EXPRIMER L'OPPOSITION A LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT

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Message par com_71 » 18 Fév 2008, 19:55

a écrit :MUNICIPALES : EXPRIMER L'OPPOSITION A LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT !

    Les grandes entreprises se succèdent pour annoncer leurs bénéfices pour 2007. Ils sont considérables malgré la crise financière qui s'est pourtant soldée par des dizaines de milliards d'euros partis dans les fumées de la spéculation.
    Parmi les groupes dont le PDG fanfaronne devant ses actionnaires, on retrouve toujours les mêmes noms : Total, L'Oréal, Unilever, Renault, Peugeot et bien d'autres. Il y a aussi, dans le peloton de tête, ArcelorMittal, 7,5 milliards d'euros de profit pour le groupe et ses actionnaires. Mais sur cette somme il n'y a pas un sou pour sauver les emplois de l'usine de Gandrange dont la fermeture a été annoncée.
    Le cas d'ArcelorMittal est un des plus choquants de ces grosses entreprises qui font des bénéfices énormes tout en licenciant ou en supprimant des emplois. Mais elle n'est pas la seule. Michelin, malgré ses bénéfices, ferme l'usine Kléber de Toul qui lui appartient. Peugeot réduit ses effectifs, en particulier en se débarrassant des intérimaires et en fermant l'un des deux ateliers de montage à Aulnay.
    Ces profits, dont on ose nous dire qu'ils sont indispensables à la bonne marche de l'économie, ne sont utiles ni aux travailleurs à qui on les fait suer ni à la société.
    Le gouvernement Sarkozy-Fillon n'est certainement pas le premier à être sur le plan politique au service des intérêts de ces grands groupes dont la course au profit est si nuisible à la société. Tous les gouvernements quelle que soit leur étiquette politique l'ont été. Mais Sarkozy étale ses amitiés avec les grands patrons milliardaires de façon tellement cynique, tellement provocante, qu'il a réussi, après huit mois à l'Elysée, à concentrer sur sa personne le ressentiment et la colère des classes populaires contre une politique qui les pousse à la pauvreté pour favoriser l'enrichissement des plus riches.
    Toutes les réformes de ce gouvernement visent à faciliter l'aggravation de l'exploitation qu'expriment ces bénéfices colossaux. C'est pour faciliter l'exploitation que le gouvernement démolit ce qui, dans la législation sociale, protège un peu les travailleurs. C'est pour cela qu'il rend les horaires de travail plus flexibles et les licenciements plus faciles.
    C'est pour pouvoir consacrer plus d'aides et de subventions aux grandes entreprises que le gouvernement fait des économies sur les services publics, supprime ou limite les heures d'ouvertures de la Poste, des guichets de la Sécurité Sociale, qu'il ferme des gares et des maternités de proximité. C'est pour cela qu'il s'en prend aux retraités en réduisant leur pension et aux assurés sociaux en leur imposant les franchises médicales.
    Pour stopper la guerre permanente du grand patronat et du gouvernement contre le monde du travail, il faudra bien d'autres choses que des élections.
    Mais les municipales constituent une occasion pour désavouer la politique menée et les hommes de paille du patronat qui la mènent. Il faut que leur servilité envers les riches et leur mépris pour les pauvres soient sanctionnés. Ecarter la droite de la gestion d'un maximum de villes ne résoudra certes pas les principaux problèmes du monde du travail : chômage, insuffisance des salaires et des pensions. Mais, pour étroites que soient les limites de la politique municipale, elle peut être plus favorable aux plus démunis que celle des municipalités qui refusent de construire des logements sociaux pour ne pas dévaloriser le voisinage des plus huppés.
    C'est dans cette optique que Lutte Ouvrière présente des candidats aux prochaines élections municipales, dans un grand nombre de villes. Les élus de Lutte Ouvrière seront les défenseurs, au conseil municipal comme en dehors, des intérêts sociaux et politiques des exploités, des chômeurs, des retraités et des plus démunis. Ils soutiendront en permanence ceux qui défendent leurs conditions de vie et de travail, travailleurs en grève, mal-logés qui n'acceptent pas de l'être, usagers qui refusent la dégradation des transports, des écoles, des services publics.

Arlette Laguiller
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Vérié » 03 Mars 2008, 18:11

Edito de la Fraction

a écrit :
Municipales : infliger un camouflet à la politique de Sarkozy, sans donner notre approbation à la gauche



Les listes des grands partis pour les élections municipales de dimanche prochain, tentent de nous persuader que leur accession ou leur maintien au gouvernement municipal permettra de « Bien vivre ici » ou « Vivre mieux là » … Et de nous assurer, la main sur le cœur, que leur élection changera notre quotidien. Sans blague ? A coup sûr, la conservation ou la conquête de mairies a de l’importance pour les notables des grands partis. Les municipalités de villes qui comptent des dizaines de milliers d’habitants sont des tremplins pour les carrières et des positions importantes pour fournir des marchés et des subventions à de grosses entreprises. Mais notre sort de travailleurs ne sera pas préservé ou changé par une « bonne » gestion locale. Ne nous y trompons pas, les grands partis ne nous demandent pas seulement de leur ouvrir les portes des mairies. Ils veulent faire avaliser la politique qu’ils mènent, au gouvernement pour la droite, dans l’opposition pour préparer son retour pour la gauche.

Et tous mentent. Car comment « bien vivre » dans telle ou telle ville avec les taux de chômage qui y sévissent ? Avec ces suppressions d’emplois et fermetures d’usines qui se multiplient ces dernières semaines, d’Arcelor-Mittal à Michelin en passant par Unilever ? Comment « vivre mieux » avec ces prix qui s’envolent alors que les salaires stagnent, ce qui frappe de plein fouet les plus modestes ?

De cela, il n’est pas question dans la campagne des grands partis.

Si des candidats de l’UMP hésitent à s’afficher avec Sarkozy depuis que sa cote diminue, ils restent solidaires de sa politique brutale contre le monde du travail. Depuis près d’un an, le gouvernement distribue sans compter aux plus riches et enchaîne les mesures contre les intérêts des travailleurs et de la population, contre les retraites ou le droit de grève, contre la sécurité sociale avec les franchises médicales, contre les services publics avec la suppression de dizaines de milliers de postes en particulier dans l’éducation nationale. Sans oublier la chasse indigne aux travailleurs sans papiers, les déploiements de biceps contre les jeunes de banlieue ou sa loi sur la rétention de sûreté, pour tenter de rafler des voix à l’extrême droite. Sarkozy est un ennemi déclaré du monde du travail et on ne peut que souhaiter que le résultat de ces élections condamne sa politique.

Mais la gauche dirigée par le PS ne conteste pas franchement cette politique. Ni ses leaders nationaux ni ses têtes de listes municipales ne nous fixent comme objectif d’interdire les licenciements, surtout dans ces entreprises qui suent les profits, d’augmenter tous les salaires et pensions d’au moins 300 euros mensuels pour tous, de réquisitionner les logements vides pour les sans logis, de donner des papiers et le droit de vote à tous les travailleurs qui créent des richesses dans ce pays. C’est pourtant ce que nous, travailleurs, devons mettre au programme de notre mobilisation, tous ensemble, pour arracher les moyens de notre survie, en bousculant au passage les chefs des grandes confédérations syndicales qui entérinent la politique patronale dans les salons où ils discutent. Quand bien même les élections municipales ne seraient que « locales », donner notre voix aux équipes de gauche serait approuver la politique anti-ouvrière de la gauche dans le passé au gouvernement, et celle qu’elle mènera contre nous demain si elle y revient. Comme l’indique le programme mis en avant aux dernières présidentielles par Ségolène Royal et les positions récentes de ses dirigeants contre les retraites des cheminots.

Face à l’offensive du gouvernement et du patronat, nous pouvons et devons nous servir de ces élections municipales dans notre intérêt, en apportant nos suffrages à l’extrême gauche là où elle s’affirme, là où des listes de Lutte Ouvrière ou de la Ligue Communiste Révolutionnaire se présentent sur leur programme et sous leurs couleurs. Ce sera la seule façon de condamner la politique de la droite au pouvoir, tout en montrant notre défiance d’une gauche qui piétine tout autant les intérêts du monde du travail. Et les voix pour l’extrême gauche seront un gage pour la lutte indispensable à engager.

Vérié
 
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Message par Vérié » 03 Mars 2008, 18:52

La lecture des deux éditos de cette semaine est assez instructive. Dans l'édito de LO : une unique allusion au fait que "tous les gouvernements quelle que soit leur étiquette politique l'ont été" (au service du patronat. Mais pas une critique, pas même une réserve sur la politique actuelle de la gauche, son approbation à la politique anti-sociale de Sarkozy sur le fond.

Rien non plus pour dire que, dans bien des villes, la politique municipale de la gauche n'est guère différente, voire pas différente du tout de celle de la droite pour certaines municipalités PS.

A noter : LO présente les élections comme un enjeu national anti-Sarkozy, et non comme une somme d'enjeux locaux.
__
En revanche, je trouve que l'édito de la Fraction tord un peu trop le baton dans l'autre sens, dans la mesure où les situations locales ne peuvent pas nous être toujours complètement indifférentes.
Vérié
 
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Message par ianovka » 03 Mars 2008, 19:03

Tu parles de quoi Vérié quand tu compares les "deux éditos de cette semaine" ?
De l'édito du 18 février posté par com_71 ?

Ou du dernier édito paru ?
Si c'est de ce dernier ce serait mieux de l'avoir sous les yeux.

a écrit :VOTEZ ET FAITES VOTER POUR LES CANDIDATS DE LUTTE OUVRIERE !

    Dimanche prochain, aura lieu le premier tour des élections municipales. Lutte Ouvrière sera présente dans ces élections, sur 186 listes dans 166 villes. Dans le tiers environ de ces villes, nos candidats figurent sur des listes unitaires avec des candidats du Parti Communiste, du Parti Socialiste ou d'autres partis de gauche. Là où de telles listes unitaires n'ont pas pu se constituer, Lutte Ouvrière présente ses propres listes.
    Les élections municipales ont, bien sûr, un enjeu local, et il n'est pas indifférent pour la population laborieuse que la municipalité soit dirigée par la gauche ou par la droite. Mais, s'agissant des premières élections depuis l'accession de Sarkozy à la présidence, ces élections municipales auront aussi une signification politique.
    Pas plus que d'autres élections, les municipales n'ont le pouvoir de changer fondamentalement le sort des classes populaires. Mais elles permettent de désavouer Sarkozy et le pouvoir de droite.
    La droite mène, depuis six ans, une guerre sans merci contre le monde du travail. Toutes ses mesures visent à rendre les riches encore plus riches, et les pauvres encore plus pauvres. Les unes, à déblayer devant les patrons jusqu'au moindre obstacle qui gênerait l'intensification de l'exploitation, en rendant les horaires de travail plus flexibles, les licenciements plus faciles, et en s'attaquant au droit de grève.
    Les autres mesures visent à consacrer aux grandes entreprises, c'est-à-dire à leurs actionnaires, une part croissante du budget de l'Etat, quitte à priver des financements nécessaires les hôpitaux, les maisons de retraite, l'Education nationale, les transports publics.
    Quant au slogan de Sarkozy, "travailler plus pour gagner plus", il sonne comme une sinistre provocation, alors que les grands groupes pourtant riches annoncent des fermetures d'entreprises, d'ArcelorMittal à Michelin, de Smoby à Miko-Nestlé, sans parler des entreprises d'automobiles comme Peugeot-Citroën qui réduit ses effectifs.
    Voter pour des listes avec des candidats de Lutte Ouvrière, c'est avant tout voter contre la droite au pouvoir.
    Les travailleurs ne pourront arrêter la dégradation continue de leurs conditions d'existence que par une lutte collective, ample et déterminée. Ils ne peuvent pas continuer à subir les licenciements, les fermetures d'entreprises, y compris par des groupes qui étalent des profits records. Ils ne peuvent pas attendre que leur pouvoir d'achat s'écroule devant la hausse explosive des prix. Ils n'accepteront pas qu'on continue à allonger les horaires de travail, à repousser l'âge de la retraite, à diminuer les pensions de retraite.
    Ils sont en droit d'exiger que le patronat prenne sur ses profits énormes de quoi préserver tous les emplois et de quoi augmenter tous les salaires.
    Seule une explosion sociale peut imposer tout cela. Elle est inévitable.
    Dans l'immédiat, il faut montrer à la droite que les classes populaires en ont assez d'elle et de sa politique.
    Partout où il y a des listes unitaires avec des candidats de Lutte Ouvrière, en votant pour ces listes, vous voterez contre la droite. Là où sont présentées des listes Lutte Ouvrière, voter pour elles, c'est en plus montrer clairement que le désaveu vient du côté de la composante la plus radicale de l'électorat populaire.
    Dans les deux cas, vous contribuerez à envoyer au conseil municipal des militants de Lutte Ouvrière. Ils mèneront dans les municipalités la politique qu'ils défendent dans les entreprises. Ils soutiendront au conseil municipal tout ce qui va dans le sens du monde du travail et s'opposeront à ce qui peut lui nuire. Et ils seront toujours au côté des travailleurs qui luttent. Ils s'engagent, en toutes circonstances, à représenter au conseil municipal les intérêts sociaux et politiques des exploités, des chômeurs, des retraités et des plus démunis.
Arlette Laguiller


Vérié il est trop fort, à chacun de ses messages on dirait qu'il redécouvre la lune.
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Message par Vérié » 03 Mars 2008, 19:09

Je parlais bien sur de celui qui avait été posté par Com. Le dernier ne contredit d'ailleurs pas mes remarques sur l'absence de critiques à l'égard de la gauche.

La conclusion de cet édito sur le role des conseillers LO est tout à fait correcte, elle n'est pas nouvelle et on ne peut que l'approuver. Mais, au delà de toute velleité polémique, je vois très mal comment elle pourra se conjuguer avec la solidarité de gestion. Pour répondre à cette remarque, l'exemple des Verts a souvent été mis en avant, mais il n'est guère convaincant car les Verts, s'ils boudent par ci par là quelques décisions, avalent justement beaucoup de couleuvres. Et c'est parce qu'ils les avalent qu'ils peuvent continuer à faire partie de majorités municipales de gauche. Sinon, c'est la crise ouverte.
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Message par ianovka » 03 Mars 2008, 19:14

Oui, enfin, soit un peu logique.
Lo fait une campagne contre la droite, et elle serait bien bête de faire campagne contre ceux avec qui elle se présente.

Alors bon, vu que tu nous le dis 20 fois par jour on est au courant que tu n'es pas d'accord avec cette stratégie (ce qui est ton droit bien sûr), mais une fois que c'est dit à quoi sert d'y revenir tant et plus ?

Quant à ce que ça donnera à l'avenir, laissons au moins les évènements montrer ce qu'il en sera des élu de LO, avant de porter un jugement sur ce qu'ils feront. On fera le bilan quand il sera possible de le faire.
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Message par redsamourai » 03 Mars 2008, 19:47

(:|
a écrit :Oui, enfin, soit un peu logique.
Lo fait une campagne contre la droite, et elle serait bien bête de faire campagne contre ceux avec qui elle se présente.

Alors bon, vu que tu nous le dis 20 fois par jour on est au courant que tu n'es pas d'accord avec cette stratégie (ce qui est ton droit bien sûr), mais une fois que c'est dit à quoi sert d'y revenir tant et plus ?

Quant à ce que ça donnera à l'avenir, laissons au moins les évènements montrer ce qu'il en sera des élu de LO, avant de porter un jugement sur ce qu'ils feront. On fera le bilan quand il sera possible de le faire.
(:|

(:| oui 10 000 fois oui! (:|
redsamourai
 
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Message par zejarda » 03 Mars 2008, 21:36

(Vérié @ lundi 3 mars 2008 à 19:09 a écrit : Je parlais .......
Vérié nous fait une démonstration du comique de répétitions :-P
zejarda
 
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Message par Casimirowski » 03 Mars 2008, 23:05

oui, c'est inutile d'entendre toujours les mêmes critiques sur la démarche de LO. Au point où on en est, laissons les élections se faire, en tirer le bilan en terme d'élus. C'est ensuite sur une période bien plus longue que nous serons en mesure de tirer des conclusions politiques.
Casimirowski
 
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Message par Ottokar » 04 Mars 2008, 07:08

Oui Vérié a un axe, un cap, que dis-je, une obsession ! Mais l'édito de la Fraction est remarquable lui aussi. Dans la première phrase
(édito Fraction a écrit :leur accession ou leur maintien au gouvernement municipal permettra de « Bien vivre ici » ou « Vivre mieux là » … Et de nous assurer, la main sur le cœur, que leur élection changera notre quotidien. Sans blague ?

le mot "gouvernement" associé à municipal n'est là que pour employer le mot "gouvernement" et comme Vérié nous l'a fait, dire que la gauche au plan local c'est pareil qu'au plan national. Alors c'est pareil bien sûr, c'est la première marche de leur carrière et les PS ou PC ne sont pas schizophrènes, mais en même temps, réduire les municipalités à cela et écrire que
a écrit :Les municipalités de villes qui comptent des dizaines de milliers d’habitants sont des tremplins pour les carrières et des positions importantes pour fournir des marchés et des subventions à de grosses entreprises.
c'est extrêmement caricatural et gauchiste. Même sur le plan gouvernemental, LO n'écrit pas que gauche et droite c'est strictement pareil. Imaginez Boutin à la famille et je ne crois pas que le PACS aurait été proposé ! LO écrit que c'est fondamentalement la même chose, qu'ils servent les intérêts du patronat, mais pas que leur gestion quotidienne soit la même. Et en tout cas, quand la gauche est dans l'opposition, les gens ne le ressentent pas de la même façon et LO ne le dit pas de la même façon.

Et sur le plan local, alors c'est non seulement gauchiste, mais c'est stupide et faux. Quand LO écrit qu'une municipalité ouvrière peut soulager un peu la misère ou améliorer le sort de la population, ce n'est pas un jugement politique, c'est un constat. Les aides aux grévistes de Citroën ou d'ailleurs, les cars mis à la disposition des manifs, le taux de logement social, les équipements collectifs, les tarifs des cantines, centres aérés et colonies de vacances... on ne fait pas le socialisme dans une seule commune, surtout quand on ne veut même pas faire le socialisme comme le PC e le PS, mais on peut soulager un peu la misère ou l'aggraver cyniquement.
Ottokar
 
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