
a écrit :Le Medef souhaite supprimer la durée légale du travail
NOUVELOBS.COM | 22.11.2007 | 06:30
Laurence Parisot, la présidente du syndicat patronal, préconise de supprimer la durée légale du travail, afin de favoriser le pouvoir d'achat et mettre fin à un dispositif d'heures supplémentaires "rébarbatif".
La présidente du Medef (patronat) Laurence Parisot a déclaré mercredi 21 novembre que le problème de pouvoir d'achat était "totalement objectif" et suggéré comme réponse de supprimer la durée légale du travail, fixée à 35 heures par semaine.
"C'est vrai qu'il y a un problème de pouvoir d'achat (...), c'est un ressenti totalement objectif", a-t-elle jugé, devant l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).
Pour Laurence Parisot, "le pouvoir d'achat est une résultante d'une croissance au niveau minimum". "Donc, la vraie question n'est pas comment je contribue à ce qu'il y ait plus de pouvoir d'achat, mais comment je contribue à ce qu'il y ait plus de croissance", a-t-elle affirmé.
Aller plus loin
"Pour moi, il y a deux axes principaux à travailler: comment on fait pour baisser les prélèvements obligatoires sur les entreprises, c'est prioritaire, et deuxième chose, n'est-il pas temps d'aller plus loin sur la question de la durée du travail", a-t-elle ajouté.
"Je me demande s'il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail", a-t-elle déclaré. "Tout le monde voyait bien que le mécanisme des heures supplémentaires n'est pas suffisant".
Dispositifs "rébarbatifs"
Les dispositifs permettant déjà aux entreprises de travailler au-delà de 35 heures par semaine sont "rébarbatifs" et l'utilisation du contingent d'heures supplémentaires autorisé (220 heures/an) est "très lourd, car il supposait des négociations de branche", a-t-elle ajouté.
"Ma préconisation, c'est de rendre les choses beaucoup plus simples en balayant tous ces mécanismes très complexes, et en revenant à la détermination du seuil de déclenchement des heures supplémentaires, branche par branche, ou entreprise par entreprise", a-t-elle dit.
Au gré des besoins
"Je sais autour de quoi certains ministres réfléchissent depuis quelques temps et la question de la durée du travail est un axe de réflexion", a-t-elle dit.
Depuis le passage aux 35 heures, les entreprises peuvent faire évoluer le nombre d'heures travaillées au gré de leurs besoins, dans le cadre d'un accord d'annualisation du temps de travail, conclu au niveau de l'entreprise. Ce qui explique que certains salariés se plaignent de ne plus faire d'heures supplémentaires, en général mieux payées.
"Pas de l'esclavagisme"
"Supprimer la durée du travail, ce n'est certainement pas tomber dans je ne sais quelle forme d'esclavagisme", a affirmé Laurence Parisot.
Selon elle, "dans certains domaines, il suffirait parfois de peu de choses, simplement de passer de 35 heures à 36 heures".
"Quand je dis qu'il faut supprimer la durée légale, c'est une nuance importante par rapport à une autre solution: revenir aux 39 heures, je ne dis pas ça", a-t-elle affirmé.
"La durée optimale chez Ifop, France 2, Renault ou Bouygues, n'est peut-être pas la même, et il y a des périodes de l'année (...), des conjonctures où il faut donner le coup de collier, et après on va retrouver des gains de productivité et revenir à 36 ou 35 heures. C'est cette souplesse là qui nous manque", a-t-elle plaidé.
Laurence Parisot a indiqué ne pas savoir ce que le président Nicolas Sarkozy pourrait annoncer de manière imminente pour le pouvoir d'achat.
C'est vrai ça, que c'est rébarbatif tout ces travailleurs qui ne font rien qu'à pas vouloir être exploités tranquillement.
D'ailleurs les congés payés c'est particulièrement rébarbatif, vu que déjà ils glandent rien au boulot on ne va pas encore leur permettre de ne rien foutre en dehors tout en étant payés ! Le comble.
Et puis d'ailleurs pourquoi les payer ? C'est rébarbatif tous ces fainéants qui coûtent si cher aux entreprises.
Un bol de riz par jour ça coûte pas si cher, on est même prêts à le leur offrir, c'est dire si nous sommes généreux, et en plus ça fera plaisir aux décroissanteurs.
Et puis tous ces chômeurs qui pillent l'argent de la société, argent qui devrait de droit naturel revenir aux entreprises, de quel droit osent-ils exister ces parasites ? On devrait les pendre tous en place public comme ça plus de problème de chômage.
L'est pas beau le monde de Parisot ?
Que tout ça me donne des envies de meurtre.
