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(pas content @ vendredi 12 novembre 2010 à 21:16 a écrit :

L’ensemble des forces politiques à la gauche du PS se sont impliquées dans le mouvement. C’est évidemment très positif. Mais disons qu’il n’y a pas eu, pour le moins, d’intervention unifiée de ces forces.

:huh1:

:emb: :emb: :emb: juste pour en rajouter :emb: j'ai oublié le passage sur "le frein " alors là oui on glisse vers la calomnie , mais bon en fait pour pouvoir freiner il faut déjà être dans la locomotive de tête et malheureusement LO en est encore loin.
Quand au NPA il court derrière le train en criant très fort en hurlant et il pense que c'est grâce à cela que le train avance plus vite ...

Je revenais pour donner mon avis,mais Zimer l'a fait a ma place.Je me contenterai donc de rajouter qu'éffectivement le NPA nous calomnie(on a l'habitude)en disant que nous avons eu "un pied sur le frein"

Car j'aurai bien voulu que cela soit possible,cela aurai voulu dire que nous étions dans la voiture de tete,et que,contrairement aux dénigrements du NPA a notre éguard,nous n'aurions pas freiné,mais appuyé sur l'accélérateur,ce que malheureusement nous avons été conscient d'etre incapable de faire,alors que le NPA lui jouait a se faire croire qu'il le pouvait.

Le NPA a toujours confondu l'écume et l'eau. Peut-être que les points fixes du NPA et de LO lui ont fait croire que nous étions en mesure d'infléchir le mouvement dans un sens ou dans l'autre. Mais nous étions dans la propagande.
Et dans la quasi-totalité des entreprises nous avons pu vérifier que peu de gens venaient aux manifs en plus du milieu large des syndicalistes donc que les gens n'en étaient pas à la grève générale même si c'est ce qu'il aurait fallu pour faire reculer le gouvernement. Donc ne pas prendre ses désirs pour la réalité même s'il fallait exploiter toutes les possibilités pour faire monter d'un cran le mouvement, ce qui ne consiste pas à ânonner "grève générale" pour faire radical. Et jamais nous nous serions réjoui, contrairement au NPA, de "l'activité" du PS qui n'est jamais qu'un de ses tours de passe-passe dont les politiciens ont le secret : comment donner l'impression que l'on combat la réforme des retraites de Sarkozy tout en étant d'accord dans le fond sur la nécessité de travailler plus longtemps "puisque l'espérance de vie augmente".

Pas du tout envie de ridiculiser tes arguments mais de les discuter. L'extrême-gauche, comme tu dis n'a pas toujours quelque chose d'original à dire. On ne peut pas parler de trahison, par exemple, quand on n'a pas d'argument. On sait que les confédérations n'étaient pas en deçà de ce qu'était prête à faire la classe ouvrière. Elle n'a mis de frein nulle part, au contraire, quand des secteurs, peu nombreux, se sont mis en grève (dans les raffineries par exemple). Alors servir à quelque chose, pour des militants révolutionnaires, c'est être actif là où on travaille, c'est d'amener des gens aux manifs par exemple. Et là, crois-moi, dans les cars on discute y compris de ce qu'il ne faut pas attendre des syndicats. Mais distribuer un tract qui dit que les syndicats n'en font pas assez à des travailleurs qui sont gênés de ne pas participer tout en trouvant bien ce que font les syndicats serait décalé et même nous ferait apparaître comme des criticailleurs qui disent n'importe quoi ou, au mieux, font des procès d'intention. Un mouvement qui se développerait, où des masses de travailleurs se mettraient en grève, quand les syndicats prendraient peur de ne plus contrôler, nous placeraient dans une toute autre position.
On a pas mal entendu dans ce mouvement, dans les manifs et les boites, que cela se jouerait maintenant dans les prochaines élections. Et là, tu remarqueras que nous avons mis en garde contre tout espoir dans un gouvernement du PS qui a bien réussi à brouiller les cartes. Par contre, ceux qui ont exclusivement centré leur propagande contre Sarkozy n'ont pas préparé les travailleurs à de futures désillusions.

Je suis très déçu par ce papier du NPA (oui, le NPA arrive encore à me surprendre, mais rarement en bien)

Voulant absolument polémiquer avec les autres forces de gauche à propos du mouvement - quel intérêt ? -, Ingrid écrit :

"De ce strict point de vue, le fait d’attribuer aux uns la conduite des mobilisations et aux autres la conduite des éché...ances électorales est absolument mortifère. C’est pourtant bien ainsi que Jean-Luc Mélenchon a argumenté tout au long du mouvement, puisqu’au soutien sans faille à la ligne Thibault (alors même que le débat sur la stratégie à mener traverse tout le mouvement syndical) s’est ajoutée la proposition d’un référendum. Et loin d’être présenté comme un complément des grèves, il venait plutôt en substitut, en débouché, avec l’idée qu’il faudrait bien laisser à un moment donné la place aux partis et au jeu institutionnel"

Va falloir se mettre d'accord avec mes potes du NPA qui trouvent sur Facebook que finalement avancer l'idée d'un référendum aujourd'hui, c'est pas mal...

La tonalité générale du papier est gauchiste et sectaire, risquant d'affaiblir un acquis de ce mouvement.
D'après le NPA, la stratégie des confédérations était : "il fallait à tout prix éviter la crise politique voire la crise de régime que supposait la poursuite et l’extension du mouvement."
On a vécu le même mouvement ? Il y avait une base qui bouillait et des directions qui freinaient des 4 fers ?????? Quand on s'est auto-intoxiqué dans des actions de blocage minoritaires, on en arrive peut être à ce genre de conclusion.
Mais quand on a essayé de concrètement étendre la grève et essayer de la reconduire, sur nos lieux de travail, et qu'on a vu comme c'était pas facile - alors que la CGT ne mettait en rien des bâtons dans les roues pour le faire - les idioties sur la "crise de régime" (quelle drôle de notion d'ailleurs...), on trouve ça assez lunaire.
Mais soyons honnête : pendant le mouvement le NPA a beaucoup milité sur le thème "Woerth et Sarkozy dehors !".
Avec le remaniement, le NPA a obtenu satisfaction à 50%.
Toutes mes félicitations.