
Un élément pour discuter l'ampleur des réactions post-électorales : le 6 mai dans la nuit, il y a presque 600 arrestations. C'est 200 de plus que le 7 novembre 2005, zenith de la « révolte d'une fraction de la jeunesse prolétarienne » dont on a longuement parlé ici dans des termes variés (et peu importe ce qu'on en pensait alors, on était tous d'accord pour dire qu'il s'agissait d'événements politiques importants).
Le renforcement des dispositifs policiers, déjà amorçé en amont, a été considérable dans les jours qui ont suivi - et ce, selon différentes sources et différents paramètres visibles (notamment la présence policière en uniforme dans la rue).
Tout celà témoigne à mon avis que, même si les conditions n'étaient pas du tout favorables pour engager un quelconque combat d'ampleur, une partie de la population, et notamment dans la jeunesse, a réagi spontanément sur le terreain de la rue à cette élection.
Cela condamne à mon avis ceux qui ont soit déclaré à la presse qu'ils « désapprouvaient les violences » (des manifestants, pas de la police !!!) - je ne citerais pas de nom -, soit rien dit, soit encouragés la révolte sans prévenir les manifestants de l'ampleur du tranquenard et sans prendre les dispositions nécessaires.
Cela condamne encore plus toutes les instances supérieures des organisations syndicales - l'UNEF a eu un rôle particulièrement nauséabond dans l'histoire -, et aussi les organisations de défense des droits de l'homme, qui chacune dans leur propre style ont été serviles totalement vis à vis du pouvoir et, même si on attend pas d'elles qu'elles le conteste, bien incapables de défendre ne serait-ce que le droit de manifester. (Car les premières violences ont été les entraves à la circulation des cortèges matérialisées par des barrages de CRS).
Idéologiquement, la bourgeoisie a marqué un point aussi face à tous les communistes, car les discours sur le fait que ces manifestations étaient préparées, le résultat de l'activité de «groupuscules d'extrême-gauche», alors qu'elles étaient largement spontanées, a trés bien pris. Il aurait fallu dire clairement que tout cela était spontané ; car ils préparent en s'appuyant là dessus, si ils s'avisent de le ressortir de leur chapeau, des mesures restrictives en matière de libertés publiques. (N'oublions pas que le MPF, qui fera partie de la majorité présidentielle, exige que soient arrêtés les meneurs et dissous les groupuscules).
Le renforcement des dispositifs policiers, déjà amorçé en amont, a été considérable dans les jours qui ont suivi - et ce, selon différentes sources et différents paramètres visibles (notamment la présence policière en uniforme dans la rue).
Tout celà témoigne à mon avis que, même si les conditions n'étaient pas du tout favorables pour engager un quelconque combat d'ampleur, une partie de la population, et notamment dans la jeunesse, a réagi spontanément sur le terreain de la rue à cette élection.
Cela condamne à mon avis ceux qui ont soit déclaré à la presse qu'ils « désapprouvaient les violences » (des manifestants, pas de la police !!!) - je ne citerais pas de nom -, soit rien dit, soit encouragés la révolte sans prévenir les manifestants de l'ampleur du tranquenard et sans prendre les dispositions nécessaires.
Cela condamne encore plus toutes les instances supérieures des organisations syndicales - l'UNEF a eu un rôle particulièrement nauséabond dans l'histoire -, et aussi les organisations de défense des droits de l'homme, qui chacune dans leur propre style ont été serviles totalement vis à vis du pouvoir et, même si on attend pas d'elles qu'elles le conteste, bien incapables de défendre ne serait-ce que le droit de manifester. (Car les premières violences ont été les entraves à la circulation des cortèges matérialisées par des barrages de CRS).
Idéologiquement, la bourgeoisie a marqué un point aussi face à tous les communistes, car les discours sur le fait que ces manifestations étaient préparées, le résultat de l'activité de «groupuscules d'extrême-gauche», alors qu'elles étaient largement spontanées, a trés bien pris. Il aurait fallu dire clairement que tout cela était spontané ; car ils préparent en s'appuyant là dessus, si ils s'avisent de le ressortir de leur chapeau, des mesures restrictives en matière de libertés publiques. (N'oublions pas que le MPF, qui fera partie de la majorité présidentielle, exige que soient arrêtés les meneurs et dissous les groupuscules).