
La LCR ne signe pas le texte du collectif "Riposte".
Communiqué de la LCR. Trois réunions du collectif Riposte n’ont pas permis de déboucher sur un texte satisfaisant pour s’opposer, combattre et organiser la mobilisation contre la politique de destruction sociale de Sarkozy et du MEDEF. Un premier texte en date du 20 septembre ciblait clairement le MEDEF et dénonçait concrètement les attaques contre les salariés de N.Sarkozy. Mais, sans doute, sur pression du Parti socialiste, tout cela a disparu. Ainsi, aucune référence n’est faite à la grève du 18 octobre alors que celle-ci sera une première mobilisation contre la remise en cause des régimes spéciaux et au-delà pour s’opposer à l’allongement annoncé de la durée de cotisation, porté à 41 annuités, pour tous les salariés. Au fil des réunions, la tonalité du texte a considérablement régressé, s’est appauvrie et dans la dernière mouture, il n’y a plus aucune référence au MEDEF qui inspire et commande les décisions politiques du duo Sarkozy-Fillon. Il n’est pas exact d’écrire que la politique de Sarkozy est « totalement inefficace ». Bien au contraire, elle se révèle terriblement efficace pour les patrons. C’est pourquoi, en l’état, la LCR ne peut pas signer un tel texte. Une riposte unitaire reste totalement indispensable pour stopper les plans anti-sociaux du pouvoir. Il faut que les mobilisations annoncées du 29 septembre contre les franchises, du 13 octobre pour la protection sociale, du 18 octobre pour la défense des régimes spéciaux de retraite soient des succès et obligent les partis politiques de gauche à s’unir pour défendre les revendications des salariés et à prendre des initiatives de mobilisation, non pour « imposer de réelles négociations » mais pour contraindre le pouvoir actuel à renoncer à ses projets. Le 28 septembre 2007.
Communiqué de la LCR. Trois réunions du collectif Riposte n’ont pas permis de déboucher sur un texte satisfaisant pour s’opposer, combattre et organiser la mobilisation contre la politique de destruction sociale de Sarkozy et du MEDEF. Un premier texte en date du 20 septembre ciblait clairement le MEDEF et dénonçait concrètement les attaques contre les salariés de N.Sarkozy. Mais, sans doute, sur pression du Parti socialiste, tout cela a disparu. Ainsi, aucune référence n’est faite à la grève du 18 octobre alors que celle-ci sera une première mobilisation contre la remise en cause des régimes spéciaux et au-delà pour s’opposer à l’allongement annoncé de la durée de cotisation, porté à 41 annuités, pour tous les salariés. Au fil des réunions, la tonalité du texte a considérablement régressé, s’est appauvrie et dans la dernière mouture, il n’y a plus aucune référence au MEDEF qui inspire et commande les décisions politiques du duo Sarkozy-Fillon. Il n’est pas exact d’écrire que la politique de Sarkozy est « totalement inefficace ». Bien au contraire, elle se révèle terriblement efficace pour les patrons. C’est pourquoi, en l’état, la LCR ne peut pas signer un tel texte. Une riposte unitaire reste totalement indispensable pour stopper les plans anti-sociaux du pouvoir. Il faut que les mobilisations annoncées du 29 septembre contre les franchises, du 13 octobre pour la protection sociale, du 18 octobre pour la défense des régimes spéciaux de retraite soient des succès et obligent les partis politiques de gauche à s’unir pour défendre les revendications des salariés et à prendre des initiatives de mobilisation, non pour « imposer de réelles négociations » mais pour contraindre le pouvoir actuel à renoncer à ses projets. Le 28 septembre 2007.