surtout que Royal n'arrete pas de dire du bien du Bové ces derniers mois, et que quand on a soutenu Frèche on peut bien soutenir Royal...
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lundi 25 décembre 2006,Gauche antilibérale: Bové regrette "le patriotisme d'appareil"
BORDEAUX (AFP) - Le syndicaliste paysan José Bové, un temps candidat à la candidature aux élections présidentielles, regrette dans une interview à paraître mardi dans Sud Ouest "la patriotisme d'appareil" qui a empêché la désignation d'un candidat commun de la gauche antilibérale.
Commentant l'éclatement du front commun né à la gauche de la gauche après le non à la Constitution européenne, M. Bové constate qu'"il s'est passé ce (qu'il) redoutait, le patriotisme d'appareil a rapidement repris le dessus".
Devant l'impossibilté de se mettre d'accord sur un nom faisant consensus dans la gauche radicale, Mme Buffet, premier secrétaire du Parti communiste, s'est finalement lancée dans la bataille présidentielle sans l'appui des collectifs antilibéraux, constitués après le refus du Traité européen.
"A partir du moment où nous ne pouvions plus agir de façon collective parce que le PC et la LCR jouaient individuellement, je n'avais plus qu'à me retirer, ce que j'ai fait", explique le syndicaliste.
"L'émiettement est une maladie infantile de la gauche française apparemment incurable", poursuit M. Bové, estimant que "les gens avaient envie d'autre chose en politique et que nous pouvions obtenir un score à deux chiffres nous permettant de poser des questions fondamentales".
Par ailleurs, il affirme qu"'il faut tout faire pour battre Nicolas Sarkozy", un homme "très libéral et dangereux". "Ses discours sur les banlieues (...) ne font qu'attiser les haines. Il ne peut qu'accroître la fracture sociale", ajoute-t-il.
Quant à Ségolène Royal, qu'il connaît "depuis plus de quinze ans", il ne lui décoche aucune flèche, attendant "de (voir) la suite des événements".
M. Bové, familier des combats écologistes, se montre en revanche plus prudent envers Nicolas Hulot, dont il juge "le projet creux car il ne s'attaque pas aux vrais responsables de la crise écologique, les multinationales notamment."
"Le constat qu'il nous propose a été fait depuis longtemps", juge-t-il, mais "on ne peut pas défendre l'écologie sans remettre en cause l'ordre économique de la planète".