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Message Publié : 08 Jan 2008, 21:31
par canardos
a écrit :

Des candidats embarrassants


LE MONDE | 07.01.08 |


En mars, le maire PS d'Etaples-sur-Mer ne se représentera pas. Heureusement, celui qui se propose de lui succéder présente le profil-type de l'élu local socialiste, pour cette ville de 11 000 habitants, dans le Pas-de-Calais : 51 ans, travailleur social, secrétaire de la section locale depuis 2000 et membre du bureau fédéral du PS. Le candidat a été investi à une confortable majorité par les adhérents de la section d'Etaples. Mais à l'échelle départementale, la fédération n'a toujours pas accepté de valider ce vote.

Ce conflit a été largement évoqué devant la convention nationale du Parti socialiste consacrée aux élections municipales, le 15 décembre 2007. Ce jour-là, des militants avaient menacé de sortir des cornes de brume pour manifester leur mécontentement et dénoncer un manquement manifeste à la démocratie interne. La direction nationale, François Hollande en tête, s'en est mêlée et a promis d'arbitrer en leur faveur. Mais toujours rien à ce jour... Difficile, à quelques semaines des élections municipales, d'aller à l'encontre de la puissante et ombrageuse fédération du Pas-de-Calais.

Un détail : le candidat à la mairie d'Etaples s'appelle Bagdad Ghezal. En 2001, lors de la précédente élection municipale, les responsables locaux l'avaient prié de retirer sa candidature, au nom du respect de la parité... lui expliquant qu'il s'agissait de permettre à son épouse, Martine, d'intégrer la liste de gauche. Cette fois, après un nouveau refus, il n'a pas voulu obtempérer. "Etaples est un village gaulois qui ne compte pas beaucoup de gens d'origine étrangère, dit-il. Mes adversaires répètent qu'avec mon nom, ce n'est pas évident. Or, ici tout le monde me connaît et m'accepte ; la vérité, c'est que l'on est en train d'inventer un problème qui n'existe pas."

La fédération du Pas-de-Calais, qui refuse de sortir de son mutisme, lui préfère Antoine de Rocquigny, un énarque de 35 ans, dont les adhérents ont repoussé la candidature. Cadre supérieur à la SNCF, il dispose d'une résidence secondaire à Etaples, sur la côte d'Opale, et assure avoir la confiance du maire sortant. Descendant de l'une des plus vieilles familles de la ville - où il existe une avenue de Rocquigny -, il s'appuie sur les résultats d'un sondage selon lequel il parviendrait à conserver la mairie alors que M. Ghezal serait battu. Membre du PS de très fraîche date, il évoque "l'animosité" que suscite, selon lui, son adversaire, et campe sur une stricte lecture des statuts : "Etaples est une ville de moins de 20 000 habitants, c'est donc la fédération départementale et non pas la convention nationale du PS qui est compétente pour trancher." De son côté, Bagdad Ghezal espère que la rue de Solférino tapera du poing sur la table, comme elle s'y est engagée. "Je suis victime d'une discrimination sournoise, dit-il. On ne me dit jamais rien en face. Mais je tiendrai bon."

Dans le jargon socialiste, Bagdad Ghezal figure parmi les "candidats issus de la diversité". Des militants maghrébins pour la plupart, des Noirs plus rarement. Au PS, on préfère s'en tenir au vocable officiel qui tient autant de la langue de bois que du politiquement correct. Va donc pour "les candidats de la diversité", autour desquels flotte un malaise que le Parti socialiste n'essaie même plus de dissimuler. Pas seulement depuis que le gouvernement a accueilli Rama Yade, Rachida Dati et Fadela Amara sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy. Mais aussi depuis les dernières législatives : malgré une moisson de députés moins mauvaise que prévu, le PS s'est révélé incapable de faire élire le moindre candidat maghrébin ou originaire d'Afrique. Il s'est donc engagé à promouvoir la "diversité" à l'occasion des municipales de mars.

Certains de ces candidats, bien qu'enracinés de longue date, n'en sont pas moins confrontés aux réticences, voire à l'hostilité, des instances locales ou départementales du Parti socialiste. Le premier secrétaire, François Hollande, l'a reconnu : ces engagements, qui ne se sont encore que partiellement concrétisés, confirment l'existence, au sein du parti, de "certains préjugés, réticences et frilosités". "Pourtant, le risque existe que tout cela ne soit qu'un voeu pieu, un discours déconnecté de la réalité", redoute un militant "de la diversité", sous couvert d'anonymat - il est lui-même candidat et, s'excuse-t-il, ne tient pas à "faire de vagues".

Après vingt-trois années passées au Parti socialiste, Chafia Mentalecheta a fini par rendre sa carte. C'était en juin 2007, après avoir tenté sans succès d'obtenir l'investiture pour les élections législatives dans la première circonscription du Puy-de-Dôme, à Clermont-Ferrand. "Juste avant le vote, les adhérents ont reçu dans leur boîte aux lettres un tract les appelant à "ne pas voter pour la beurette". C'en était trop. J'en ai eu assez d'être une militante issue de la colonisation", assure-t-elle.

Clermontois lui aussi, Guy Kpamegan, professeur de mathématiques d'origine béninoise, souhaitait concourir sous l'étiquette socialiste aux élections cantonales. Trois adhérents de la section nord de Clermont-Ferrand portant des noms marocains et algériens étaient également sur les rangs. Apparemment, c'en était trop. "Ce n'est pas raisonnable ! s'est publiquement indigné un conseiller municipal socialiste influent en plein milieu d'une réunion, en octobre. Nous avions l'habitude de donner des maisons ou du travail à ces gens-là, et voilà qu'ils veulent être comte à la place du comte."

Chafia Mentalecheta a tenté de saisir la Haute Autorité contre les discriminations et pour l'égalité (Halde). Sa démarche est restée sans suite. Quant à M. Kpamegan, il a décidé de se présenter aux cantonales contre le candidat socialiste officiel. "Il est faux de prétendre que les Français ne sont pas prêts à voter pour un Noir ou un Arabe, explique-t-il. Il faut obliger les partis à évoluer, quitte à multiplier les candidatures dissidentes."

Zorah Aït-Maten avait été reléguée très loin sur la liste de gauche, dans le 7e arrondissement de Lyon. La convention nationale s'est penchée sur son cas : le maire sortant, Gérard Collomb, a reçu pour consigne de la faire figurer en position éligible. "Si vous saviez tout ce que j'ai entendu... Que les gens d'origine étrangère, à peine arrivés en France, exigeaient tout, tout de suite. Que mon nom allait faire bondir les cathos lyonnais ou encourager les gens à voter Front national", enrage Mme Aït-Maten. La candidate craint qu'"une parole raciste ne se soit libérée au sein du parti".

Kader Arif, secrétaire national aux fédérations et député européen, voit une part de malentendu dans ces tensions. "La politique se vit sur un temps long, alors que nous autres, tellement pressés de nous intégrer, nous nous inscrivons dans l'urgence", plaide-t-il.

Le PS revendique 32 élus régionaux - dont 10 vice-présidents - maghrébins, noirs ou d'origine asiatique. Il n'est pas le parti le moins accueillant. Ses dirigeants nationaux font valoir qu'en mars des candidats "de la diversité" conduiront les listes dans une vingtaine de villes de plus de 20 000 habitants - dont Orly, Vaulx-en-Velin, Vernon, Cannes, le 1er arrondissement parisien ou encore Garges-lès-Gonesse et Evreux.

Conseiller général du Val-d'Oise et candidat à la mairie de Garges-lès-Gonesse (40 000 habitants), qu'il pourrait ravir à l'UMP, Hussein Mokhtari refuse de se considérer comme "un candidat de la diversité". Il se définit "comme militant et élu socialiste, un point c'est tout". "Arabe de service, très peu pour moi", bougonne cet ancien conducteur de bus devenu cadre à la RATP, qui déteste voir "certains jeunes issus de l'immigration se prévaloir de leurs origines pour réclamer des responsabilités politiques".

Ingénieur en informatique, conseiller régional, secrétaire d'une importante section PS et membre du bureau fédéral de l'Eure, Rachid Mammeri, 38 ans, a tout du jeune notable socialiste normand. Les militants l'ont élu à une large majorité (60 %) pour conduire la liste d'union de la gauche à Evreux (Eure), une ville de 85 000 habitants où, au second tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont fait jeu égal. Conquise en 2001 par Jean-Louis Debré, aujourd'hui président du Conseil constitutionnel, la municipalité dirigée par son successeur, Jean-Pierre Nicolas (UMP), n'est pas assurée de rester à droite.

Le parcours de M. Mammeri au sein du PS aura été moins aisé qu'il y paraît. "Tant que je me contentais de coller des affiches, tout allait pour le mieux mais, une fois devenu candidat, les choses se sont gâtées. L'appareil du parti n'a jamais cherché à me nuire ; c'est au niveau local que j'ai parfois été malmené", témoigne M. Mammeri, navré de devoir faire avec "cette vieille phobie de l'étranger qui étreint une partie du microcosme". Des élus de gauche l'ont traité de "petite frappe de la Madeleine" - l'une des cités d'Evreux. Il a dû subir les rumeurs malveillantes (on a prétendu que sa banque lui avait refusé un prêt pour sa jolie maison du centre-ville), les fantasmes (il ne fréquenterait "que des Mamadou et des Aïcha") et les propos définitifs ("jamais les électeurs d'Evreux ne voteront pour quelqu'un qui se prénomme Rachid").

Une fois élu, le militant socialiste "de la diversité", quel qu'il soit, doit garder la foi chevillée au corps, prévient Rachid Mammeri. "Forcément, on lui attribue d'office les mêmes sacro-saints dossiers ; l'intégration, l'insertion, la prévention de la délinquance... Cette réalité-là, aussi, il faudrait songer à la bousculer."

Jean-Michel Normand


Message Publié : 09 Jan 2008, 12:28
par Tchen
Ou est la logique? Quand les dirigeants socialistes, tentent de parachuter des requins dans certaines villes, c'est au nom de la "diversité", n'hésitant pas à concurencer le candidat que les militants du coin ont eux même choisi...

Message Publié : 09 Jan 2008, 14:08
par Valiere
Les places sont bonnes, on se les garde, ainsi que les indemnités souvent rondelettes, quant à la diversité, elle est là pour faire bien.

Message Publié : 09 Jan 2008, 16:59
par Vérié
(txi @ mercredi 9 janvier 2008 à 16:24 a écrit :
a écrit :"Ce n'est pas raisonnable ! s'est publiquement indigné un conseiller municipal socialiste influent en plein milieu d'une réunion, en octobre. Nous avions l'habitude de donner des maisons ou du travail à ces gens-là, et voilà qu'ils veulent être comte à la place du comte."

Ces petits notables roses sont non seulement des minables mais aussi des salopards.
Eh oui, mais, hélas, les candidats aux candidatures de "diversité" ne rêvent eux-mêmes que de devenir notables. Et, quand ils y parviennent, ça donne Rachida Dati, Azouz Begag, Fodé Sylla, Fadela Amara ou Malik Boutih. Ils ne sont ni meilleurs ni pires, ni plus opportunistes, ni moins carrièristes que les candidats "bien blancs France profonde". Le système PS, comme celui des partis de droite, est une machine à sélectionner des politicards aux dents longues...

Toute discrimination de ce genre est dégueulasse, bien sûr, mais je ne les plains pas vraiment...

Message Publié : 09 Jan 2008, 23:49
par Apfelstrudel
Tout ça c'est des tambouilles internes au PS. Certes les notables du PS qui défendent leur place en arguant qu'il ne faut pas brusquer l'opinion sont bien méprisables, mais ces petits bourgeois noirs ou maghrébins d'origine qui tentent de devenir eux-mêmes des notables locaux sous prétexte de diversité, et dont certains trouvent tout naturel d'attaquer leur parti en justice si celui-ci n'obéit pas à leurs petites exigences ne méritent pas plus d'estime ni de pitié... Ils se plaignent qu'on ne veulent bien d'eux que pour coller des affiches, mais c'est bien ce qu'ils attendent pour leur service des militants du PS. Que ceux-ci soient pleins de préjugés, c'est plus que possible, mais personne n'est obligé de militer au PS. Ceux qui se foutent de leur parti, ne considérant ses militants que des domestiques au service de leur ascension sociale personnelle et ne prennent même pas la peine de cacher cet état d'esprit n'ont pas à se plaindre de se faire envoyer paître, même si c'est également pour des raisons de xénophobie.

Message Publié : 10 Jan 2008, 00:28
par Gaby
(Apfelstrudel @ mercredi 9 janvier 2008 à 23:49 a écrit : Ceux qui se foutent de leur parti, ne considérant ses militants que des domestiques au service de leur ascension sociale personnelle et ne prennent même pas la peine de cacher cet état d'esprit n'ont pas à se plaindre de se faire envoyer paître, même si c'est également pour des raisons de xénophobie.

Bien sûr de la part des carriéristes qui se plaignent, ce sont des revendications de type "égalité des chances", et ils ont les dents qui rayent le parquet...

Mais je crois qu'au PS il n'y a aujourd'hui de militants (au sens d'actifs, pas d'adhérents) souvent que ceux qui ont des petites ambitions. Je me demande s'il y a beaucoup de colleurs d'affiche "purs" comme ceux dont tu parles. Les adhérents gagnés en 2006 ont été très peu à devenir actifs, les autres sont partis. J'ai en tête l'exemple d'une ville moyenne où pour la sélection du "premier des socialistes", il n'y a pas eu 10 votes exprimés sur plus de 40. Une section, c'est souvent un bureau regroupant les animateurs locaux, et le reste ce sont des encartés qui ne militent pas/viennent rarement aux réunions.

On peut avoir la même attitude vis-à-vis de l'antiracisme bourgeois que vis-à-vis du féminisme bourgeois. Comprendre ses limites, les critiquer. Y apposer un signe égal comme tu le fais avec la cooptation raciste aux postes valorisés, ca me semble assez faux.
Au fond, on peut à la fois se moquer du système de production de notables, que du racisme latent... Il n'y a pas besoin de "ou" à ton titre canardos... On pourrait aussi parler du fonctionnement anti-démocratique de la direction fédérale du PS, qui annule les choix de la base.

Message Publié : 10 Jan 2008, 00:56
par Apfelstrudel
Certes les militants du PS ne sont pas comparables à ceux d'extrême gauche ou même du PC. Mais doit-on pour autant considérer le PS comme un simple assemblage de notables élus et d'aspirants notables ? Je pense que non, que c'est un vrai parti et qu'il y a des gens qui y adhèrent et qui éventuellement participent à des activités militantes (ils n'y participent pas beaucoup, mais c'est à mon avis davantage à cause de l'air du temps et de l'individualisme ambiant que de la nature du PS). A partir de là, si on admet que le PS est un parti et pas simplement une sorte d'admistration ou de centre de formation de l'administration de l'état (même si c'est ça aussi) il est normal que ce parti choisisse ses candidats. Que les grands partis comme le PS aient peu d'élus noirs ou maghrébins, c'est regretable et c'est symptomatique de l'influence des idées xénophobes sur la société. Mais pour autant on n'a pas à prétendre décider à sa place quels doivent être ses représentants aux élections. C'est une question de droits démocratiques.
Si sous prétexte de discrimination positive on veut imposer de façon non démocratique une certaine proportion d'élus "issus de l'immigration" (cad pas blancs), exiger des partis qu'ils présentent de tels candidats est une façon assez hypocrite de s'arrêter en chemin. Autant décréter directement qu'il faut tant de maires et tant de députés noirs, arabes, etc quitte à ce qu'ils ne soient pas élus. Le droit de vote pour choisir une partie du personnel du pouvoir politique, mais également la liberté pour les partis de choisir leurs candidats me paraissent bien plus importants, même si le résultat reflète le racisme de la société (mais de doute façon faire le contraire ne ferait pas reculer le racisme) et même si ça freine la carrière politique de quelques petits bourgeois d'origine immigrée (dont je me fous complètement).

Message Publié : 10 Jan 2008, 01:15
par Gaby
Les droits démocratiques ? Quand c'est la fédération qui annule le résultat d'un vote local pour y mettre un cadre plus important, ou par peur du vote des "gaulois", ou quand un mec une fois en position éligible se fait saboter la campagne par ses "camarades" lésés (des mecs qui ont raté leur mangeoire)... Attends, on ne parle pas exactement dans l'article de mecs qui ne représentent qu'eux-même, c'est pas le notable qui s'impose aux dépends de la volonté des petits militants de base.

Et puis quand bien même, auraient-ils tort de faire savoir qu'ils font face à des discriminations quelles que soient leurs ambitions personnelles ?

Je crois que ce ne sont pas les "colleurs d'affiche" qui leur mettent des batons dans les roues, mais d'autres membres qui veulent le poste... Souvent les volontaires sont ceux intéressés au PS aujourd'hui, c'est moche... ne serait-ce que pour les villes moyennes, la constitution des listes n'est pas si simple que ça. C'est plus facile que pour l'extrème-gauche, mais de fait ca veut dire automatiquement postuler.

Je n'ai jamais dit que toi ou moi ou pierre paul jacques devions décider de ce que fait le PS, mais personne ne s'interdit de commenter leurs idées et leur fonctionnement.

Message Publié : 10 Jan 2008, 01:34
par Apfelstrudel
(Gaby @ jeudi 10 janvier 2008 à 01:15 a écrit :Les droits démocratiques ? Quand c'est la fédération qui annule le résultat d'un vote local pour y mettre un cadre plus important, ou par peur du vote des "gaulois", ou quand un mec une fois en position éligible se fait saboter la campagne par ses "camarades" lésés (des mecs qui ont raté leur mangeoire)... Attends, on ne parle pas exactement dans l'article de mecs qui ne représentent qu'eux-même, c'est pas le notable qui s'impose aux dépends de la volonté des petits militants de base.

C'est bien possible, mais quand je parlais de droits démocratiques, je ne parlais pas du caractère démocratique du fonctionnement interne du PS. Qu'il y ait dans ce parti des comportements répugnants à tes yeux et aux miens de la part de tout un tas de gens, c'est évident. Mais n'ont-ils pas le droit pour autant, en tant que parti, de décider de leurs candidats aux élections ? Le caractère démocratique ou non de ces décisions sur le plan interne, c'est autre chose et ça ne me regarde pas.
Quant à ceux qui voudraient l'investiture du PS mais qui se plaignent de ces comportements ou d'un manque de démocratie interne, ils n'ont pas forcément tort sur le constat mais personne ne les oblige à militer au PS. Et savoir s'ils ne représentent qu'eux-mêmes, ben oui, qui d'autre s'ils ne représentent pas leur parti ? Mais si ils pensent que leur notoriété et leurs qualités leur permettent de se dispenser de l'appui du PS, ils peuvent se présenter en leur nom ou au nom d'une autre organisation.

a écrit :
Je n'ai jamais dit que toi ou moi ou pierre paul jacques devions décider de ce que fait le PS, mais personne ne s'interdit de commenter leurs idées et leur fonctionnement.

Je n'avais pas vu ça. On est d'accord sur l'essentiel alors.