Le 12 décembre, on pouvait lire l'article suivant sur le site de l'Humanité, j'ignore s'il figurait sur l'édition papier, en tout cas il a depuis été retiré du site :
CGT : ce que cache la campagne anti-Lepaon
DOMINIQUE SICOT (Pour l'Humanité)
VENDREDI, 12 DÉCEMBRE, 2014
« Tous pourris » à la CGT comme ailleurs ? C’est la sale petite musique que tente de distiller le cirque médiatique qui se déchaîne contre Thierry Lepaon. Tout semble se dérouler selon un plan savamment orchestré. Des « révélations » distillées l’une après l’autre dans « le Canard enchaîné » puis « l’Express ». Un peu de vrai, beaucoup de faux. Une rhétorique fallacieuse.
Le 9 décembre, le secrétaire général s’est expliqué devant les 56 membres de la commission exécutive des accusations lancées contre lui.Il doit le faire à nouveau le 16 décembre devant une assemblée générale des secrétaires généraux des organisations de la CGT, puis devant le CCN (parlement du syndicat) en janvier. L’administrateur de la confédération, Éric Lafont, a démissionné de sa fonction. S’il n’y a à la CGT ni scandale financier ni dirigeant « véreux », la crise a mis au jour des modes de fonctionnement insuffisamment démocratiques et un manque certain de culture du débat.
« CET HOMME DONT PARLE LA PRESSE N’EST PAS L’HOMME QUE JE CÔTOIE TOUS LES JOURS. » UNE SALARIÉE DE LA CGT
Thierry Lepaon aurait fait refaire son appartement aux frais de la CGT, mais aussi son bureau au siège de la confédération, il aurait même touché un « parachute doré » en quittant ses fonctions de secrétaire général de l’union régionale de Basse-Normandie après une « rupture conventionnelle » ! Et voilà un homme jeté en pâture, des médias déchaînés qui somment tantôt le secrétaire général de la CGT de démissionner, tantôt la confédération de « licencier » son numéro un. « Cet homme dont parle la presse n’est pas celui que je côtoie tous les jours », confie une salariée de la confédération, affectée comme le sont une g rande partiedes militants.
Que sait-on exactement de l’« affaire » ? Thierry Lepaon résidant en Normandie, où il est locataire d’un HLM, la confédération CGT a décidé de mettre un logement de fonction à sa disposition. Un appartement de 79 m2 – et non 120 comme l’avait claironné la presse –, sans home cinéma ni cave à vin, loué 2 000 euros par mois et dans lequel 105 000 euros de travaux ont été réalisés (rénovation, mises aux normes de la plomberie...). Chacun peut certes s’interroger sur le bien-fondé et la pertinence de ce choix – à commencer par les syndiqués puisqu’il s’agit de leur argent – mais il n’y a là rien d’illégal. Quant aux travaux (62 000 euros) réalisés dans les bureaux du secrétaire général et de ses deux collaboratrices, ils s’inscrivent dans un plan de rénovation des locaux de la confédération, après de nombreuses années en l’état.
LE FANTASME DU PARACHUTE DORE
Reste la troisième « révélation » visant le coeur, l’éthique même du syndicat : de l’argent touché sur un départ négocié, versé par la CGT toujours. Une somme évoquée de 100 000 ou 200 000 euros – admirons la précision ! Qu’en est-il exactement ? Thierry Lepaon n’a signé aucune rupture conventionnelle à son départ de l’union régionale de Basse-Normandie. Sa soi-disant prime se monte à environ 30 000 euros. Elle correspond à des soldes de congés payés et à la prise en charge, décidée par la CGT régionale, de cotisations retraite compensant la sous-cotisation liée à des périodes de chômage subies après son licenciement de Moulinex. Une pratique courante dans les organisations de la CGT, selon plusieurs témoignages. Au bout du compte, sa retraite sera bonifiée de... 140 euros par mois. Très loin d’une retraite chapeau ! Quant à son salaire (4 200 euros par mois), c’est celui d’un salarié cadre.
Mais le malaise engendré au sein de la CGT par cette campagne de presse est réel, nourri par une certaine opacité, voire un manque de rigueur, des prises de décision au sein de la confédération – qui ne datent sans doute pas des derniers mois. Toutes proportions financières gardées, la confédération semble calquer ses pratiques sur celles des entreprises en matière d’avantages accordés à ses cadres et dirigeants, ce qui passe mal auprès d’une partie de sa base militante. Le choix de ne pas communiquer rapidement sur les rumeurs diverses et variées a ajouté à la confusion.
EN PREMIÈRE LIGNE CONTRE L’EXTRÊME DROITE
Ce n’est pas le lynchage ou la démission d’un homme qui peuvent régler le problème mais une réflexion collective de l’organisation sur ses modes de fonctionnement et ses pratiques, tant au niveau confédéral qu’à celui des structures territoriales et professionnelles. Sans doute faut-il débattre aussi du fait qu’un responsable syndical a une carrière professionnelle au mieux entre parenthèses, au pire stoppée, et que son engagement peut justifier certaines compensations de la part de son organisation, dans les limites qu’elle a elle-même fixées et en toute transparence.
Le malaise est lié aussi à cette question toujours sans réponse : qui alimente la presse de bribes d’informations permettant de faire monter la sauce ? Des milieux politiques ayant accès aux informations de la DCRI (ex-RG) ? Une source interne à la CGT ? Un salarié de la confédération en conflit avec son employeur ? Un syndicaliste en délicatesse avec le secrétaire général qui n’a pas mesuré la portée de son acte ? Un adepte du « tout doit péter » ?
À la question : à qui profite l’affaire ? la réponse semble plus claire.
Une CGT affaiblie est une aubaine pour tous ceux, patronat et partis politiques, qui ont pour projet de casser les droits sociaux des salariés. La première organisation syndicale au niveau national s’oppose frontalement à la stratégie soi-disant de compétitivité copilotée par le MEDEF et le gouvernement. Elle n’a signé ni l’ANI de janvier 2013 (transcrit dans la loi de juin 2013), ni la dernière convention chômage, ni le pacte de responsabilité. La discréditer, c’est tenter de faire passer plus facilement les mauvais coups à venir. Manier contre elle la rhétorique du « tous pourris » c’est aussi tenter de briser toute confiance entre elle et des salariés souvent déboussolés par ce qu’ils vivent comme une trahison du gouvernement socialiste, pour assigner ceux-ci à la résignation. Un jeu dangereux car la colère populaire pourrait alors tomber dans d’autres bras : la CGT est la seule organisation de masse présente au quotidien auprès des classes populaires et qui ne ménage pas sa peine pour combattre les idées d’extrême droite.
Mais ceux qui rêvent d’une CGT à terre vont sans doute devoir attendre ! Malgré les torrents de boue déversés contre son secrétaire général, elle est sortie première des élections dans la fonction publique du 4 décembre. Avec ses airs de vieille dame taillée jadis à la mesure des grandes concentrations ouvrières, la centrale est sortie très largement en tête des élections professionnelles organisées dans les très petites entreprises (TPE) fin 2012. Elle est aussi le syndicat des précaires, des intérimaires, des chômeurs, des intermittents ou des retraités. Celui qui a su organiser les luttes victorieuses des travailleurs sans papiers et des femmes de chambre de la sous-traitance hôtelière. Riche de ses diversités, la CGT est forcément traversée de tensions et de contradictions, mais elle est vivante.
L'article a été suivi de commentaires de lecteurs :
RENE MOURIAUX, POLITOLOGUE (1)
« Les “affaires” sorties dans la presse ne relèvent pas de malversations. Il n’y a rien de scandaleux à rénover les locaux de Montreuil ou à effectuer des réparations un peu coûteuses. Néanmoins, leur multiplication choque l’opinion et génère un climat délétère qui nuit considérablement à la CGT. À l’évidence, ceux qui ont allumé la mèche ont provoqué des dégâts plus importants qu’ils ne le soupçonnaient. La crise affectant l’organisation est réelle, mais elle ne date pas d’aujourd’hui. Thierry Lepaon a été élu sur fond de tensions internes, malgré son absence de pratique du bureau fédéral et de connaissance des instances de direction. Controversé depuis le début, il n’a pas su créer les conditions pour se faire accepter et bâtir un consensus. Au sein de la CGT, il n’y a pas de dissensions politiques majeures. En revanche, il y a des luttes entre “écuries” concurrentes. Ces tensions me paraissent liées à la présidentialisation de la direction, qui a débuté dès le mandat de Louis Viannet (1992-1999).
À trop se diviser, le syndicat risque de perdre de vue l’intérêt commun de la CGT. Il faut une réaction suffisamment forte pour que le prochain congrès se déroule dans une ambiance de compréhension mutuelle. Les défis ne sont pas minces. Il s’agit de constituer une direction vraiment représentative de l’ensemble des forces qui composent la CGT, plus proche de la base qu’elle ne l’est aujourd’hui. Il faut ensuite dégager un cap clair. Sous Bernard Thibault, la CGT s’est distinguée du Parti communiste mais sans pour autant clarifier la relation inévitable entre syndicalisme et politique. Il ne faut cependant pas isoler la crise de la CGT de la crise affectant l’ensemble des organisations politiques en général. L’UMP et le PS sont ou ont été au bord de l’implosion, tandis que le mouvement syndical traverse des difficultés compréhensibles. Il y a urgence à les surmonter, dans un contexte d’offensive patronale. »
(1) Auteur notamment du « Syndicalisme en France depuis 1945 », La Découverte, 2013.
PASCAL DEBAY, SECRETAIRE GENERAL DE L'UNION DEPARTEMENTALE DE LA CGT
« Je ne participe pas au show médiatico- politique autour de Thierry Lepaon. J’attends les explications qu’il nous donnera dans les réunions entre responsables de la CGT. Il y a des rumeurs, des choses relatées dans la presse, des noms qui circulent pour prendre le fauteuil de secrétaire général... Malheureusement, la société rattrape la CGT ! Mais ce n’est pas que Montreuil qui fait que la CGT existe ! Je suis là, dans mon UD à Nancy, et les premiers résultats aux élections de la fonction publique sont plutôt bons. »
RICHARD DELUMBE, SECRETAIRE DE L'UNION LOCALE DE MONTREUIL (93)
« Les militants sont fous furieux. Pas les adhérents »
« C’est grave. Ça témoigne de la crise de succession ouverte avec le départ de Bernard Thibault, qui reste à analyser. Ça témoigne aussi d’une sécession des élites, qui, au sein même du syndicat, se coupent de la population. Thierry Lepaon est loin d’être le seul concerné. Il faut régler la situation sans tarder. Imaginons, en CE, la discussion avec un patron qui nous sort ça de manière goguenarde... même si on peut répliquer qu’avec sa retraite chapeau, il est mille coudées au-dessus. Les militants sont fous furieux. Pas les adhérents. Est-ce que c’est une bonne nouvelle ? Ou est-ce que ça signifie, sur l’air de “tous pourris”, qu’ils trouvent normal qu’on en croque ? »
LAURA LAUFER, MILITANTE (93)
« Que ça arrive juste avant les élections dans la fonction publique, ça ne peut pas être un hasard. Mais je trouve les sommes annoncées, surtout pour l’appartement, excessives. On ne peut pas reprendre les pratiques qu’on dénonce chez les patrons, même si, comparativement, elles n’ont rien à voir. Mais surtout ces “affaires” témoignent d’un déficit démocratique. Il faut savoir qui en a discuté, qui a pris les décisions, qui a choisi les entrepreneurs. J’attends des éclaircissements, mais je suis bien sûre qu’on ne peut pas mettre ça sur le dos d’un seul homme qu’ils veulent cartonner. »
PHILIPPE MARTINEZ, SECRETAIRE GENERAL DE LA CGT METALLURGIE
« Si l’on veut faire carrière, on ne choisit pas la CGT. Les militants sont des gens toujours disponibles pour les salariés, qui ne comptent pas leurs heures, souvent discriminés dans leur travail. Le cirque actuel crée un climat détestable. La presse fait des amalgames détestables. Nos pratiques et nos vies au quotidien sont loin de tout ça. Il y a des problèmes qui doivent être réglés en interne. Ils intéressent d’abord les syndiqués. Je suis persuadé que la CGT va s’en sortir par le haut. »
DENIS BREANT, MEMBRE DE LA DIRECTION NATIONALE DE LA CGT METALLURGIE
« Toute la presse s’est excitée, passant quasiment sous silence les affaires financières des Balkany ! »
« Thierry Lepaon est rattaché à mon syndicat, dans le Calvados. Je ne comprends pas tout ce qui se passe, je n’ai pas toutes les informations. Je note que le jour où “l’affaire de l’appartement” est sortie, toute la presse s’est excitée, passant quasiment sous silence les affaires financières des Balkany ! Pour moi, Thierry a l’image de quelqu’un d’intègre et de droit. Il est secrétaire général de la CGT. À la base, il n’avait rien demandé. On l’a présenté comme désigné “faute de mieux”, mais c’est quelqu’un de très compétent ! »
CHRISTIAN GEISLER, RETRAITÉ, ANCIEN DÉLÉGUÉ CENTRAL SYNDICAL DE DANONE (RHÔNE)
« Ils S’en Prennent Au Seul Syndicat Européen Qui Se Bat Contre Le Capitalisme Financier »
« Comme homme, je crois Thierry Lepaon honnête, mais ça importe peu puisque c’est à la CGT qu’ils s’en prennent. Au seul syndicat européen qui se bat contre le capitalisme financier. C’est une affaire dérisoire. Bon, et si avec nos cotises, on paie des apparts aux responsables, qui ça regarde, à part les 700 000 adhérents du syndicat ? C’est à eux qu’il faut rendre des comptes. Cette gauche qui n’en a que le nom veut faire croire que nous ne sommes pas légitimes. Aux élections professionnelles, la participation oscille entre 60 et 80 %. Il y a un président qui aimerait bien pouvoir en dire autant... »
ROLAND RONDINI, DÉLÉGUÉ DU PERSONNEL, PROFESSIONS CULTURELLES (BOUCHES-DU-RHÔNE) « Ils sont nombreux ceux qui voudraient affaiblir la CGT par n’importe quel moyen »
« Les sommes, comparé à ce qu’on connaît ailleurs, c’est dérisoire. Mais qu’on vole 10 euros ou 1000, c’est pareil. Il n’y aurait pas de fumée sans feu. Mais qu’est-ce qui me dérange : la fumée ou le feu ? Et qui a ventilé la fumée ? Ils sont nombreux ceux qui voudraient affaiblir la CGT par n’importe quel moyen.
Reste que même avec un petit feu, il faut faire attention. Nous devons respecter nos mandats, ce pour quoi on a été élu. On en a un peu parlé entre militants, mais comme ça. On était bien plus préoccupé par nos affaires de terrain. Et on n’a pas eu de remontées d’adhérents scandalisés. »
Mais notons que d'autres commentaires ont été publiés, dont ceux ci-dessous, à la suite d'un article précédent, du 10 décembre :
viktor le rouge
Mercredi, 10 Décembre, 2014 - 10:45
Le plus choquant sont évidemment ces 31000 euros reçus pour une pseudo rupture conventionnelle alors qu'il s'agit d'une simple mutation d'une région à une autre. Dans ma société le salarié reçoit 3000 euros s'il s'agit d'une mutation inter provinces ou région parisienne vers province et 4500 euros pour une mutation de province vers région parisienne.
lem
Mercredi, 10 Décembre, 2014 - 17:01
Pardonnez moi, mais il ne s'agit pas d'une mutation. Mr Le Paon était employé du comité régional cgt de Normandie. Avec son élection au poste de secrétaire général de la cgt, il devient salarié de la confédération nationale... Ces deux structures syndicales sont indépendantes. La cgt est régie par les règles du fédéralisme et chacune de ses structures possède sa propre indépendance, y compris en matière d'embauche, d'emploi etc... Chacune de ses structures possède le cas échéant son propre compte urssaf... En ce sens, Mr Le Paon devait bien quitter un "employeur" pour se rendre chez un autre... Comment le faire ? Soit en étant licencié (il n'y avait pas de raison) soit en démissionnant (il n'avait pas de raison) soit en usant de la rupture conventionnelle. C'est ce dernier dispositif légal qui a été utilisé... Quant au montant fixé dans le cadre de cette rupture, il relève d'un accord conclu entre un employeur et un salarié... Ce qui en soit, est parfaitement légal et semble avoir été acté par chacune des parties !
viktor le rouge
Mercredi, 10 Décembre, 2014 - 22:37
Personne n'en conteste la légitimité mais ton explication ne convaincra personne. La logique voulait qu'il démissionne le jour j pour être embauché à Paris le jour j+1. Utiliser une mesure que la CGT a toujours condamnée fait vraiment désordre. Et on peut penser que Le Paon utilisera de nouveau cette facilité pour repasser de la CGT nationale à la CGT Normandie dans 1 ou 2 ans quand il lui sera demandé de quitter sa fonction actuelle.
La Renaudie
Jeudi, 11 Décembre, 2014 - 10:38
Camarade, personne n'a obligé ce "salarié", enfin salarié-élu, à se présenter à ce "nouvel employeur" ; c'était son choix, son ambition. pour ma part, en tant que salarié d'une entreprise privée et cgtiste, je trouve bizarre d'attacher le vocable salarié au militantisme syndical. Je comprends que nous avons besoin de permanents et de les sécuriser, mais de la à en faire des professionnels ..... Donc un militant désavoué démocratiquement et qui échoue à une élection démocratique doit se lire comme un licenciement économique ? Non, je ne m'y fais pas à ces tournures d'une autre époque.
lem
Jeudi, 11 Décembre, 2014 - 17:27
Il y a en effet des salariés dans les structures syndicales. Ce n'est pas une nouveauté et Thierry Le Paon en est un... Ce n'est pas une découverte... Lors d'un changement d'employeur, il est bien nécessaire pour la cgt comme pour tout employeur de border juridiquement une situation... C'est ce qui a été fait en droit... Je le dis aisément alors même que je ne défend pas la ligne réformiste que Mr Le Paon incarne à la suite de Mr Thibault. J'ai combattu en son temps la modification de l'article 1 de la CGT, j'ai participé au mouvement "continuer la cgt" avec les camarades de ma fédération... Je ne soutiens pas Mr Le Paon. Je dis simplement que le droit a été appliqué et sur ce point, mon commentaire antérieur ne visait qu'à le rappeler.
Joel YAN
Mercredi, 10 Décembre, 2014 - 18:33
Bref, cette loi portée par la CFDT rejetée par la CGT, tombait bien, et cela me semble significatif de l'état d'esprit actuel dans la direction de la confédé. Le "réformisme" s'il nous est nuisible "en bas" ne dessert pas tout le monde y compris chez nous: il faudra nous interroger sur ces connivences de sommets qui naissent d'un syndicalisme "responsable" et "rassemblé" Et moi pauvre naïf qui a toujours cotisé au delà des 1% et évité le plus souvent possible de représenter un coût dans mon activité syndicale... J'enrage.
Girondin
Mercredi, 10 Décembre, 2014 - 20:15
Lepaon vit comme un bourgeois !
nymphea
Jeudi, 11 Décembre, 2014 - 14:58
il n'y a pas 36 manières de dénouer cette crise, il n'y en a qu'une, que Thierry Lepaon démissionne,et le plus tôt sera le mieux.
Et j'ai pu lire encore d'autres commentaires, - définitivement disparus ceux-là ? -, dont un émanant certainement d'un dirigeant CGT, qui disait en substance : "Je ne regrette pas d'avoir voté Lepaon pour la direction confédérale CGT, par contre je regrette amèrement d'avoir voté Hollande pour les élections présidentielles..."