la "concertation" sur les retraites

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par quijote » 02 Avr 2010, 12:01

La "concertation" sur les retraites .
Une fois de plus les syndicats vont se prêter à cette comédie alors que la messe est déjà dite..ce faisant , ils légitiment encore plus ce pouvoir ..
mais n 'est-ce pas habituel ?
quijote
 
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Message par meichler » 02 Avr 2010, 18:32

Ce n'est pas seulement une comédie. La «concertation» des directions syndicales avec le gouvernement a une fonction politique : torpiller toute possibilité de mobilisation des travailleurs en mettant en scène le soutien des chefs syndicaux au gouvernement.

Mais il n'est pas non plus écrit que "la messe est dite". Il faut combattre dans les syndicats pour exiger que les dirigeants syndicaux ne se rendent pas à la «concertation» qui n'a d'autre but que d'aider Sarkozy-Fillon à "finir le travail" de destruction des droits à la retraite, déjà largment engagé en 2003.

- Non à la retraite "par points"

- Aucun report de l'âge légal du droit de départ à la retraite.

- Aucune augmentation du nombre d'annuités pour percevoir la pension à taux plein.

- Pour la défense inconditionnelle du Code des Pensions civiles et militaires de la Fonction Publique, dans toutes ses dispositions, ainsi que des dispositions des régimes spéciaux.
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

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Message par meichler » 02 Avr 2010, 19:30

Selon la FSU :

a écrit :
Eric WOERTH lancera le 12 avril prochain le « rendez-vous 2010 » sur les retraites

Eric WOERTH, Ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique, a écrit aujourd’hui aux responsables des organisations syndicales et professionnelles représentatives au plan national et interprofessionnel pour les convier à une première série de réunions bilatérales sur les retraites.

Ces réunions se tiendront le 12 avril prochain au Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique.


Elles aborderont les objectifs du « rendez-vous 2010 » et la méthode de concertation.
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

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Message par Valiere » 08 Avr 2010, 07:32

Ils vont tous y aller et même FO !
Valiere
 
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Message par pedro » 08 Avr 2010, 12:27

Ca t'étonne?
pedro
 
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Message par meichler » 08 Avr 2010, 20:39

Il est bon de dire la vérité sur la réalité du COR (Conseil d'Orientation des Retraites), la responsabilité MAJEURE qu'y ont prise les DIRIGEANTS SYNDICAUX, en participant TOUS à cette saloperie, avant 2003, pendant 2003, et après 2003, jusqu'au "rapport" qui va servir de base à Sarko-Fillon-Woerth pour balancer leur plan 2010 de solution finale contre les retraites, ainsi que ce qui reste des régimes spéciaux et du Code des Pensions de la fonction publique.
En attendant le 14 avril (publication du Rapport en question), voici les noms des coupables : Qui compose le «Conseil d'Orientation des Retraites» (C.O.R.) ?
Lisez bien, y'a du beau linge, bien blanc, de bureaucrates blanchis sous le harnais des appareils, et non des moindres, à côté de représentants éminents du grand capital financier, de grands commis de l'Etat bourgeois...
a écrit :
[ Source : http://www.cor-retraites.fr/article269.html ]

Membres du Conseil

Liste mise à jour le 17 février 2010

Raphaël HADAS-LEBEL
Président du Conseil d'orientation des retraites

Bertrand AUBAN
Sénateur

Jean-Bernard BAYARD
Vice-président de la Fédération nationale
des syndicats d'exploitants agricoles

Jean-Louis BESNARD
Représentant l'Union nationale des syndicats autonomes

Didier BLANCHET
Chef du département études économiques d'ensemble à l'INSEE

Dany BOURDEAUX
Membre du Conseil national
Présidente de la Commission sociale
de l'Union professionnelle artisanale

Raoul BRIET
Président du Conseil de surveillance du FRR

Yves CANéVET
Secrétaire confédéral de la Confédération française
démocratique du travail

Pierre-Yves CHANU
Conseiller confédéral de la Confédération Générale du Travail

Jean-Michel CHARPIN
Inspecteur général des finances

Vincent CHRIQUI
Directeur général
Centre d'analyse stratégique

Benoît COEURé
Directeur
Direction Générale du Trésor et de la Politique Economique

Bernard DEVY
Secrétaire confédéral de Force ouvrière

Janine DUJAY-BLARET
Vice-présidente du Comité national des retraités
et personnes âgées

Martine DURAND
Chef statisticienne
OCDE

Maxime GREMETZ
Député

Julien GUEZ
Chef de service Retraite et Prévoyance
Direction de la Protection sociale
Mouvement des Entreprises de France

Christian GUICHARDON
Union nationale des professions libérales

Didier HORUS
Représentant de la
Fédération syndicale unitaire

Jean-Pierre HUTIN
Représentant la Confédération générale
des petites et moyennes entreprises

Denis JACQUAT
Député

Philippe JOSSE
Directeur du budget

Danièle KARNIEWICZ
Secrétaire nationale du pôle protection sociale
de la Confédération française de l'encadrement -
Confédération générale des cadres

André LARDEUX
Sénateur

Dominique LECLERC
Sénateur

Jean-Christophe LE DUIGOU
Confédération générale du travail

Dominique LIBAULT
Directeur de la sécurité sociale

Jean-Louis MALYS
Secrétaire national de la Confédération française
démocratique du travail

Bertrand MARTINOT
Délégué à l'emploi et à la formation professionnelle

Maurice ODIN
Conseiller technique de l'Union nationale des associations familiales

Jean-François PILLIARD
Président de la Commission Protection sociale
Mouvement des Entreprises de France

Patrick POIZAT
Secrétaire confédéral chargé des retraites
à la Confédération française des travailleurs chrétiens

Jean-Luc PREEL
Député

Philippe SOUBIROUS
Secrétaire fédéral de la Fédération générale
des fonctionnaires de Force ouvrière

Pascal TERRASSE
Député

René TEULADE
Sénateur

Jean-François VERDIER
Directeur général de l'administration et
de la fonction publique

Philippe VIVIEN
DRH du Groupe AREVA

Serge VOLKOFF
Directeur du Centre de recherches et d'études sur
l'âge et les populations au travail (CREAPT)




--------------------------------------------------------------------------------



Ont été membres du Conseil d'orientation des retraites
(en qualité de) :

Yannick Moreau
Présidente du Conseil d'orientation des retraites

Jean-Claude Barbarant
Président du groupe de l'Union nationale
des syndicats autonomes au Conseil économique et social

Catherine Barbaroux
Déléguée à l'emploi et à la formation professionnelle

Christophe Blanchard-Dignac
Directeur du budget

Sophie Boissard
Directrice générale
Centre d'analyse stratégique

Jean-Pierre Boisson
Vice-président de la Fédération nationale
des syndicats d'exploitants agricoles

Maurice Bonnet
Vice-président du Comité national des retraités
et personnes âgées

Joël Bourdin
Sénateur

Philippe Bouyoux
Directeur des politiques économiques
Direction Générale du Trésor et de la Politique Economique

Pierre-Louis Bras
Directeur de la sécurité sociale

Hubert Brin
Président de l'Union nationale des associations familiales

Robert Buguet
Président de l'Union professionnelle artisanale

Jean-René BUISSON
Président de la Commission Protection sociale
Mouvement des Entreprises de France

Bernard Caron
Mouvement des Entreprises de France

Véronique Cazals
Directeur de la Protection sociale
Mouvement des Entreprises de France

Dominique-Jean Chertier
Directeur général adjoint des affaires sociales
et institutionnelles
Groupe SAFRAN

Olivier Davanne
Professeur associé à l'université Paris IX (Dauphine)

Jean-Baptiste de Foucauld
Inspecteur général des finances

Jean Delmas
Président de l'Union professionnelle artisanale

Jean-Louis Deroussen
Responsable confédéral des retraites
à la Confédération française des travailleurs chrétiens

Claude Domeizel
Sénateur

Pierre-Mathieu Duhamel
Directeur du budget

Alain Etchegoyen
Commissaire au Plan

Vlady Ferrier
Conseiller en charge des questions de retraites
de la Confédération générale du travail / UGICT

Jean Gaeremynck
Délégué à l'emploi et à la formation professionnelle

Roland Gaillard
Secrétaire général de la Fédération générale
des fonctionnaires de Force ouvrière

Georges Grulois
Vice-président du Comité national des retraités
et personnes âgées

Jean-Jacques Jegou
Sénateur

François Labroille
Membre du bureau délibératif fédéral
de la Fédération syndicale unitaire

Marie-Claude Lasnier
Secrétaire confédérale de la Confédération française
démocratique du travail

Jean-Claude Lechanoine
Vice Président délégué de l'Union nationale
des professions libérales

Jean Le Garrec
Député

Florence Legros
Professeur à l'université Paris IX (Dauphine)

Sophie Mahieux
Directrice du budget

Ludovic Mercier
Mouvement des Entreprises de France

Bernard Merten
Conseiller confédéral des retraites
à la Confédération française des travailleurs chrétiens

Solange Morgenstern
Secrétaire nationale du pôle protection sociale
de la Confédération française de l'encadrement

Georges Mouly
Sénateur

Gérard Nogues
Secrétaire général de la Fédération générale
des fonctionnaires de Force ouvrière

Arnaud Parienty
Membre du bureau délibératif fédéral de la
Fédération syndicale unitaire

Paul Peny
Directeur général de l'administration et
de la fonction publique

Michel Périer
Représentant la Confédération française
démocratique du travail

Alain Petitjean
Secrétaire confédéral de la Confédération française
démocratique du travail

Jean Peyronnet
Président d'honneur de l'UCAPLAST
au sein de la Confédération générale
des petites et moyennes entreprises

Daniel Rallet
Représentant de la
Fédération syndicale unitaire

Alfred Recours
Député

Jacky Richard
Directeur général de l'administration et
de la fonction publique

Rolande Ruellan
Conseiller Maître à la Cour des Comptes

Edouard Salustro
Président d'honneur du bureau de l'Union nationale
des professions libérales

Gilbert Santel
Directeur général de l'administration
et de la fonction publique

Guillaume Sarkozy
Vice-Président du Mouvement des Entreprises de France

René Sève
Directeur général
Centre d'analyse stratégique

Jean-Luc Tavernier
Directeur de la prévision et de l'analyse économique

Jean-Marie Toulisse
Secrétaire national de la Confédération française
démocratique du travail

Philippe Trainar
Chief Economist Officer du Groupe SCOR

Alain Vasselle
Sénateur
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

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Message par Sterd » 08 Avr 2010, 23:37

Sans blague, vous vous attendiez à quoi ?

Ca fait des dizaines d'années que les syndicats sont intégrés à l'Etat, qu'ils ne vivent que par et pour les différentes prébendes qu'ils peuvent tirer de cette situation à tous les niveaux. Des délégués "de base" avec leurs "heures", aux bureaucrates directeurs des différents organismes paritaires ou dans des fromages comme le Conseil économique et social.

S'étonner de leur attitude, de les voir courir à la "négociation" et leur demander de rompre avec ces pratiques, c'est demander du lait à un bouc.
Sterd
 
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Message par Zimer » 09 Avr 2010, 10:23

a écrit :Faire entendre les exigences citoyennes
sur les retraites
Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote…) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen – niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.


:33: Que pensez de ce texte ? "à moitié vide .. à moitié plein ..."
qui dit des choses justes qui parle de s'en prendre au profit.... mais qui quand même ressemble beaucoup à un texte de compromis et de consensus mou , un texte aceptable et signé par des socialistes des verts et part Besancenot ....
Il n'évoque même pas le retour au 37,5 annuités ...et surtout il conclut sur un trés , trés vague appel "à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…)" ?! comme ci cela pouvait modiffiait le rapport des forces sur la question des retraites ....
Zimer
 
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Message par meichler » 10 Avr 2010, 09:58

Cet appel accepte le pré-supposé de départ du gouvernement, à savoir : «le système des retraites est en danger», qui n'est qu'un mensonge organisé, fabriqué, forgé, car le déficit est creusé par toutes les «aides», «exonérations» et autres «remises» décidées par les gouvernements successifs au profit du capital (des «employeurs»).

Ainsi le texte emploie nombre de formules en recul comme :

a écrit :
Les déficits des caisses de retraite...


Comment éviter de dire qu'ils résultent d'une volonté politique délibérée, de mesures concrètes prises pour «alléger» les cotisations dues par les exploiteurs. Comment ne pas dire qu'il ne s'agit là que d'une baisse des salaires (indirects) payés par les patrons.

Le texte ne dit même pas qu'il faut REJETER le rapport du COR, en refuser tant les présupposés que les conclusions, l'ensemble en fait.

Et puis voyons la conclusion : un «appel» vaut par son objectif concrêt : appel à qui ? appel à quoi ?

a écrit :
Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.


Admirons la précision de la revendication : «stopper cet engrenage» ? On défend quoi ? Le droit à percevoir la retraite à taux plein à 60 ans ? Aucune augmentation du nombre d'annuités pour percevoir la retraite à taux plein ? Aucune augmentation de la base de calcul dans le temps ? (Sans parler du Code des pensions de la fonction publique d'Etat, qui fait que les pensions des fonctionnaires sont UNE LIGNE du BUDGET, et sont versées directement par l'Etat, et non pas par une Caisse !). Pourquoi n'en rien dire de PRÉCIS ?!

Au fond c'est un «appel» aux «gens» (comme disait naguère la direction de la CGT : «Tout dépend de vous». Autrement dit, démerdez-vous tout seuls en bas, chacun dans votre coin, et nous on continuera à discuter «en haut», avec nos «partenaires» du COR, et du gouvernement...). Admirons au passage l'usage des «citoyens», qui évite à tous les rénégats d'utiliser les termes DE CLASSE du marxisme : OUVRIERS, SALARIÉS, prolétaires, voire travailleurs, ça leur arrache la gueule, c'est des gros mots ou quoi ? Le «citoyen» est l'être le plus méprisé et le plus méprisable dans la société capitaliste, berné, trompé et fier de l'être, celui que l'on «dépouille» tout de suite après son passage aux urnes, où il vient justement d'abdiquer tout pouvoir pour plusieurs années.

Quant aux objectifs «concrêts» à la fin : «réunions publiques» (blablabla... blablabla...) et «appels LOCAUX». Ce LOCAUX est admirable, quand le gouvernement, forme extrêmement centralisée du pouvoir de la bourgeoisie, s'apprête à pondre un projet de LOI - c'est très PRÉCIS une loi, pas comme le chewing-gum à la mélasse de ce genre d'«appel», qui veut engluer les travailleurs dans leur propre impuissance politique.

Et que disent donc les CONFÉDÉRATIONS SYNDICALES ? Les Thibault, les Mailly et consorts ? Rien... Ils n'«appellent» à rien, et surtout pas à une action CENTRALISÉE. Le genre d'appel comme celui plus haut, leur permet de continuer à jouir d'un confort assuré de n'être point dérangé par les travailleurs, aux côtés de leurs chers amis du COR et de l'Elysée...

Ou plutôt si : Nos chefs syndicaux nous renvoient aux défilés-promenades du premier mai, entre merguez et muguet, dans la moindre sous-préfecture. Et dès le 2 mai... on retourne au boulot ! ...Et eux ils continuent leur sale (boulot)...
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

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Message par com_71 » 10 Avr 2010, 12:59

(meichler @ samedi 10 avril 2010 à 10:58 a écrit :
Le texte ne dit même pas qu'il faut REJETER le rapport du COR
tu n'imagines même pas qu'il n' y a pas que des bureaucrates syndicaux sur la terre !
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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