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Les Verts devraient pouvoir obtenir quatre sénateurs le 26 septembre
Les Verts, qui ont décidé samedi de faire liste commune avec le PS pour les sénatoriales dans plusieurs départements, devraient pouvoir obtenir le 26 septembre quatre sénateurs, dont l'ex-ministre Dominique Voynet.
Les Verts ont accepté samedi, lors d'un Conseil national inter-régional du parti (CNIR), les propositions des socialistes, au terme de deux mois de négociations. Au départ les Verts demandaient cinq sièges de sénateurs, souhaitant compenser au Sénat leur faible représentation à l'Assemblée nationale (trois députés).
L'accord, accepté samedi à la quasi-unanimité, s'est fait finalement sur quatre places éligibles sur des listes d'union, deux à Paris, une en Seine-saint-Denis et une dans le Rhône.
Les Verts ont choisi en même temps leurs candidats : Dominique Voynet comme prévu en Seine-saint-Denis, Jean Desessard, conseiller de Paris, et Alima Boumedienne, ex-députée européenne, à Paris, et une candidate qui sera choisie par son courant ("Rénovons maintenant") dans le Rhône, et qui pourrait être l'ex-députée européenne Danielle Auroi.
Chacun des quatre courants des Verts est ainsi représenté parmi les candidats. Les Verts disposent actuellement d'une seule sénatrice, l'ex présidente de la région Nord Marie-Christine Blandin.
Les Verts ont laissé cependant ouverte la porte des négociations puisque l'accord n'a été entériné que dans cinq départements : outre les trois où ils devraient avoir des élus, dans les Hauts-de-Seine Michèle Poncet-Ramade, conseillère municipale de Marseille, devrait occuper la 2ème place (non-éligible) derrière Robert Badinter, et dans le Haut-Rhin, où ils ont accepté la troisième place.
Dans six autres départements, les Verts souhaitent poursuivre les négociations pour obtenir une meilleure place (non-éligible) : en Seine-et-Marne ou en Essonne la 2è ou 3è plutôt que la 5e, dans le Bas-Rhin la 2ème plutôt que la 4e...
"Au cas où toute la gauche serait unie à Paris, et vu la division de la droite, la liste de gauche pourrait obtenir huit sièges, le huitième allant à une socialiste", remarquait samedi M. Desessard, responsable des élections dans le parti. En échange de leur soutien qui pourrait donner au PS un sénateur de plus, les Verts estiment pouvoir obtenir de meilleures places ailleurs, non-éligibles.
Ils devraient conduire des listes séparées dans le Var et la Seine-maritime, où le PS ne leur a pas fait de proposition.
Enfin, dans les 15 départements au scrutin uninominal, les Verts soutiendront au premier ou second tour les candidats de gauche, selon les cas.
Sans cet accord, voté à la quasi-unanimité, les Verts n'étaient à peu près assurés que d'avoir deux nouveaux sénateurs, à Paris.
Néanmoins, le 20 juin, lors d'un précédent CNIR, ils avaient refusé l'offre de quatre places éligibles, estimant que la proposition socialiste n'était pas "acceptable en l'état". Certains membres du CNIR suggéraient alors d'acter les propositions du PS qui conviennent et de rediscuter pour les autres départements, mais ils n'avaient pas été suivis par le CNIR.
© AFP