
Le Figaro
Les laboratoires Garnier, Adecco et une de ses filiales devront verser plusieurs dizaines de milliers d'euros d'amende.
La Cour d'appel de Paris a tranché dans le litige qui opposait les groupes Garnier (L'Oréal), Adecco et une de ses filiales Ajilon, à l'association SOS Racisme. Les trois sociétés ont été condamnées en appel pour discrimination raciale à l'embauche.
La directrice adjointe de Districom, Thérèse Coulange, a été condamnée à trois mois d'emprisonnement avec sursis pour les mêmes faits. En revanche, les deux cadres de Garnier et Adecco, Laurent Dubois et Jacques Delsaut, ont été relaxés.
Les dommages et intérêts s'élèvent à 30 000 euros pour chacune des parties, plus 10 000 euros au titre des frais de procédure, à l'association SOS Racisme.
Garnier a décidé de se pourvoir en cassation, ce qu'envisage également Adecco.
Les faits reprochés remontent à l'année 2000 et concernent le recrutement d'animatrices pour des opérations de promotions de produits capillaires fabriqués par Garnier (L'Oréal).
Ajilon, filiale d'Adecco, chargée du recrutement, avait comme consigne de la part de sa direction de ne recruter que des animatrices "BBR" (bleu, blanc, rouge).
L'auteur du document, la directrice adjointe d'Ajilon, Thérèse Coulange, avait argumenté en première instance qu'il ne s'agissait que d'une consigne pour recruter des personnes sachant "s'exprimer correctement" en français.
Les juges avaient alors estimé que "les poursuites avaient été engagées à partir de suppositions et d'approximations ne pouvant caractériser l'élément matériel devant soutenir la culpabilité des prévenus".
Les laboratoires Garnier, Adecco et une de ses filiales devront verser plusieurs dizaines de milliers d'euros d'amende.
La Cour d'appel de Paris a tranché dans le litige qui opposait les groupes Garnier (L'Oréal), Adecco et une de ses filiales Ajilon, à l'association SOS Racisme. Les trois sociétés ont été condamnées en appel pour discrimination raciale à l'embauche.
La directrice adjointe de Districom, Thérèse Coulange, a été condamnée à trois mois d'emprisonnement avec sursis pour les mêmes faits. En revanche, les deux cadres de Garnier et Adecco, Laurent Dubois et Jacques Delsaut, ont été relaxés.
Les dommages et intérêts s'élèvent à 30 000 euros pour chacune des parties, plus 10 000 euros au titre des frais de procédure, à l'association SOS Racisme.
Garnier a décidé de se pourvoir en cassation, ce qu'envisage également Adecco.
Les faits reprochés remontent à l'année 2000 et concernent le recrutement d'animatrices pour des opérations de promotions de produits capillaires fabriqués par Garnier (L'Oréal).
Ajilon, filiale d'Adecco, chargée du recrutement, avait comme consigne de la part de sa direction de ne recruter que des animatrices "BBR" (bleu, blanc, rouge).
L'auteur du document, la directrice adjointe d'Ajilon, Thérèse Coulange, avait argumenté en première instance qu'il ne s'agissait que d'une consigne pour recruter des personnes sachant "s'exprimer correctement" en français.
Les juges avaient alors estimé que "les poursuites avaient été engagées à partir de suppositions et d'approximations ne pouvant caractériser l'élément matériel devant soutenir la culpabilité des prévenus".