Page 1 sur 2

Message Publié : 28 Mars 2004, 22:33
par com_71
a écrit :PARIS (AP) - La porte-parole de Lutte ouvrière, Arlette Laguiller, a estimé dimanche soir que "la droite paie sa politique réactionnaire, rétrograde, anti-populaire, cyniquement intitulée 'politique de réformes'".

Le second tour des élections régionales "a confirmé et accentué le désaveu sévère infligé à la droite au premier tour. On ne peut que s'en réjouir", souligne Mme Laguiller dans un communiqué.

"Bien au-delà de sa traduction électorale, nous espérons que ce mécontentement se traduira par une résistance accrue du monde du travail", ajoute la porte-parole de LO. AP

Message Publié : 28 Mars 2004, 23:10
par Gaby
Non Wolf... C'est rappeller que la gauche décevra.

Message Publié : 28 Mars 2004, 23:13
par com_71
(wolf @ lundi 29 mars 2004 à 00:04 a écrit :
a écrit :
23 h 18 : Selon Mme Laguiller,  "Les travailleurs, la population n'ont pas intérêt à mettre leurs espoirs de changement véritable dans le retour de la gauche au gouvernement", a-t-elle ajouté.


Difficile de dire plus ouvertement: "la droite doit rester". :x

Tu avais la réponse juste au-dessus :
a écrit :Bien au-delà de sa traduction électorale, nous espérons que ce mécontentement se traduira par une résistance accrue du monde du travail"

Message Publié : 29 Mars 2004, 07:00
par com_71
Voilà le communiqué complet :
a écrit :28/03/2004 - Arlette Laguiller: après le 2ème tour des régionales

    Le deuxième tour a confirmé et accentué le désaveu sévère infligé à la droite au premier tour. On ne peut que s'en réjouir. La droite paie sa politique réactionnaire, rétrograde, anti-populaire, cyniquement intitulée "politique de réformes".
    Malgré ce désaveu, Raffarin persiste et signe et promet de continuer.
    C'est la gauche plurielle, c'est-à-dire, en fait, le Parti socialiste, qui bénéficie de ce vote de désaveu contre la droite. Malheureusement, même au niveau régional, on ne peut pas espérer du Parti socialiste un infléchissement important de la politique qu'a menée la droite, en arrêtant par exemple les subventions accordées au grand patronat pour consacrer l'argent ainsi économisé aux services publics et à la population. Les travailleurs, la population n'ont pas intérêt à mettre leurs espoirs de changement véritable dans le retour de la gauche au gouvernement, car elle s'est bien gardée, pendant sa campagne, de prendre des engagements concrets, ne serait-ce que celui de retirer les mesures les plus anti-populaires que le gouvernement a prises et va encore prendre.
    Bien au-delà de sa traduction électorale, nous espérons que ce mécontentement se traduira par une résistance accrue du monde du travail, là où il peut être fort, dans les entreprises et dans la rue, contre les coups du patronat et du gouvernement