
Publié :
05 Oct 2009, 22:53
par Crockette
oui à l'appel de la CISL, la CGT appelle à la greve le 7 octobre !
les mots d'ordre sont époustouflants :
- pour un travail décent (ça veut tout et rien dire)
- pour un plan de relance industriel à l'échelle nationale
il manquait plus :
que la crise c'est eux la solution c'ets nous
manifestons pour une charte du bon patron et du bon travailleurs
stop le capitalisme financier...
arretons les parachutes dorés
demandons au gouvernement plus de salaire (combien ça la CGT se agrde bien de le dire...)
exigeons la créations de zone d'activité (de quoi ? la CGT n'en sais rien)
tous ensemble contre les paradis fiscaux !!! (comme si le capitalisme avait besoin de ça pour exploiter les travailleurs en france)
bref la CGT appelle les travailleurs à manifester pour tout ce qui se rapporte pas au vécu et auterrain ds les boites à savoir :
- la pression des chefs par le biais des entretiens individuels des performances
- les plannings flexibles à outrance
- les journées de 10h voir 12h
- les semaines de 48h voir plus.
- l'annualisation du temps de travail
- la libre séparabilité
- l'attaque des conventions collectives
- les contrats bidons qui poussent comme des champignons
- le manque d eliberté et de démocratie dans le sboites
- l'inefficacité des comités d'entreprise pour s'opposer aux patrons
alors un permanent CGT ça gagne combien ? sur qu'ils sont loin, très loins des 1000 euros par mois...surtout s'il se déclare spécialiste en relation sociale ou en économie...

Publié :
05 Oct 2009, 23:41
par com_71
(Crockette @ lundi 5 octobre 2009 à 22:53 a écrit :
alors un permanent CGT ça gagne combien ? sur qu'ils sont loin, très loins des 1000 euros par mois...surtout s'il se déclare spécialiste en relation sociale ou en économie...
La CGT a des permanents, faut-il le lui reprocher ? Et leur reprocher d'être permanents ?
Toute organisation un peu importante doit se donner des moyens à son échelle. Cela n'a pas de rapport direct avec la politique de la confédération, effectivement très criticable....

Publié :
06 Oct 2009, 09:21
par yannalan
Un permanent, ça dépend. S'il est détaché par son administration, il touche ce qu'il aurait touché, sans les primes.
Les autres gagnent assez peu, si tu veux avoir un super boulot bien payé, franchement, essaie autre chose. Pour la Direction, il peut y avoir des avantages en nature (chauffeur, voiture de service, etc...) Mais ça fait pas la masse des permanents

Publié :
06 Oct 2009, 10:03
par Crockette
ouais DUIGOU avait qu'il touchait aux alentours de 3000 euros par mois, mais bon.
c'ets un spécialiste économique. :sleep:
sinon voilà le mot d'ordre que j'ai retrouvé ds un tract (que j'ai trouvé dans la rue)
"ne laissons pas les affaires du monde aux mains du monde des affaires".
de mieux en mieux :dry:

Publié :
06 Oct 2009, 10:15
par Crockette
je critique pas le fait d'avoir des permanents com 71.
je critique le fait de dire des banalités à longueur de journée. le spermanents ne disent rien absolument rien de ce qui se passe sur le terrain.
et je parle pas des nombreuses manifs ou les thibaults, Dumas et compagnie, on les voit jamais.
ils se "battent" pour des plans de relance en fait ils font pas du syndicalisme mais de la bureaucratie de négociation. on voit le résultat après vingt ans...
donne moi com71 une seule avancée pour les salariés en 20 ANS ? la seule avancée obtenue c'est le DIF (je vous laisse imaginier quel choix les travailluers ont comem formation avec 120h...du foutage de geule encore une fois !). Les 35h je les compte au compteur du PS et encore avecla flexibilité qui en a découlé, je me demande si c'est vraiment une avancée.
la CGT ah oui j'oubliais nous prépare avec le medef la flexsécurité...quelle belle avancée. avec l'auto entreprenariat je me demande pas si le medef va atteindre son but ultime : rayer du marché du travail le CDI...
que dire que pas un seul permanent des syndicats se penche sur le problème des suicides ds les boites liés entre autres aux entretiens individuels des performances, rien la dessus. les permanents eux n'ont pas d'entretiens d'évaluation individuels j'oubliais.
la CGT ne combat pas les problème du capitalisme, elle tente de les gérer avec zèle, la CGT fait avec, elle participe donc comme les autres centrales à la perennité du système grace à ses permanents qui n'ont meme plus la moindre étincelle la moindre envie de s'engager dans une lutte des classes qui pourrait déboucher partout ds le sboites vers la co-gestion avec les patrons. ds une première étape bien sûr.

Publié :
06 Oct 2009, 22:08
par quentin
Précisions tout de même qu'il n'y a même pas d'appel à la grève pour le 7 octobre...

Publié :
07 Oct 2009, 07:36
par nicoestla
des manifs seront remplacées par des pique niques !!!!

Publié :
07 Oct 2009, 12:27
par Crockette
quentin marque 1 point : c'est une journée nationale d'action professionnelle...j'ai relu le tract...j'avais pas fait gaffe. :huh1:
le mot "grève" va être banni du vocabulaire des syndicats réformistes sociaux chrétiens (CES CISL) car non seulement ça peut être considéré comme une tentative d'énerver, de réveiller, les travailleurs, mais aussi et surtout ça peut faire peur aux futurs investisseurs étrangers... la CGt le martèle bien à ses adhérents...
comme faire un plan de relance industriel si on fou la pétoche aux futurs patrons hein ? donc il reste plus qu'à l'UMP de proposer une loi qui interdise carrément la grève en cas de crise économique, c'est une bonne idée sociale syndicale chrétienne démocrate cela non ?
donc cette expression est encore une fois nulle à chier, et je l'vais meme pas remarqué. la CGT l'a repris à 100% et ça la dérange pas.
comme le mot collaborateur qui se substitue à salarié, ça dérange pas non plus les syndicats...mais derrière ces réthoriques se cachent bien des projets patronaux...sur comment ils voient l'avenir du travail en france...
sinon les pique nic, je trouve que c'est cohérent ça va bien avec les mots d'ordre de cette mobilisation...manque plus que les guitares, les chansons, et ça fera une bonne journée bien sympathique et bien conviviale.
sinon je redonne une phrase de la CGT sur cette journée elle est révolutionnaire ! :
"les gouvernements ainsi que les pouvoirs financiers n'ont tiré aucun enseignement de la crise" :wacko:

Publié :
20 Oct 2009, 09:19
par Crockette
Compte-rendu de la réunion intersyndicale du 12 octobre 2009
Organisations présentes : CGT, CFDT, CGC, CFTC, Solidaires, FSU, UNSA. FO était absente, leur CCN ne leur ayant pas donné mandat de participer.
C’était une réunion de travail et la presse n’était pas conviée.
La CGT (qui recevait) a introduit la réunion :
sur le 7 octobre : des initiatives dans une centaine de pays, une opinion publique en France largement favorable (70 %) mais pas réelle matérialisation de ce soutien dans l’action. Il y a eu des initiatives mais pas au niveau d’ une grande journée d’actions. Il y a aussi un écart important par rapport aux initiatives sectorielles qui mobilisent davantage tout comme la votation citoyenne qui a été un réel succès.
Suites de notre dernière réunion : nous avions convenu de travailler sur deux ou trois thèmes revendicatifs précis et sur les modalités d’action permettant de les soutenir : dans la CGT, existe l’inquiétude que ce soit perçu comme en retrait par rapport à la cohérence de la plate-forme commune Dans le même temps,. Par ailleurs, certaines de nos organisations font part de leur mécontentement quant à la difficulté de déclinaison unitaire en territoires et dans les professions de l’intersyndicale nationale. Elles pointent également les différences entre les communiqués communs et les comportements des uns et des autres dans les réunions et négociations avec le patronat et le gouvernement. Il y a besoin d’approfondir cette problématique.
Cela doit nous interroger sur la crédibilité de l’intersyndicale et nous engager à travailler à des objectifs précis avec les mobilisations adéquates. La CGT souhaite poursuivre le travail en intersyndicale mais pour que cela fasse avancer à tous les niveaux de nos organisations respectives une cohérence entre moments d’actions communs et positionnement dans les négociations.
Sur le 7 octobre
La CFDT a estimé que c’était plutôt réussi. L’UNSA n’a pas été déçue, considérant que c’était une réponse à l’appel de la CSI et non une nouvelle journée nationale interprofessionnelle d’actions, Solidaires ayant relativement la même appréciation.
Sur les suites : le débat s’est engagé sur l’utilité et le devenir de l’intersyndicale.
La CFTC précise vouloir rester dans l’intersyndicale parce que c’est la « solidarité, mais qu’elle n’a pas de mandat pour l’action ».
La CFDT estime que l’enjeu de l’intersyndicale, c’est sa finalité : un syndicalisme capable de peser sur la réalité et d’apporter quelque chose aux salariés. L’action syndicale n’a de sens que par rapport à ça. Il n’est pas sûr que les conditions soient réunies pour ça aujourd’hui, mais il ne faut rien s’interdire et créer les conditions d’action efficace. Le niveau des actions syndicales depuis la rentrée est bien supérieur à ce qu’on a fait dans les journées nationales d’actions.
La FSU a dit : « si nous ne sommes pas capables de la concrétiser par l’action, elle va perdre peu à peu sa crédibilité ».
La CGC estime que l’intersyndicale est depuis quelque temps « seulement sympathique, qu’elle manque de crédibilité par manque d’actions » ;
L’UNSA dit « pas de problème avec journées nationales mais il ne faut pas se louper et en tout cas pas ok pour une grève franche de 24 h ».
Solidaires partage l’idée d’une plus grande conflictualité et que la responsabilité de l’intersyndicale n’est pas seulement de proposer des perspectives d’actions nationales mais elle ne peut pas seulement renvoyer au soutien des luttes en cours.
La CGT La CGT n’est pour sa part pas en manque d’actions. Elle est à l’initiative de nombreuses actions et présente dans tous les rendez-vous de luttes en cours, quelle que soit leur géographie unitaire. Il y a effectivement beaucoup d’actions mais le rôle de l’intersyndicale, c’est de les faire converger et de leur permettre des débouchés pour faire bouger le centre de gravité des décisions économiques et sociales. ce n’est pas le cas pour l’instant Il nous faut donc débattre sur les contenus à avancer et les formes d’action interprofessionnelles à proposer pour réussir. On ne peut pas tout renvoyer à l’entreprise et ne rien proposer d’autre ; et dans le même temps, il ne suffit pas de vouloir une action interpro pour la réussir. La question est : que faisons-nous à partir du communiqué commun du 28 septembre, et, notamment de ses deux derniers paragraphes ?
Après plusieurs échanges, deux problématiques sont mises en débat dans chacune des organisations :
Quels sont les des objectifs revendicatifs sur lesquels on veut obtenir des « avancées significatives », en s’appuyant sur le communiqué commun du 28 septembre qui indique « elles (les organisations syndicales) mettent la priorité sur l’emploi, la prise en compte de l’intérêt des salariés dans le choix des entreprises et des pouvoirs publics, le recul de la précarité, le conditionnement des aides publiques à un comportement socialement responsable des entreprises, la réduction des inégalités », ainsi que des propositions qui sont venues dans la discussion, compte tenu de l’actualité : emplois publics et service public, conditions de travail, fiscalité, protection sociale ( notamment à travers le PLFSS).
Quelles sont les modalités d’action (en recherchant l’efficacité)susceptibles d’y parvenir ? deux propositions ont été émises : des actions avec des échéances ciblées sur tel ou tel objectif revendicatif (par ex en novembre sur le budget ou le PLFSS) ou un tour de France des bassins d’emploi, ancré sur les réalités de « terrain », mais impulsé et coordonné nationalement, avec des échéances précises.