Publié : 16 Juin 2004, 19:35LE CONGRES JPA 2004 :
AU-DELÀ DES DIVERGENCES…UNE VOLONTE UNITAIRE…
La Confédération Jeunesse au Plein Air qui regroupe les associations laïques d’éducation populaire, les syndicats enseignants de l’UNSA à la FSU en passant par le SGEN- CFDT, la FCPE et d’autres organisations vient de tenir son 58ème Congrès ce 16 juin 2004.
Des divergences se sont exprimées, notamment sur la question de l‘animation occasionnelle avec d’un côté les syndicats de salariés et de l’autre les fédérations d’éducation populaires, employeurs.
Le débat concerne un problème de fond : les organisations syndicales doivent-elles accepter, au nom de la défense des centres de vacances, la suppression des contrats de travail pour les animateurs occasionnels, dits « volontaires » ?
Peuvent-elles composer avec les principes au nom d’un engagement éducatif aux contours flous puisqu’il peut concerner des animateurs travaillant 80 journées par an durant une période indéterminée ?
Pour la première fois, depuis de très nombreuses années, un représentant de la CGT-FO était présent Il a même renforcé par une intervention principielle l’expression concordante de syndicats FSU et UNSA.
Le message semble être entendu…Le point de vue syndical est respecté et un débat fraternel débouchera, peut être, sur des concordances.
Le secrétaire général national de la JPA semble abandonner sa méthode de « débat » consistant à un rappel à l’ordre écrit de syndicats adhérents à la confédération !?
François Testu, président de la JPA a rappelé dans son discours de clôture :
- La nécessité de poursuivre le débat sur cette question et sur les champs de compétences de la Confédération ;
- La volonté de faire front dans un contexte difficile.
Il faut préparer et mener les combats nécessaires dans le cadre du temps libre et de la complémentarité école-temps libre !
Intervention de Jean-François CHALOT au 59ème congrès de la Jeunesse au Plein Air tenu à Paris le 16 juin 2004
POUR UNE JPA UNITAIRE ET OFFENSIVE !
La Jeunesse au Plein Air est la seule organisation unitaire, permanente, rassemblant les grandes associations laïques d’éducation populaire, les principaux syndicats d’enseignants, la FCPE et d’autres organisations mutualistes ou solidaires, en accord avec des principes forts comme la laïcité.
C’est un acquis, une force à développer.
1- Pour la première fois de leur histoire, les laïques de ce pays ont été profondément divisés sur la question laïque, notamment à propos de l’opportunité d’une loi d’interdiction du port de signes religieux visibles à l’école.
Cette division laissera de profondes traces à moins qu’aujourd’hui, la loi étant votée, nous nous retrouvions toutes et tous à mener le combat contre les intégristes religieux qui préparent la rentrée et pour défendre et promouvoir nos objectifs en termes d’approfondissement de la laïcité.
Comme beaucoup, comme le comité JPA 94, j’ai apprécié le positionnement mesuré, équilibré mais principiel pris par la JPA ;
Ajourd’hui il faut que notre confédération prenne des initiatives pour recréer une dynamique offensive dans le cadre d’une unité retrouvée.
2- Les rencontres JPA sont des moments importants. Je regrette profondément les coûts d’accès qui grèvent les budgets des comités départementaux.
Je propose qu’une place soit offerte à chaque comité.
C’est une question que nous avons traitée dans le Val de Marne.
Il faut valoriser l’implication militante.
3- Comme l’a expliqué dans son rapport introductif notre président François Testu, nos associations subissent de plein fouet les effets de la politique de ce gouvernement :
- Une baisse des subventions publiques ;
- Une instrumentalisation des associations qui doivent rentrer dans les dispositifs s’ils veulent obtenir des aides relativement substantielles ;
- Une remise en cause de la laïcité de l’école avec l’introduction d’associations confessionnelles dans le cadre des opérations comme « envie d’agir ».
4- Je vais en venir à la question de l’animation occasionnelle dite volontaire, d’une manière mesurée car comme vous je suis attaché à la JPA, à l’éducation populaire, militant activement par ailleurs dans trois associations d’éducation, adhérentes à la JPA.
Malgré mes demandes faites l’an dernier au congrès JPA, puis à diverses reprises, il n’y eut pas de rencontre entre syndicats et mouvements d’éducation populaire pour discuter de cette question.
L’inévitable s’est produit : nous nous sommes opposés au cours de la réunion du Conseil National de l’Education Populaire et de la Jeunesse.
Deux démarches se sont opposées, chacun restant dans son registre.
Que le débat ait lieu sur cette question et aussi sur la complémentarité «éducative école-temps libre, là, d’ailleurs nous avons commencé à tous les niveaux !
En conclusion
Je terminerai avec un souhait, comme militant JPA actif et engagé : c’est que la priorité soit donnée à la réactivation des comités JPA départementaux et qu’une aide circonstanciée apportée par la Confédération et une volonté des mouvements adhérents permettent que les comités JPA développent : consistance et activités !
AU-DELÀ DES DIVERGENCES…UNE VOLONTE UNITAIRE…
La Confédération Jeunesse au Plein Air qui regroupe les associations laïques d’éducation populaire, les syndicats enseignants de l’UNSA à la FSU en passant par le SGEN- CFDT, la FCPE et d’autres organisations vient de tenir son 58ème Congrès ce 16 juin 2004.
Des divergences se sont exprimées, notamment sur la question de l‘animation occasionnelle avec d’un côté les syndicats de salariés et de l’autre les fédérations d’éducation populaires, employeurs.
Le débat concerne un problème de fond : les organisations syndicales doivent-elles accepter, au nom de la défense des centres de vacances, la suppression des contrats de travail pour les animateurs occasionnels, dits « volontaires » ?
Peuvent-elles composer avec les principes au nom d’un engagement éducatif aux contours flous puisqu’il peut concerner des animateurs travaillant 80 journées par an durant une période indéterminée ?
Pour la première fois, depuis de très nombreuses années, un représentant de la CGT-FO était présent Il a même renforcé par une intervention principielle l’expression concordante de syndicats FSU et UNSA.
Le message semble être entendu…Le point de vue syndical est respecté et un débat fraternel débouchera, peut être, sur des concordances.
Le secrétaire général national de la JPA semble abandonner sa méthode de « débat » consistant à un rappel à l’ordre écrit de syndicats adhérents à la confédération !?
François Testu, président de la JPA a rappelé dans son discours de clôture :
- La nécessité de poursuivre le débat sur cette question et sur les champs de compétences de la Confédération ;
- La volonté de faire front dans un contexte difficile.
Il faut préparer et mener les combats nécessaires dans le cadre du temps libre et de la complémentarité école-temps libre !
Intervention de Jean-François CHALOT au 59ème congrès de la Jeunesse au Plein Air tenu à Paris le 16 juin 2004
POUR UNE JPA UNITAIRE ET OFFENSIVE !
La Jeunesse au Plein Air est la seule organisation unitaire, permanente, rassemblant les grandes associations laïques d’éducation populaire, les principaux syndicats d’enseignants, la FCPE et d’autres organisations mutualistes ou solidaires, en accord avec des principes forts comme la laïcité.
C’est un acquis, une force à développer.
1- Pour la première fois de leur histoire, les laïques de ce pays ont été profondément divisés sur la question laïque, notamment à propos de l’opportunité d’une loi d’interdiction du port de signes religieux visibles à l’école.
Cette division laissera de profondes traces à moins qu’aujourd’hui, la loi étant votée, nous nous retrouvions toutes et tous à mener le combat contre les intégristes religieux qui préparent la rentrée et pour défendre et promouvoir nos objectifs en termes d’approfondissement de la laïcité.
Comme beaucoup, comme le comité JPA 94, j’ai apprécié le positionnement mesuré, équilibré mais principiel pris par la JPA ;
Ajourd’hui il faut que notre confédération prenne des initiatives pour recréer une dynamique offensive dans le cadre d’une unité retrouvée.
2- Les rencontres JPA sont des moments importants. Je regrette profondément les coûts d’accès qui grèvent les budgets des comités départementaux.
Je propose qu’une place soit offerte à chaque comité.
C’est une question que nous avons traitée dans le Val de Marne.
Il faut valoriser l’implication militante.
3- Comme l’a expliqué dans son rapport introductif notre président François Testu, nos associations subissent de plein fouet les effets de la politique de ce gouvernement :
- Une baisse des subventions publiques ;
- Une instrumentalisation des associations qui doivent rentrer dans les dispositifs s’ils veulent obtenir des aides relativement substantielles ;
- Une remise en cause de la laïcité de l’école avec l’introduction d’associations confessionnelles dans le cadre des opérations comme « envie d’agir ».
4- Je vais en venir à la question de l’animation occasionnelle dite volontaire, d’une manière mesurée car comme vous je suis attaché à la JPA, à l’éducation populaire, militant activement par ailleurs dans trois associations d’éducation, adhérentes à la JPA.
Malgré mes demandes faites l’an dernier au congrès JPA, puis à diverses reprises, il n’y eut pas de rencontre entre syndicats et mouvements d’éducation populaire pour discuter de cette question.
L’inévitable s’est produit : nous nous sommes opposés au cours de la réunion du Conseil National de l’Education Populaire et de la Jeunesse.
Deux démarches se sont opposées, chacun restant dans son registre.
Que le débat ait lieu sur cette question et aussi sur la complémentarité «éducative école-temps libre, là, d’ailleurs nous avons commencé à tous les niveaux !
En conclusion
Je terminerai avec un souhait, comme militant JPA actif et engagé : c’est que la priorité soit donnée à la réactivation des comités JPA départementaux et qu’une aide circonstanciée apportée par la Confédération et une volonté des mouvements adhérents permettent que les comités JPA développent : consistance et activités !