soutien aux militants du NPCI menacés d’extradition

[Tom]

Les 17, 18 et 19 janvier à Paris(*) se tiendra le procès contre les militants italiens du NPCI (Nouveau Parti Communiste Italien) : Angelo d’Arcangeli, étudiant à l’université de Paris VIII, Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel.

En 2003, sur la demande des autorités italiennes, une enquête pour terrorisme a été ouverte en France, contre ces trois militants du NPCI. Après plusieurs mois de prison préventive en France, au mois de septembre 2006, le juge instructeur a prononcé un non lieu et modifié le chef d’accusation en… « association de malfaiteurs » ! Derrière ce changement, un tour de passe-passe du juge instructeur visant à prolonger l’acharnement contre ces militants, « coupables », en réalité, de leurs opinions politiques.

Dans le même temps, un juge italien, Paolo Giovagnoli, cherche à monter un nouveau procès pour « terrorisme ». Son objectif est d’obtenir des autorités françaises l’extradition des trois militants du NPCI. L’enjeu est fort, si ces militants sont extradés, deux années de prison « préventive » les attendent avant le procès, qui aboutira lui aussi sur un non lieu.

Depuis les années 1980, c’est la huitième enquête pour terrorisme menée contre le NPCI, et les sept précédentes se sont terminées par un non lieu.

La persécution dont sont victimes ces militants n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans une logique de répression de toute contestation sociale, dont de nombreux étudiants ont aussi fait les frais suite au mouvement de mars avril 2006 contre la LEC.

La FSE (Fédération Syndicale Etudiante) exprime sa solidarité militante avec Angelo d’Arcangeli, Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel, et se positionne contre la demande d’extradition. Elle ne tolère pas que des militants puissent être attaqués pour leurs opinions ou activités politiques ou syndicales.

L’unique façon d’empêcher l’extradition est de créer un rapport de force. Pour cela, le FSE organise le 16 janvier une journée de mobilisation nationale, et appelle toutes les personnes présentes à Paris à se rendre au procès les 17, 18 et 19 janvier(*).

Parce que l’opinion n’est pas un délit !

Contre la justice au service de l’Etat bourgeois !

Non à l’extradition !

(*) Tribunal Correctionnel de Paris - Chambre 162 - m° Cité, 17 janvier 9h00, 18 et 19 janvier 15h00

Pour tous contacts: Pierre-Olivier POYARD, Secrétaire National chargé des relations internationales de la Fédération Syndicale Etudiante: 06 86 64 44 94, [url=mailto:pierre-olivier.poyard@wanadoo.fr]pierre-olivier.poyard@wanadoo.fr[/url]

[pablo]

Je vous envoie une interview réalisée par les camarades de l'ARS COMBAT en Mars 2006 :


Angelo d'Arcangeli est enfin libre ! Interview.


Camarade, peux-tu nous expliquer les motifs de ton incarcération ?

J'ai été arrêté parce que je suis idéologiquement proche du NPCI et que je collabore avec la délégation public du NPCI.La délégation est un collectif fondé dans le respect des lois constitutionnelles et n'est pas clandestin au contraire du NPCI. La délégation fait un travail de propagande international pour développer les conceptions du Parti.
Les autorités italiennes et françaises nous accusent de terrorisme. Des années 80 à aujourd'hui, il y a eu 8 enquêtes sur le NPCI en Italie qui ont toutes terminées par un non lieu. Mais en 2003, les persécutions politiques contre le NPCI sont devenues internationales avec la participation judiciaire des autorités françaises. Elles ont ouvertes une enquête pour terrorisme. Le 23 juin 2003, les camarades Maj et Czeppel ont été arrêté suite à la perquisition de leurs domiciles o

[pablo]

Je viens de recevoir un appel d'Angelo d'Arcangeli qui m'informe que les camarades du NPCI passe en correctionnel (métro cité), chambre 16-2, le 17 à 8H30, le 18 à 13H00, et le 19. Il est important qu'un maximum de camarades soit présent pour construire un rapport de force. Le but est de renvoyer le procès.
Merci d'avance pour votre présence (surtout le 17).

Salutations fraternelles !