Le PCF compte sur l'Europe pour se refaire une san

[Barikad]

C'est indeniable, que Fabius cherche à reconstruire, autour de lui, feue la gauche plurielle. Le PCF se declare pret jouer son role. Je ne souhaitent pas que l'on participe à cette mascarade. Ceci dit, on verra dans un an ou on en sera.

[pelon]

De Villiers se pose comme le chef de file du "NON de droite" et considère que son alter ego pour le "NON de gauche" sera Fabius. Le problème, c'est que cela risque d'être aussi le cas des médias qui considèrent Fabius comme un possible futur président. La campagne risque donc d'être passionnante pour les travailleurs. Deux démagogues ne pensant qu'à leur carrière vont être les représentants du NON :

 
A l'occasion de l'université d'été du MPF, qui se tient à La Baule ce dimanche
Villiers se pose en chef de file du non à droite
Philippe de Villiers lancera demain la Coordination européenne du non à la Constitution européenne, lors de l'université d'été du Mouvement pour la France (MPF), qui se tiendra à La Baule (Loire-Atlantique). Une dizaine de députés européens étrangers, appartenant à son groupe «Indépendance et Démocratie» à Strasbourg, participeront aux débats. L'élu de Vendée mènera de pair la campagne pour le non au Traité européen, et le non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, au motif que les deux questions sont «intimement liées».

Sophie Huet
[11 septembre 2004]

Après le résultat décevant obtenu par ses listes «Changeons d'Europe» aux élections européennes du 13 juin (7% des voix, et 3 sièges seulement au Parlement de Strasbourg), Philippe de Villiers entend prendre sa revanche à l'occasion du référendum sur la Constitution européenne, prévu au second semestre 2005.

Se considérant comme «le chef de file du non à droite», le président du Mouvement pour la France (MPF) s'apprête à faire activement campagne, en France, mais aussi à Londres, à Varsovie, à Athènes ou à Prague. «Euro-souverainistes de tous les pays, unissons-nous» : tel est le mot d'ordre que va marteler Philippe de Villiers, ce dimanche. «L'idée est de faire campagne commune et de nous entraider», explique-t-il.

Le président du MPF est persuadé que si, en France, «le peuple vote, il votera non», et il prévoit déjà que «le non va l'emporter, ce qui constituera une secousse politique énorme». L'élu de Vendée s'est d'ailleurs félicité avec ironie du «non, sauf si» émis jeudi soir sur France 2 par Laurent Fabius. «Sa conversion à l'Europe des nations prendra encore du temps, mais on le sent en convalescence du virus européiste, dont il acceptait jusqu'à présent le poison (...). Je me réjouis d'avoir un vis-à-vis, en quelque sorte un voisin de palier !» a-t-il lancé, visiblement satisfait de voir grossir les rangs des partisans du non, quelles que soient leurs motivations. «Pour le non, il y aura Fabius à gauche et Villiers à droite», pronostique l'intéressé, qui mise sur une usure électorale du Front national.

Il y a six mois, pendant la campagne des élections régionales, Villiers avait tendu la main au chef de file des souverainistes de l'UMP, Nicolas Dupont-Aignan. Lequel est resté sourd à ses avances. Échaudé par l'expérience, l'élu de Vendée fera désormais cavalier seul. «Nicolas Dupont-Aignan est le partisan du non dans le parti du oui. C'est une situation très inconfortable», lâche Villiers.

Flatté que le futur président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, lui ait téléphoné, au même titre que François Bayrou, avant de se rendre à l'université de l'UMP à Avoriaz, le président du MPF se réjouit que «le premier acte politique de Nicolas Sarkozy ait été d'enterrer l'UMP, parti unique». «Il m'a appelé pour me dire : «Tu es mon partenaire.» Ce n'était pas seulement une démarche de courtoisie. C'est parce que Nicolas Sarkozy a tiré les leçons de l'échec de l'UMP. Il ne veut pas piétiner les sensibilités centriste et souverainiste. C'est intelligent de sa part», estime Villiers, pour qui la donne politique va enfin changer à droite. Il pense en effet que Sarkozy préférera négocier avec un mouvement souverainiste à l'extérieur de l'UMP, plutôt que de laisser se développer un courant souverainiste à l'intérieur.

«Ravi» d'avoir en face de lui «un chef de file talentueux du oui, qui va donner du piment au débat pour ou contre la Constitution européenne», dit-il en parlant de Nicolas Sarkozy, Philippe de Villiers s'affiche en adversaire résolu de la Constitution européenne «qui assure la primauté de la loi européenne sur les lois nationales» et qui «fait disparaître le droit de veto de la France à l'ONU».

Le député européen fera tout aussi activement campagne contre l'entrée de la Turquie en Europe. Car, dit-il, «la Constitution indexe le pouvoir des pays sur leur poids démographique, et donc la Turquie, qui est de loin le pays le plus peuplé, deviendrait le pays prépondérant», avec plus de cent députés européens, contre 72 pour la France et 99 pour l'Allemagne. Persuadé que la Commission européenne publiera, le 6 octobre, une recommandation «positive» à l'entrée de la Turquie dans l'Union, Villiers met en garde : «On va être piégé. On risque d'avoir et la Constitution européenne et la Turquie en Europe.» Une double raison, selon lui, de dire «massivement non» au référendum en France.

[Valiere]

Sans précipitation certes mais sans traîner des pieds, il faut prendre des initiatives afin de ne pas être obligés de s'accrocher à un wagon d'une locomotive qu'on ne dirigera pas.

[com_71]

Et où conduit la voie ferrée, Il y a-t-il des aiguillages ?

[Valiere]

C'est justement parce qu'il y en a beaucoup...

[Oslono]

Ceci dit, on verra dans un an ou on en sera.

Dans un an! On va quand même pas se bouffer ça pendant un an

[Oslono]

Je pensais que c'etait plus tot.
Je comprends mieux pourquoi personne n'en parle à part dans les medias (et les forums )