(luc marchauciel @ mercredi 25 février 2009 à 12:34 a écrit : (Valiere @ mercredi 25 février 2009 à 10:20 a écrit : La disparition des petites communes : c'est un vieux projet inacceptable et dangereux ( il remet en cause les principes de citoyenneté)
quant aux nouvelles régions , il va y avoir des levées de boucliers!
J'ai surtout l'impression que l'effacement des petites communes est surtout un projet qui heurte l'esprit de clocher millénaire... S'accrocher aux 36 000 communes à l'heure où de plus en plus de questions peuvent être mieux gérées à des échelles plus larges et plus pertinentes, comme la communauté de communes (ex : le gros problème des déchets et de leur retraitement, et en général pas mal de questions environnementales), c'est comme s'accrocher à l'Etat national à l'heure de la construction européenne (au prétexte du réel caractère non démocratique de l'Union Européenne). D'ailleurs, c'est souvent les mêmes qui font l'un et l'autre....
La démocratie n'est pas une question d'échelle (et, avec les progrès technologiques dans les communications, elle l'est de moins en moins), c'est une question de contenu politique et social. Sinon, la décentralisation de 1982 aurait été un progrès démocratique, mais ce n'est pas le cas (je ne crois pas que qui que ce soit se sente plus en mesure de contrôler son conseiller général ou son conseiller régional que son député ou son président). Elle a surtout décentralisé la corruption, en fait...
Globalement d'accord avec ce que tu dis .(Par exemple ,imaginer plus facilement faire reconnaitre des besoins sociaux et éducatifs par un Conseil General (depuis la décentralisation) que par les représentants de l'état central est un leurre complet.)
En plus ,la façon dont l'état organise ses circuits de décision au service de la bourgeoisie n'a guère d'importance.
Pour l'état (transitoire) des travailleurs ,les questions se poseront en des termes complètement différent et avec des objectifs radicalement opposés à ceux des collectivités qui constituent l'état bourgeois aujourd'hui.
Et les formes de "décentralisation" et circuits de décisions démocratiques se détermineront sur d'autres bases que celles d'un gateau à répartir entre grands et petits notables ,enfermés dans la logique des intérêts fondamentaux du capital.