
LE RAPPORT THELOT - SYNTHESE
« inscrire l’École de la Nation dans l’horizon européen pour favoriser la citoyenneté européenne et contribuer à l’émergence d’une société de la connaissance ; s’adapter à l’incertitude des besoins futurs de l’économie et de la société ; réussir la formation tout au long de la vie, en améliorant son articulation avec la formation initiale. »
p. 15
« Quel sens donner à cette grande ambition ? Elle se concrétise dans les exigences suivantes : éduquer, instruire, intégrer et promouvoir. L’École doit rendre l’acte pédagogique possible et apprendre à vivre ensemble dans notre société démocratique et républicaine. Elle doit à la fois assurer l’acquisition par tous les élèves d’un socle commun des connaissances, compétences et règles de comportement indispensables et s’adapter à leur diversité. Il faut qu’elle soit juste, qu’elle tende vers l’égalité des chances et la pluralité des excellences. »
id.
« le socle commun des indispensables pourrait comprendre les fonctions primordiales suivantes : lire, écrire, maîtriser la langue et les discours, compter, connaître les principales opérations mathématiques, s’exprimer (y compris en anglais de communication internationale), se servir de l’ordinateur, vivre ensemble dans notre République. »
p. 16
« Les apprentissages seraient personnalisés afin que tous les élèves parviennent à maîtriser le socle commun des indispensables. Les pratiques pédagogiques et les temps d’apprentissage seraient adaptés aux besoins des élèves. Cette personnalisation se concrétiserait notamment dans des parcours d’élèves qui, après le cycle constitué des années de petite et moyenne sections de maternelle, se dérouleraient au cours des trois cycles de la scolarité obligatoire : cycle d’apprentissage de base (par exemple grande section de maternelle, cours préparatoire et cours élémentaire 1) ; cycle d’approfondissement (par exemple cours élémentaire 2, cours moyen 1 et 2 ainsi que la classe de 6e) ; cycle de diversification (par exemple 5e, 4e et 3e de collège).
id.
« La maîtrise des indispensables devrait être une condition du passage d’un cycle à l’autre ; celle des autres enseignements fondamentaux communs serait sanctionnée à la fin du collège. »
id.
« Les établissements placés dans des situations très difficiles ont besoin de réponses spécifiques. Il ne faut pas hésiter à recourir à des procédures exceptionnelles permettant d’y créer les conditions qui, encore plus qu’ailleurs, sont indispensables au succès : constitutions d’équipes pédagogiques motivées et stables, pratiques d’enseignement et de suivi adaptées, collaboration avec les partenaires de l’École. »
p. 19
« le renforcement de l’action éducative, qui pourrait se traduire par la création d’un conseil de la communauté éducative où soient impliqués tous les partenaires de la communauté éducative, qu’ils soient enseignants, éducateurs, parents et élèves, et, dans le second degré, d’une direction de la vie éducative »
p. 20
« le développement de la collégialité des pratiques pédagogiques, qui serait facilité par la création d’un conseil pédagogique auquel s’ajouterait, dans le second degré, une direction des études »
id.
« l’instauration de plages horaires hebdomadaires où tous les élèves seraient accompagnés, en complément des cours, pour les aider à maîtriser réellement ce qu’ils doivent savoir »
id.
« l’accroissement de la capacité d’action de l’établissement et de ses responsables : elle serait notamment permise par une distribution des moyens dont une part dépendrait des caractéristiques de ses élèves et une autre de ses projets ; elle serait formalisée dans un contrat tripartite, signé par l’établissement, l’autorité académique et la collectivité territoriale ; elle doit s’accompagner d’un développement de l’évaluation des établissements eux-mêmes et de leurs personnels »
id.
« le service de l’enseignant du XXIe siècle devrait explicitement inclure, outre la mission, fondamentale, de l’enseignement, d’autres missions telles que le suivi des élèves, les relations avec les parents, le travail en équipe, etc. Cette nouvelle organisation implique un allongement du temps de présence dans l’établissement scolaire pour les professeurs des lycées et collèges, allongement à prendre en compte dans leur rémunération ; la mesure s’appliquerait à tous les jeunes recrutés et serait proposée au choix aux autres enseignants. »
p. 20
« des professeurs mieux recrutés et mieux formés :
- mieux recrutés, grâce à un concours qui se passerait en deux temps, le premier validant notamment des compétences disciplinaires et le second validant, après formation, des compétences professionnelles avérées ; par ailleurs, il serait utile de faire davantage appel à des professionnels venant d’autres horizons ;
- mieux formés : la formation professionnelle initiale en IUFM serait organisée sur deux ans et fondée sur l’alternance, en privilégiant la présence dans les classes et les établissements. »
id.
« les entreprises et l’École devraient se rapprocher davantage pour favoriser la découverte des métiers dès le collège, construire des voies de formation professionnelle fondées sur l’alternance et améliorer l’insertion professionnelle des jeunes. »
p. 21
« inscrire l’École de la Nation dans l’horizon européen pour favoriser la citoyenneté européenne et contribuer à l’émergence d’une société de la connaissance ; s’adapter à l’incertitude des besoins futurs de l’économie et de la société ; réussir la formation tout au long de la vie, en améliorant son articulation avec la formation initiale. »
p. 15
« Quel sens donner à cette grande ambition ? Elle se concrétise dans les exigences suivantes : éduquer, instruire, intégrer et promouvoir. L’École doit rendre l’acte pédagogique possible et apprendre à vivre ensemble dans notre société démocratique et républicaine. Elle doit à la fois assurer l’acquisition par tous les élèves d’un socle commun des connaissances, compétences et règles de comportement indispensables et s’adapter à leur diversité. Il faut qu’elle soit juste, qu’elle tende vers l’égalité des chances et la pluralité des excellences. »
id.
« le socle commun des indispensables pourrait comprendre les fonctions primordiales suivantes : lire, écrire, maîtriser la langue et les discours, compter, connaître les principales opérations mathématiques, s’exprimer (y compris en anglais de communication internationale), se servir de l’ordinateur, vivre ensemble dans notre République. »
p. 16
« Les apprentissages seraient personnalisés afin que tous les élèves parviennent à maîtriser le socle commun des indispensables. Les pratiques pédagogiques et les temps d’apprentissage seraient adaptés aux besoins des élèves. Cette personnalisation se concrétiserait notamment dans des parcours d’élèves qui, après le cycle constitué des années de petite et moyenne sections de maternelle, se dérouleraient au cours des trois cycles de la scolarité obligatoire : cycle d’apprentissage de base (par exemple grande section de maternelle, cours préparatoire et cours élémentaire 1) ; cycle d’approfondissement (par exemple cours élémentaire 2, cours moyen 1 et 2 ainsi que la classe de 6e) ; cycle de diversification (par exemple 5e, 4e et 3e de collège).
id.
« La maîtrise des indispensables devrait être une condition du passage d’un cycle à l’autre ; celle des autres enseignements fondamentaux communs serait sanctionnée à la fin du collège. »
id.
« Les établissements placés dans des situations très difficiles ont besoin de réponses spécifiques. Il ne faut pas hésiter à recourir à des procédures exceptionnelles permettant d’y créer les conditions qui, encore plus qu’ailleurs, sont indispensables au succès : constitutions d’équipes pédagogiques motivées et stables, pratiques d’enseignement et de suivi adaptées, collaboration avec les partenaires de l’École. »
p. 19
« le renforcement de l’action éducative, qui pourrait se traduire par la création d’un conseil de la communauté éducative où soient impliqués tous les partenaires de la communauté éducative, qu’ils soient enseignants, éducateurs, parents et élèves, et, dans le second degré, d’une direction de la vie éducative »
p. 20
« le développement de la collégialité des pratiques pédagogiques, qui serait facilité par la création d’un conseil pédagogique auquel s’ajouterait, dans le second degré, une direction des études »
id.
« l’instauration de plages horaires hebdomadaires où tous les élèves seraient accompagnés, en complément des cours, pour les aider à maîtriser réellement ce qu’ils doivent savoir »
id.
« l’accroissement de la capacité d’action de l’établissement et de ses responsables : elle serait notamment permise par une distribution des moyens dont une part dépendrait des caractéristiques de ses élèves et une autre de ses projets ; elle serait formalisée dans un contrat tripartite, signé par l’établissement, l’autorité académique et la collectivité territoriale ; elle doit s’accompagner d’un développement de l’évaluation des établissements eux-mêmes et de leurs personnels »
id.
« le service de l’enseignant du XXIe siècle devrait explicitement inclure, outre la mission, fondamentale, de l’enseignement, d’autres missions telles que le suivi des élèves, les relations avec les parents, le travail en équipe, etc. Cette nouvelle organisation implique un allongement du temps de présence dans l’établissement scolaire pour les professeurs des lycées et collèges, allongement à prendre en compte dans leur rémunération ; la mesure s’appliquerait à tous les jeunes recrutés et serait proposée au choix aux autres enseignants. »
p. 20
« des professeurs mieux recrutés et mieux formés :
- mieux recrutés, grâce à un concours qui se passerait en deux temps, le premier validant notamment des compétences disciplinaires et le second validant, après formation, des compétences professionnelles avérées ; par ailleurs, il serait utile de faire davantage appel à des professionnels venant d’autres horizons ;
- mieux formés : la formation professionnelle initiale en IUFM serait organisée sur deux ans et fondée sur l’alternance, en privilégiant la présence dans les classes et les établissements. »
id.
« les entreprises et l’École devraient se rapprocher davantage pour favoriser la découverte des métiers dès le collège, construire des voies de formation professionnelle fondées sur l’alternance et améliorer l’insertion professionnelle des jeunes. »
p. 21