 Oct 2004, 22:38
par pelon
(Valiere @ jeudi 21 octobre 2004 à 22:50 a écrit : Ce n'est pas explicite mais la défense des EN, des IPES, des Cours complémentaires entrent dans le cadre de la défense de structures créées par la république...Le glissement entre 70 et maintenant n'est pas une révision totale, c'était inscrit dans la politique d'alors!
Il ne s'agissait pas de mener des batailles pour des revendications offensives mais de défendre.
Dans ton raisonnement, il y a quelque chose de vicié. Toute défense d'un acquis est celle d'un acquis de la République puisqu'il a été obtenu, forcément, sous la République. Dans ces conditions, toutes les régressions sont aussi à mettre sur le dos de la République.
Non, Valière, tu défends bien ton morceau mais cette défense de la République n'existait pas chez les trotskystes jusque dans les années 80 (sauf erreur de ma part mais il faudra me donner des textes) et semble être une nouveauté.
Et avec des arguments qui, s'ils étaient repris par des trotskystes anglais, les ferait défendre la monarchie constitutionnelle au nom de tous les acquis que ... les travailleurs ont arraché.

Message Publié : 22 Oct 2004, 07:56
par Valiere
Certains acquis ne sont que la résultante d'un rapport de force circonstanciés qu'aujourd'hui la bourgeoisie veut arracher...Sur la question des écoles normales, il lui fallait rentabiliser et fermer ces bâtisses d'hussards noirs!

Message Publié : 10 Nov 2004, 20:55
par justedepassage
(pelon @ jeudi 21 octobre 2004 à 07:27 a écrit : Donc je vois maintenant des militants d'EG se réclamer de la République. Je n'ai pas souvenir de cela dans les années 60, 70, 80 mais je peux me tromper. J'aimerais bien retrouver les traces du début de ce phénomène. Je crois me souvenir d'une tendance dans la LCR animée par Morvan qui est passé avec armes (un canif ?) et bagages (?) chez Chevènement avant que l'expérience de ce dernier fasse long feu. Il y a aussi l'évolution du PT de ces dernières années mais je ne sais pas quand cela a commencé. Est-ce postérieur à la candidature Chevènement de 2002 ? Si vous avez des éléments, vous pouvez les donner sur ce fil.


L'actualité m'amène à vouloir intervenir brièvement dans le cadre du sujet que vous avez ouvert.

Le gouvernement envisage une privatisation partielle du groupe nucléaire Areva
( LE MONDE | 10.11.04 | 14h06 )

Si les cinq premières républiques ne militent pas précisément en faveur de leurs constitutions respectives, il n'en demeure pas moins vrai que toute structuration de société doit nécessairement répondre à des exigences de République universelle par essence (chose publique, chose universelle).
Nombre de questions de société engagent ou impliquent l'ensemble de la collectivité sur des critères de coexistence ou règles de vie commune fondées sur des principes de liberté, d'égalité réfléchie de droits et de devoirs... au dessus de tout parti, fût-il idéal, de tout lobby et de toute structure interchangeable.

J'emploie à dessein une terminologie forte ( "doit nécessairement", "exigences" ). En effet, l'abolition de la peine de mort, les assurances (pour réparations) collectives contre les risques non assumables par quelque organisation que ce soit, comme les tremblements de terre, éruptions volcaniques, errements de l'homme (OGM, nucléaire...), etc... sont nécessairement uniquement assumables par la collectivité, le public. Ils sont donc bien du ressort de la République.

Une hiérarchie apparaît, ici, évidente. Les devoirs républicains que les citoyens doivent assumer sont au dessus des partis et des lobbies. Ils devraient répondre aux exigences que la Charte des droits de l'Homme définit de manière intemporelle. La République se situe au dessus des états, idéalement au dessus des nations (dans son acception "universelle"), elle implique la définition de ses devoirs.

Dans le triste exemple que l'actualité nous apporte, Areva ne doit pas être privatisée, les capitaux privés ne permettent pas d'assumer les risques que l'activité comporte.