http://www.forumamislo.net

La manifestation était importante, très politique avec des slogans offensifs.
En dehors de l'énorme cortège CGT à Paris, j'ai étonné de constater que le deuxième en importance était celui de la CFDT, la FSU et SUD étaient assez réduits et celui de FO était le troisème, structuré par un SO très vigilant...
L0 a eu un petit cortège au départ qui a pris peu à peu de l'ampleur, atteignant à peu près la dimension de celui du NPA...Le parti de gauche était très présent avec un gros affichage et ses auto collants : "casse toi pauvre con"...Le PS s'est installé dans une rue avec une présence nombreuse, il s'est fait conspué par des cortèges de manifestants mais sans haine.

De plus en plus de syndicalistes et de militants politiques pensent qu'il faut chasser Sarko...Cet objectif donne un cadre à la bataille politique à mener

chasser Sarko, un cadre à la bataille politique? Plutôt réquisitionner les boîtes, vu que les négociations musclées n'auront pas de valeur juridique...
le "casse-toi pauv' con", tu parles d'un slogan...

+ 1

C'est pas Sarko qu'il faut jeter c'est ça politique.
Imagine il dégage, il est remplacé par qui ? Fillon ? ça sera exactement la même chose et ils tenteront de faire croire à l'opinion que c'est du nouveau. Royal ? les travailleurs n'ont pas de raisons de sauter au plafond car la gestion de la crise est la même que la droite...

le PdG c'est du strapontinisme musclé, rien de plus.
vu la crise qui se profile, on n'a rien à perdre à donner des perspectives de classe aux travailleurs, non !?

Je ne lis pas dans le marc du café...Pour l'instant le PG se développe et sa ligne n'est pas social-démocrate...
"casse toi pauvre con"! pourquoi pas c'est un slogan qui signifie : "il est pourri ce régime" "il faut les chasser"

Sur le PG qui se développe, je commence à être sceptique... Ils ont connu une vraie phase de développement en passant de quelques centaines de sortants du PS à paraît-il quelque chose comme 3 000 personnes, en recrutant chez les antilibéraux.
Mais je vois déja autour de moi (et j'ai quelques échos semblables ailleurs) des gens quitter le bateau, à cause du tête à tête avec le PCF et l'alignement sur le choix du PC de ne pas rompre avec le PS. A vérifier dans la durée, tout ça est très récent (dans un sens comme dans l'autre).
Quant au fait que le PG ne serait pas social-démicrate, mais probablement un authentique parti prolétarien et révolutionnaire (pas comme ces collabos qui cogèrent la FSU et FO), il n'y a qu'à voir le pédigrée de la tête de liste du Front de Gauche dans le Sud -Est, Marie-Chrtisine Vergiat, tel qu'il apparaît sur le site Politique.info :

a écrit :
Mme Marie-Christine Vergiat
Née le 23 septembre 1956

Maîtrise de droit public
DEA d'histoire du droit
Secrétaire générale adjointe puis secrétaire générale du Groupe PS à l'Assemblée nationale (1989-1997)
Conseillère technique au cabinet de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Martine Aubry (1997-1999)
Chargée de mission auprès du délégué interministériel à l'innovation sociale et l'économie sociale (1999-2001)
Déléguée adjointe de la délégation interministérielle à l'innovation sociale et l'économie sociale au ministère de l'Emploi et de la Solidarité (2001-2004)

Vous noterez que la camarade n'a pas eu besoin d'interrompre ses activités en très haut lieu lorsque la droite est revenue au pouvoir, ce qui lui a valu des délégations de signatures de la part de Raffarin et Fillon (source : Journal Officiel du 23 novmbre 2002)
Je sais pas ce qu'elle a eu comme activité, mais l'"économie sociale" en régime capitaliste sous un gouvernement de gauche,je trouve ça déja bidon, alors je me demande ce qu'elle a bien pu signer comme truc sociaux et solidaires sous l'égide de Raffarin et Fillon...
Ceci dit pour mesurer l'ampleur de la rupture à gauche que réprésente le PG. Ce choix de tête de liste n'est pas un super signe, et je suis pas sûr que les militants du PCF vont faire sa campagne de gaité de coeur....

non Luc! si je dis et affime que le PG rompt avec la social-démocratie, je continue à prétendre que tout va dépendre-non directement des résultats des élections aux européennes- mais des chois opérés par le PG...C'est une situation inédite de rupture au sein du PS car en 91 le MRC était lui trop lié à une seule personnalité, nationale d'ailleurs avec ses déviations

(luc marchauciel @ dimanche 3 mai 2009 à 08:56 a écrit : Sur le PG qui se développe, je commence à être sceptique... Ils ont connu une vraie phase de développement en passant de quelques centaines de sortants du PS à paraît-il quelque chose comme 3 000 personnes, en recrutant chez les antilibéraux.
Mais je vois déja autour de moi (et j'ai quelques échos semblables ailleurs) des gens quitter le bateau, à cause du tête à tête avec le PCF et l'alignement sur le choix du PC de ne pas rompre avec le PS. A vérifier dans la durée, tout ça est très récent (dans un sens comme dans l'autre).
Quant au fait que le PG ne serait pas social-démicrate, mais probablement un authentique parti prolétarien et révolutionnaire (pas comme ces collabos qui cogèrent la FSU et FO), il n'y a qu'à voir le pédigrée de la tête de liste du Front de Gauche dans le Sud -Est, Marie-Chrtisine Vergiat, tel qu'il apparaît sur le site Politique.info :

a écrit :
Mme Marie-Christine Vergiat
Née le 23 septembre 1956

Maîtrise de droit public
DEA d'histoire du droit
Secrétaire générale adjointe puis secrétaire générale du Groupe PS à l'Assemblée nationale (1989-1997)
Conseillère technique au cabinet de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Martine Aubry (1997-1999)
Chargée de mission auprès du délégué interministériel à l'innovation sociale et l'économie sociale (1999-2001)
Déléguée adjointe de la délégation interministérielle à l'innovation sociale et l'économie sociale au ministère de l'Emploi et de la Solidarité (2001-2004)

[hors-sujet] C'est sûr que si on compare avec le candidat du NPA dans le même sud-est:
extrait de la biographie sur le site de RM Jennar:
a écrit :
En 1973, il est nommé au Conseil d’administration de la Radio-Télévision Belge d’expression française (RTBF) et au Conseil d’administration des organes communs entre la RTBF et son équivalent flamand. Il y représente le Rassemblement Wallon. Il quitte ce double mandat et l’enseignement en 1977 pour devenir conseiller du gouvernement belge dans des cabinets ministériels successifs. De 1982 à 1988, il est conseiller au Sénat de Belgique et au Conseil Régional Wallon.
[...]
En 1989, suite à une mission au Cambodge, il remet sa démission et devient Conseiller diplomatique du Forum international des ONG au Cambodge.
[...]
De 1992 à 1999, il est successivement consultant auprès de l’Autorité Provisoire des Nations Unies au Cambodge, responsable du programme de l’UNESCO «culture de la paix au Cambodge», consultant auprès de l’Union européenne pour les questions politiques cambodgiennes. Il fut observateur international lors du retrait du Cambodge du corps expéditionnaire vietnamien (septembre 1989) ainsi que lors des élections de 1993, 1998 et 2003 au Cambodge.
[...]
Il rentre du Cambodge en 1999 et exerce une activité de chercheur auprès de l’ONG de développement Oxfam sur les dossiers relatifs à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
[...]
En 2003, il effectue pour le compte d’Oxfam une mission de cinq mois au Cambodge qui négocie alors son entrée à l’OMC.
[...]
En 2005, il quitte Oxfam et devient consultant auprès du groupe parlementaire européen Gauche Unitaire Européenne/Gauche Verte Nordique (GUE/NGL) pour les questions liées à la mondialisation. Il le restera jusqu’en janvier 2007.
[...]
Depuis octobre 2007, il est consultant auprès du gouvernement du Cambodge et consultant de l’ONU pour le tribunal chargé de juger les dirigeants Khmers rouges. A cet effet, il partage son temps entre le Cambodge et la France.

Un pédigrée authentiquement prolétarien et révolutionnaire?

Il ne s'agit évidemment pas pour moi de dire ça pour nier que le PG n'a rien de révolutionnaire, comme on dit, "un chien mouillé ne sèche pas l'autre". Ni forcément de dire que Jennar reflète ce qu'est le NPA dans son ensemble, mais ça pose un petit problème quand même, non?
[/hors-sujet]

oui je suis d'accord avec toi : cela pose le problème de tous les cadres institutionnels qui sont mis tête de liste uniquement pour le décorum...
ou pour des questions d'équilibre...
Si l'on revient au premier mai : au-delà de l'appréciation portée au PG, il y a effectivement un tournant politique : les slogans offensifs montraient que peu pensent qu'il suffit de multiplier les journées d'actions pour faire plier le gouvernement. Il faut changer de braquet
le "chassons Sarko" n'est plus un slogan marginal mais un objectif qui commence à être repris par beaucoup

http://www.forumamislo.net

le premier mai à Paris