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Message Publié : 29 Mai 2011, 13:37
par Gaby
Démission du sous-ministre qui s'occupait de la réforme des retraites de la fonction publique. Vous savez, le type qui avait un logement social de 120 m² à Paris largement en dessous des tarifs habituels...

La presse parle d'"affaire de moeurs", je trouve l'expression immonde pour déqualifier la gravité des violences machistes.

http://www.rue89.com/2011/05/29/la-lettre-...ges-tron-206553

a écrit :
La lettre de démission de Georges Tron


29/05/2011 | 13H57
Accusé d'agression sexuelle par deux anciennes employées municipales de Draveil, Georges Tron quitte le gouvernement. Celui qui était jusqu'à ce dimanche secrétaire d'Etat à la fonction publique écrit, dans sa lettre de démission, à propos des deux plaignantes :

« Quoi qu'il en soit, la campagne de presse qu'elles ont provoquée - avant toute intervention de l'autorité judiciaire - a reçu un tel écho dans les médias, que nos concitoyens peuvent me considérer comme coupable avant que mes droits aient pu commencer à être mis en oeuvre. »

Dans cette lettre adressée au Président de la République, que s'est procuré L'Express.fr, Georges Tron insiste sur son « allégeance aux institutions » et sur le « devoir » qu'il a de « superposer » sa conduite « au souhait de l'Etat et du Gouvernement.

Il ajoute :

“En ma qualité de simple citoyen, je ferai une affaire personnelle de faire reconnaître mon innocence en combattant les accusations vindicatives de deux anciennes collaboratrices, dont l'une a été licenciée pour avoir détourné les deniers publics qui lui étaient confiés et l'autre a quitté ses fonctions en raison d'un comportement indigne.”


Très classe cette attitude d'attaquer ses accusatrices sur des éléments qui n'ont rien à voir avec un éventuel harcèlement.

Message Publié : 29 Mai 2011, 15:08
par Zelda
Tiens, il a changé de ligne de défense.
Jusque-là, j'avais entendu que c'était un coup monté du FN, car il est en concurrence directe avec Machine Le Pen (qui du coup, menace de porter plainte en diffamation).

Ce qui ne m'avait pas paru impossible, vu que les 2 femmes sont représentées par Collard.

(Le Monde a écrit :L'entourage du secrétaire d'Etat, lui, rappelle le contexte politique délétère de Draveil. Philippe Olivier, le mari de Marie-Caroline Le Pen, sœur de Marine, y est en conflit ouvert avec le maire. Habitant de la commune, M. Olivier mène un combat contre un projet immobilier dans le quartier de Champrosay.