sans-emploi, des étudiants et des lycéens. Un tiers des membres viennent de la LCR et une dizaine d'Emgann, le reste émanant du monde syndical et associatif.La liste « Nantes : à gauche toute » aura pour principaux axes de campagne « le logement social, le développement du service public notamment de la petite enfance et du 4e âge, et le développement et la gratuité des transports en commun ». Elle intégrera également deux revendications bretonnes : l'organisation d'un referendum pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative et la promotion des langues parlées sur le territoire.a écrit :65e place de la liste « Nantes : à gauche toute » sera occupée par un ancien bâtonnier du barreau de Nantes, Michel Taupier.
C'est l'exception nantaise. La direction nationale de Lutte ouvrière a accepté de discuter localement avec la Ligue communiste révolutionnaire pour faire liste commune aux prochaines élections municipales (nos éditions du vendredi 11 janvier).À Nantes, portée par les 3,73 % obtenus l'année dernière lors de l'élection présidentielle et les 2,5 % lors des législatives, la LCR a été la première à l'extrême gauche à annoncer son intention de présenter une liste aux municipales. « À l'automne, nous avons contacté tous les partis à gauche du PS. Y compris les Alternatifs et Lutte Ouvrière », explique David Blanchard, membre de la direction de la LCR. Les deux ont décliné l'offre, les premiers repartant aux côtés de la majorité sortante et la seconde, qui, en 2001, avait 5,54 % des voix, préférant garder son indépendance. Emgann, le mouvement de la gauche indépendantiste bretonne qui discutait déjà d'une liste commune avec la LCR à Saint-Herblain, s'est donc rapproché de cette dernière à Nantes pour former la liste « Nantes : à gauche toute ».Discussions serréesPuis en milieu de semaine dernière, la conseillère municipale LO, Hélène Defrance, seule élue d'opposition extrême gauche, a recontacté la LCR pour étudier la faisabilité d'une liste unique à l'extrême gauche. Entamées mardi soir, les discussions se sont poursuivies hier en soirée. La négociation a achoppé sur la tête de liste que revendiquait Hélène Defrance, la LCR et son allié Emgann se disant prêts à lui accorder la deuxième place. LO partira donc de son côté pour les municipales.Liste close le 31 janvier« Nous nous donnons jusqu'au 31 janvier pour boucler notre liste. Sa constitution n'est pas facile car nous avons beaucoup de précaires qui craignent, en s'exposant politiquement, de perdre leur travail. En fait nous cherchons plus de 65 noms pour pouvoir faire face en cas de défection », poursuit David Blanchard (qui n'est pas candidat). Seule certitude, la 65e place sera occupée par un ancien bâtonnier du barreau de Nantes, Michel Taupier, en rupture de ban avec le PS qui est venu faire offre de services mercredi soir.« Nous recherchons l'équilibre entre les âges, les appartenances politiques et associatives ». À Nantes, la moyenne d'âge de la liste d'extrême gauche devrait osciller entre 30 et 35 ans, avec des salariés, du privé comme du public, des sans-emploi, des étudiants et des lycéens. Un tiers des membres viennent de la LCR et une