Crève, charogne

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Crève, charogne

Message par Jacquemart » 04 Déc 2013, 10:41

Mort du général Aussaresses, qui revendiquait le recours à la torture en Algérie
Le Monde.fr avec AFP | 04.12.2013 à 09h44 • Mis à jour le 04.12.2013 à 10h29

Le général Paul Aussaresses est mort à l'âge de 95 ans, a appris Le Monde mercredi 4 décembre. Selon le site de l'association d'anciens combattants « Qui ose gagne », l'ancien général de l'armée française était hospitalisé « depuis quelque temps ».

Coordinateur des services de renseignement en 1957 à Alger, il avait avoué « sans regrets ni remords » avoir torturé pendant la guerre d'Algérie, dans un entretien au Monde en 2000.

En mai 2001, après la publication de son livre, Services spéciaux, Algérie, 1955-1957, le général Paul Aussaresses avait été suspendu de la Légion d'honneur et mis d'office à la retraite. Il y affirmait avoir pratiqué la torture, « tolérée, sinon recommandée » selon lui par les politiques. En avril 2003, la justice l'avait condamné à 7 500 euros d'amende pour « apologie de crime de guerre ».

À LA TÊTE D'UN « UN ESCADRON DE LA MORT »

Né le 7 novembre 1918 à Saint-Paul-Cap-de-Joux (Tarn), Paul Aussaresses se porta volontaire en 1941 pour les services secrets en France où il avait été parachuté. Plus tard, il participa à la création du 11e choc, bras armé du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE, future DGSE). En tant que chef de bataillon parachutiste, il servit ensuite en Indochine.

En 1957, le général Jacques Massu, commandant la 11e division parachutiste, lui demandait de rétablir l'ordre à Alger. Il se retrouva à la tête de ce qu'il appelait lui-même « un escadron de la mort », chargé de procéder à des arrestations nocturnes, suivies de tortures, avec élimination de certaines personnes arrêtées.

Il enseigna ensuite aux Etats-Unis, dans le camp des fameux « Bérets verts », à Fort Braggs (Caroline du Nord), « les techniques de la bataille d'Alger », concernant notamment la torture, avant de prendre en 1966 le commandement du prestigieux 1er régiment de chasseurs parachutistes. En 1973, il fut nommé attaché militaire au Brésil, alors sous le pouvoir de l'armée.

« JE N'AI PAS TOUT DIT »

A 90 ans, le général Aussaresses confiait ses « ultimes révélations au service de la France » dans un livre d'entretiens intitulé « Je n'ai pas tout dit ». Il révélait que dans les années 1970, le GIAT (Groupement Industriel des Armements Terrestres) a versé une commission conséquente à Klaus Barbie dans le cadre d'une vente d'armes à la Bolivie. Il revenait également sur l'affaire Maurice Audin, révélant à mot couvert qu'un membre de son équipe « complètement fou » aurait tué le jeune mathématicien, relatait ainsi Rue89
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Jacquemart
 
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Re: Crève, charogne

Message par Kéox » 04 Déc 2013, 12:12

Et ces charognes vivent longtemps -95 ans- bien protégés pour les services rendus à la bourgeoisie, sans l'ombre d'un remord.
Bon débarras !
Kéox
 
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Re: Crève, charogne

Message par Pepucho » 04 Déc 2013, 18:51

Champagne pour tous!
Pepucho
 
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