
Ils l'ont enfin passée officiellement, leur mesure dégoûtante. En lycée pro, cela fait 15 ans qu'on entend ces menaces stupides brandies par des proviseurs ou des profs réacs.
Maintenant, ils auront la loi pour eux, ces réacs-là.
En lycée pro, si on sucre les allocs de 15% des parents d'élèves, on ne réconciliera bien évidemment pas les élèves absentéistes avec l'école, on rendra les parents juste désespérés avec ce que j'appelle une double peine. Ils seront censés faire quoi les parents ? Rendre leurs ados en crise ? à qui ? au couple Sarkozy ???
Les profs assisteront en plus de tout le reste à des sketches déchirants d'ados qui les supplieront de tricher sur les absences pour ne pas voir leurs allocs sucrées et ne pas "se faire tuer par leur père".
Indiscutablement, ça tirera encore vers le bas l'intérêt de leur métier.
Un article du nouvel obs sur la publication au Journal officiel :
edit : un commentaire bien vu chez les lecteurs du nouvel Obs :
"La même loi pour nos députés et sénateurs svp !!!" Et toc, blague à faire circuler en salle des profs.
Maintenant, ils auront la loi pour eux, ces réacs-là.
En lycée pro, si on sucre les allocs de 15% des parents d'élèves, on ne réconciliera bien évidemment pas les élèves absentéistes avec l'école, on rendra les parents juste désespérés avec ce que j'appelle une double peine. Ils seront censés faire quoi les parents ? Rendre leurs ados en crise ? à qui ? au couple Sarkozy ???
Les profs assisteront en plus de tout le reste à des sketches déchirants d'ados qui les supplieront de tricher sur les absences pour ne pas voir leurs allocs sucrées et ne pas "se faire tuer par leur père".
Indiscutablement, ça tirera encore vers le bas l'intérêt de leur métier.
Un article du nouvel obs sur la publication au Journal officiel :
a écrit :Absentéisme : la suspension des allocations familiales publiée au JO
Le décret permet de suspendre ou de supprimer les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire. Ce projet loi initié par Eric Ciotti (UMP) est vivement dénoncé à gauche.
Selon une étude du ministère de l'Education nationale, 7% des élèves des collèges et lycées ont été touchés par l'absentéisme scolaire en 2007-2008 : 15% des élèves de lycées professionnels, 6% dans les lycées d'enseignement général, 3% des collégiens.
Le décret qui permet de suspendre ou de supprimer les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire est paru ce dimanche 23 janvier au Journal officiel. Ce décret découle de la proposition de loi du député UMP Eric Ciotti qui avait été adoptée le 29 juin par l'Assemblée nationale puis votée dans les mêmes termes le 15 septembre par le Sénat.
Le projet de loi, dénoncé par la gauche, les principaux syndicats d'enseignants et la première fédération de parents d'élèves, la FCPE, répondait à un voeu exprimé à de nombreuses reprises par Nicolas Sarkozy pour lutter contre l'absentéisme scolaire.
Rétablissement rétroactif
Cette proposition de loi réactive une mesure prévue depuis 1959 puis supprimée et rétablie par la loi de 2006 relative au contrat de responsabilité parentale (CRP), mais rarement appliquée. Le texte propose que ce ne soit plus le Conseil général mais l'inspecteur d'académie qui demande à la caisse d'allocations familiales de suspendre les versements. Le dispositif propose une riposte graduée. En cas d'absence de plus de quatre demi-journées dans le mois, le chef d'établissement devra alerter l'inspection d'académie qui convoquera la famille. Après cet avertissement, l'inspecteur d'académie proposera aux parents et à l'enfant une aide d'accompagnement scolaire et social.
Si les absences persistent, l'inspecteur devra prévenir la caisse d'allocations familiales qui arrêtera le versement des allocations. Les versements seront rétablis lorsque l'assiduité de l'enfant aura pu être constatée pendant un mois. Le rétablissement de l'allocation sera rétroactif "sauf dans le cas où, depuis l'absence ayant donné lieu à la suspension, une ou plusieurs nouvelles absences de quatre demi-journées par mois sans motif légitime ou excuse valable ont été constatées".
edit : un commentaire bien vu chez les lecteurs du nouvel Obs :
"La même loi pour nos députés et sénateurs svp !!!" Et toc, blague à faire circuler en salle des profs.