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(Jul @ dimanche 16 décembre 2007 à 18:08 a écrit : Juste que, pour moi, ca fait quelques temps déjà que la fraction a l'air bien plus proche de la LCR que de nous.

(Jul @ dimanche 16 décembre 2007 à 18:08 a écrit : Bon voilà, ca peut paraître provocateur, mais ca l'est pas vraiment.... Juste que, pour moi, ca fait quelques temps déjà que la fraction a l'air bien plus proche de la LCR que de nous. Alors je demande juste naivement qu'est ce qui les attaches encore à LO....


Rappel impoortant : je ne donne qu'un avis perso et je ne suis pas le porte-parole de la F.

-La Fraction, contrairement à ce que tu as l'air de croire n'est pas si proche que ça de la LCR. Elle partage même la plus grande partie des critiques de LO à l'encontre de la LCR. Mais elle n'analyse pas du tout de la même façon les possibilités de travailler ensemble dans un regroupement, parti etc laissant son autonomie à chacun.

-La Fraction partage l'essentiel des traditions de LO, le socle d'analyses théoriques (sauf la nature de la Russie depuis l'effondrement de l'URSS) et surtout la pratique qui privilégie non seulement le travail en direction de la classe ouvrière, mais la volonté d'aider les travailleurs à constitiuer des organisations autonomes par rapport aux directions syndicales (comités de grève, coordinations etc). Pendant la dernière grève de la SNCF, il y avait peu de différence entre l'intervention des cheminots de la Fraction et ceux de la Majo de LO. En revanche, la LCR est hétérogène et on ne peut pas généraliser, mais pas mal de militants cheminots LCR étaient suivistes par rapport à Sud et certains franchement hostiles à des comités de grève.

-D'une façon générale, donc, les militants de la Fraction militent "à la LO", c'est à dire très différente de la façon de militer de la LCR. (Un peu long à développer...)

-Les dirigeants de la Fraction sont de "vieux" militants de LO, très attachés à l'organisation qu'ils ont contribué à construire en dépit de leurs divergences.

Néanmoins, il est vrai que le désaccord sur la constitution de liste commune LO-PC-PS au premier tour des municipales 2008 et celui sur le parti proposé par la LCR sont sans doute les divergences les plus importantes et les plus évidentes, dans la mesure où le désaccord sur l'analyse de l'URSS n'a aucune conséquence immédiate sur la vie militante. Le désaccord sur l'analyse des révoltes de banlieue n'en avait pas beaucoup non plus, mais pourrait en avoir dans l'avenir, mais il semble que les positions sur la révolte de Villiers-le-Bel soient plus proches.