
Quelques réflexions sur l'édito d'Arlette Laguiller.
C'est déjà tout un programme. LO-LCR, le vote qui fait plaisir... Je serai dirigeant d'une organisation d'extrème-gauche, trotskyste, révolutionnaire, je ne crois pas que jedonnerai à l'Edito de LO ce titre.
Dimanche, les salariés, malgré les appareils ouvriers-bourgeois du mouvement ouvrier, le PS et le PC, malgré la politique confusionniste de LO-LCR ont signifié au gouvernement son congé. La première chose qu'il faut retenir c'est ça!!!
Ce n'est pas un désaveu, les travaileeurs n'ont pas dit son fait à Raffarien, ils lui ont dit de partir... Nous ne pouvons plus tolérer ce gouvernement minoritaire, ( 33E% de 60% de votants, DEHORS ... Et si AL croit que le gouvernement Raffarien va être moins arrogant, elle se trompe et trompe ceux qui lisent ses éditos... Les commanditaires du gouvernement, représenté par Francis MER, Monsieur 100 000 licenciements dans la sidérurgie, ne veulent pas de moins d'arrogance, ils en veulentencore plus....
Quand même, le FN à un peu moins de 20%, ce n'est pas l'étiage....
Sur ce forum, des camarades ont expliqué que le PC et le PS, surtout le PS étaient morts, crevards et presqu'enterrés.On en est loin. Et si ce ne sont pas des partis-ouvriers bourgeois, même si leurs liens avec la classe ouvrière se sont distendues, les travailleurs, les salariés ont choisi de voter PS ou PC pour se défendre contre Raffarien.
Dans cette petite phrase, il y a au moins une calomnie. La calomnie, c'est la droite a fait campagne pour la gauche. Le gouvernement Raffarien n'a pas besoin d'une défaite électorale. Il a déjà eu quelques problèmes avec les travailleurs en mai-juin 2003 ( et s'en est sorti de justesse grace aux directions syndicales, qui ne se sont pas engagées dans la lutte pour la grève générale), et ces derniers temps ( chercheurs, étudiants en EPS, etc...) + la courbe vertigineuse des déficits ne lui laissent pas beaucoup de marge de maneuvres. Et il me semble ( je ne suis pas assidu dans les antichambres du PS que lors de son dernier congrès, un peu malgré lui le pS a promis de revenir sur les lois Fillion. Du reste, les promesses electorales, n'engagent que ceux qui y croient.
J'ai ouï dire quand même que certains ( et non des moindres) pensaient que 10% représentait un objectif réaliste et réalisable.
Il était peut-être réalisble à condition de faire une campagne qui soit une camplagne d'actualité, CONTRE le Gouvernement CRS, Pour l'unité des travaileurs pour une défense unitaire de la Sécu, pour l'interdiction des licenciements que les entreprises fassent ou ne fassent pas de profit, pour la ré-inscription immédiate des chômeurs exclus au bénéfice de l'ASSEDIC. Pour une alternative politique à CRS, pour la démission de l'escroc qui siège à l'Elysée.
LO-LCR devaient d'une certaine façon postuler au pouvoir, plutôt que de postuler au témoignage. Les salariés ont choisi l'original à la copie.
Il y a 27 ans j'étais candidat sur une liste commune LO-LCR "Pour le socialisme, le pouvoir aux travailleurs". Ils n'y a plus de socialisme, il n'y a plus de pouvoir aux travailleurs, seulement une version soft qui annonce la volonté de grignoter un peu les pouvoirs du patronat. Un peu....
Le but des élections, ce n'est ni le bonheur, ni le plaisir, c'est de donner des réponses en terme de pouvoir. Poser le problème en terme de bonheur, c'est s'impuissanter.
C'est la consolation ou la sucette sur le gâteau. L'essentiel, c'était presque de participer, dont acte....
Ni postulant au pouvoir, ni réponse à l'actualité, dans le meilleur des cas, petite entorse aux pouvoirs de tôliers, la liste LO-LCR ne servait à rien, et on l'a vu.
En conclusion, une dernière erreur, dans les luttes sociales car c'est seulement là qu'on peut changer les choses., une des leçons que l'on peut tirer de ce qui s'est passé en mai-juin 2003, c'est justement que ce n'est pas "dans les luttes" que tout peu changer. Aujourd'hui, la question du pouvoir est posée, alors posons-la!
Je ne veux pas dans ce post, assassiner les militants de LO u de la LCR, mais aujourd'hui, la situation est complexe, discutons jusqu'au bout de comment intervenir, comment mobiliser les salariés qui dans les boîtes, dans les syndicats nous font confiance, comment les organiser pour construire la réponse unie de la toute la classe ouvrière qui mettra à bas ce gouvernment.
A bas ce gouvernement minoritaire!
A bas le gouvernment Raffarin!
Il faut une offensive unie de toute la classe ouvrière pour faire reculer le gouvernement et le MEDEF.
A vous lire.
a écrit :UN VOTE QUI FAIT PLAISIR MAIS QUI N'EST PAS SUFFISANT
C'est déjà tout un programme. LO-LCR, le vote qui fait plaisir... Je serai dirigeant d'une organisation d'extrème-gauche, trotskyste, révolutionnaire, je ne crois pas que jedonnerai à l'Edito de LO ce titre.
Dimanche, les salariés, malgré les appareils ouvriers-bourgeois du mouvement ouvrier, le PS et le PC, malgré la politique confusionniste de LO-LCR ont signifié au gouvernement son congé. La première chose qu'il faut retenir c'est ça!!!
a écrit :Ainsi la droite, le gouvernement Raffarin et, au-dessus de lui, Chirac viennent de recevoir un sérieux désaveu. Au bout de deux ans de gouvernement, les électeurs ont dit son fait à Raffarin. Et c'est bien réjouissant ! Cela ne changera rien à la majorité de droite à l'Assemblée nationale et c'est toujours la droite qui aura le gouvernement. Plusieurs ministres seront remplacés et peut-être même Raffarin, mais cela ne changera pas la politique menée, sauf peut-être un peu moins d'arrogance dans les discours.
Ce n'est pas un désaveu, les travaileeurs n'ont pas dit son fait à Raffarien, ils lui ont dit de partir... Nous ne pouvons plus tolérer ce gouvernement minoritaire, ( 33E% de 60% de votants, DEHORS ... Et si AL croit que le gouvernement Raffarien va être moins arrogant, elle se trompe et trompe ceux qui lisent ses éditos... Les commanditaires du gouvernement, représenté par Francis MER, Monsieur 100 000 licenciements dans la sidérurgie, ne veulent pas de moins d'arrogance, ils en veulentencore plus....
a écrit :Le FN ne progresse que très légèrement et cela montre qu'heureusement ce parti réactionnaire n'a pas servi de moyen de protestation aux classes populaires.
Quand même, le FN à un peu moins de 20%, ce n'est pas l'étiage....
a écrit :La gauche sera en situation d'être à la direction d'un plus grand nombre de régions que précédemment. L'électorat populaire, celui qui vote pour la gauche, a choisi le Parti Socialiste, le Parti Communiste et leurs alliés pour exprimer son rejet de la politique de Raffarin. C'est vrai que lorsqu'on veut frapper un adversaire on se sert des armes qu'on a sous la main, sans être trop regardant.
Mais il ne faut pas croire que la situation des classes populaires et de tout ce qui concerne la population, va changer en quoi que ce soit dans les régions qui passent à la gauche. Dans l'Ile-de-France, par exemple, personne n'a ressenti dans sa vie quotidienne que, depuis six ans, le président de région était un socialiste. Et s'il le reste six ans de plus, on ne le sentira pas plus.
Sur ce forum, des camarades ont expliqué que le PC et le PS, surtout le PS étaient morts, crevards et presqu'enterrés.On en est loin. Et si ce ne sont pas des partis-ouvriers bourgeois, même si leurs liens avec la classe ouvrière se sont distendues, les travailleurs, les salariés ont choisi de voter PS ou PC pour se défendre contre Raffarien.
a écrit :La droite, par sa politique, par son mépris de la population laborieuse, par sa suffisance, a fait campagne pour la gauche, qui n'a pas eu besoin de dire quoi que ce soit de ce qu'elle ferait si elle revenait au pouvoir. La gauche n'a même pas promis d'annuler les mesures réactionnaires du gouvernement Raffarin.
Dans cette petite phrase, il y a au moins une calomnie. La calomnie, c'est la droite a fait campagne pour la gauche. Le gouvernement Raffarien n'a pas besoin d'une défaite électorale. Il a déjà eu quelques problèmes avec les travailleurs en mai-juin 2003 ( et s'en est sorti de justesse grace aux directions syndicales, qui ne se sont pas engagées dans la lutte pour la grève générale), et ces derniers temps ( chercheurs, étudiants en EPS, etc...) + la courbe vertigineuse des déficits ne lui laissent pas beaucoup de marge de maneuvres. Et il me semble ( je ne suis pas assidu dans les antichambres du PS que lors de son dernier congrès, un peu malgré lui le pS a promis de revenir sur les lois Fillion. Du reste, les promesses electorales, n'engagent que ceux qui y croient.
a écrit :En ce qui concerne les listes présentées en commun par Lutte Ouvrière et la Ligue Communiste Révolutionnaire, leurs scores ne sont pas ceux que la presse leur prêtait avant le scrutin. Mais avec 5 % des voix à l'échelle nationale, ces scores, s'ils sont inférieurs par rapport aux Présidentielles, sont stables par rapport à d'autres élections similaires et en progression par rapport aux élections régionales précédentes. D'ailleurs, l'extrême gauche n'a jamais pu faire autant, dans des élections régionales, européennes ou législatives, qu'aux élections présidentielles.
Ce score de 5 % au niveau national est un score qui se maintient depuis des années, à part les Législatives de 2002, ce qui prouve que l'électorat d'extrême gauche existe et se maintient à travers les aléas et les divers scrutins.
J'ai ouï dire quand même que certains ( et non des moindres) pensaient que 10% représentait un objectif réaliste et réalisable.
Il était peut-être réalisble à condition de faire une campagne qui soit une camplagne d'actualité, CONTRE le Gouvernement CRS, Pour l'unité des travaileurs pour une défense unitaire de la Sécu, pour l'interdiction des licenciements que les entreprises fassent ou ne fassent pas de profit, pour la ré-inscription immédiate des chômeurs exclus au bénéfice de l'ASSEDIC. Pour une alternative politique à CRS, pour la démission de l'escroc qui siège à l'Elysée.
LO-LCR devaient d'une certaine façon postuler au pouvoir, plutôt que de postuler au témoignage. Les salariés ont choisi l'original à la copie.
a écrit :Il aurait réellement mieux valu que le mécontentement populaire se manifeste plus sur les listes d'extrême gauche que sur la gauche que l'on a vu servir les plus riches pendant cinq ans au pouvoir. Beaucoup se sont dit que la droite est pire que la gauche. C'est vrai ! Mais il ne faut pas oublier que pour prendre toutes ces mesures anti-populaires, la droite est partie d'un tremplin préparé par la gauche. Il faut savoir aussi que si la gauche revient au pouvoir elle partira de ce qu'a fait la droite, sans revenir en arrière. Et, à son tour, elle fera pire que ses prédécesseurs de droite.
Il y a 27 ans j'étais candidat sur une liste commune LO-LCR "Pour le socialisme, le pouvoir aux travailleurs". Ils n'y a plus de socialisme, il n'y a plus de pouvoir aux travailleurs, seulement une version soft qui annonce la volonté de grignoter un peu les pouvoirs du patronat. Un peu....
a écrit :Les élections ne peuvent apporter le bonheur, elles ne peuvent que redonner le moral. Espérons que celles-ci le feront.
Le but des élections, ce n'est ni le bonheur, ni le plaisir, c'est de donner des réponses en terme de pouvoir. Poser le problème en terme de bonheur, c'est s'impuissanter.
a écrit :En tout cas, ni LO ni la LCR ne sont des partis électoralistes, même s'ils se présentent aux élections. Car ils ne cherchent aucune place dans l'appareil d'Etat, qui ne peut être qu'au service de la bourgeoisie.
C'est la consolation ou la sucette sur le gâteau. L'essentiel, c'était presque de participer, dont acte....
Ni postulant au pouvoir, ni réponse à l'actualité, dans le meilleur des cas, petite entorse aux pouvoirs de tôliers, la liste LO-LCR ne servait à rien, et on l'a vu.
a écrit :Les militants de LO et de la LCR militent essentiellement au sein des classes populaires et dans les luttes sociales car c'est seulement là qu'on peut changer les choses. Nos organisations le font tout le temps, pendant les élections comme en-dehors des élections, et elles continueront à le faire à l'avenir.
En conclusion, une dernière erreur, dans les luttes sociales car c'est seulement là qu'on peut changer les choses., une des leçons que l'on peut tirer de ce qui s'est passé en mai-juin 2003, c'est justement que ce n'est pas "dans les luttes" que tout peu changer. Aujourd'hui, la question du pouvoir est posée, alors posons-la!
Je ne veux pas dans ce post, assassiner les militants de LO u de la LCR, mais aujourd'hui, la situation est complexe, discutons jusqu'au bout de comment intervenir, comment mobiliser les salariés qui dans les boîtes, dans les syndicats nous font confiance, comment les organiser pour construire la réponse unie de la toute la classe ouvrière qui mettra à bas ce gouvernment.
A bas ce gouvernement minoritaire!
A bas le gouvernment Raffarin!
Il faut une offensive unie de toute la classe ouvrière pour faire reculer le gouvernement et le MEDEF.
A vous lire.