LO et la crise actuelle

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Puig Antich » 14 Mai 2006, 01:04

a écrit :Changer la Constitution pour quoi faire?

«Ambiance délétère», «crise institutionnelle», «crise de régime», «véritable cloaque», «décomposition du régime chiraquien», «institutions de la Ve République impuissantes. De la droite à la gauche, de l’UMP au PC en passant par les Verts, de Bayrou à Ségolène Royal, l’affaire Clearstream suscite des commentaires variés. On y entend les cris de la morale scandalisée et ceux de démission à l’adresse du gouvernement. Hollande, rappelant le vote de la gauche pour Chirac, joue les vertus outragées et s’écrie: «Qu’ont-ils fait du mandat reçu?» Tout cela a un petit air de vaudeville avec, en fond, une préoccupation très sérieuse pour l’ensemble de la classe politique: retrouver une certaine crédibilité en changeant, par exemple, les règles institutionnelles.

Sans doute, la situation actuelle commence-t-elle à évoquer fâcheusement les dernières années de la Quatrième République. Elle commence seulement, car la rotation ministérielle est loin de la valse des ministères des années cinquante et la situation politique très différente. C’est l’incapacité de la bourgeoisie française à résoudre le problème algérien qui lui fit rechercher, en 1958, un salut en De Gaulle. Celui-ci se fit accorder d’abord les pleins pouvoirs, ensuite une Constitution sur mesure émancipant le pouvoir présidentiel du contrôle des partis; l’autonomie du chef de l’État fut complétée en 1962 par son élection au suffrage universel. Ce fut une Constitution taillée sur mesure, un régime de caractère bonapartiste, né d’une situation jusque-là inextricable et reposant sur un général-président capable de faire accepter l’indépendance de l’Algérie à ses amis politiques -y compris son Premier ministre- partisans de l’Algérie française, et de réduire la gauche à la portion congrue.

Cette Constitution que Mitterrand traita de «coup d’État permanent» a duré jusqu’à maintenant. Elle fut utilisée par ce même Mitterrand, dont les critiques sur les institutions se faisaient de plus en plus discrètes au fur et à mesure qu’il approchait du pouvoir. Il en profita, au moins pendant ses premières années à l’Élysée, ayant aligné la gauche derrière sa personne après son OPA sur le Parti Socialiste, grâce à l’effacement du Parti Communiste. L’état de grâce ne dura pas, ni pour le président, ni pour l’efficacité d’une Constitution et après quelques cohabitations laborieuses, on se retrouve avec un président qui ne domine pas grand-chose et surtout pas les clans de sa propre majorité.

D’où l’idée de réformer la Constitution pour assainir la situation; les partis politiques de tous bords parlent beaucoup de morale, de principes; ce dont ils discutent en réalité, c’est de la meilleure manière de gérer sur le plan institutionnel les affaires de la bourgeoisie. Trouver des règles pour redonner une certaine crédibilité au pouvoir, essayer d’assurer, outre leur situation personnelle, un climat plus propice au fonctionnement normal du pays, voilà ce qui les préoccupe. Mais le fonctionnement normal, c’est celui d’une économie et d’une politique au service de la bourgeoisie.

C’est un débat dont les travailleurs n’ont rien à espérer; et ceux qui, à l’extrême gauche, prônent une révision de la Constitution, ne font que s’aligner sur une préoccupation qui n’a pas de sens pour les travailleurs. Car, en dehors des situations où la classe ouvrière en lutte postule elle-même à l’exercice du pouvoir, c’est la bourgeoisie qui contrôle l’économie et l’appareil d’État et qui impose sa volonté à tous les hommes politiques, de gauche ou de droite, qui n’aspirent qu’à la servir.

Sylvie MARÉCHAL


On trouve dans la dernière LO un premier article sur la crise actuelle.

Pour ce qui est de mon avis - si tant est qu'il intéresse quelqu'un :D - sur le fond, il y a peut-être un aspect plus sympa que la LCR, qui dans son dernier communiqué parle de l'urgence de "changer de régime" ... sans en définir le contenu, sinon un vague "processus constituant".

Biensûr, un tel "changement de régime" serait tout comme dit cette Sylvie Maréchal, une normalisation institutionnelle au service de la bourgeoisie.

Par contre je ne la suis plus quand elle dit "C’est un débat dont les travailleurs n’ont rien à espérer". Les travailleurs ont tout à fait intérêt à s'y intéresser à ce débat justement, pour voir toutes les nuances qui traverse la politique bourgeoise aujourd'hui, plutôt que de tirer un trait égal entre toutes ; et précisément pour savoir ce que nous prépare la classe adverse.

Ensuite, ils ont toutes les raisons de s'y intéresser pour une raison donnée par l'auteur :

a écrit :Car, en dehors des situations où la classe ouvrière en lutte postule elle-même à l’exercice du pouvoir, c’est la bourgeoisie qui contrôle l’économie et l’appareil d’État et qui impose sa volonté à tous les hommes politiques, de gauche ou de droite, qui n’aspirent qu’à la servir.


Car si elle ne postule encore pas à la prise du pouvoir, la classe ouvrière est en lutte ; et dans chaque lutte il y a en germe la "guerre civile". Du coup, il faut trouver des ponts, des formulations qui augmentent la conscience de classe et la confiance de la classe dans sa capacité à "poser la question du pouvoir". Par exemple, chasser un gouvernement bourgeois, même sans être capable d'exercer par elle-même le pouvoir, est un acte qui permet à la classe d'affirmer sa puissance sociale, d'arracher des revendications. C'est pour celà que l'enjeux de la crise politique actuelle en France - qui est aussi un contre-coup de la mobilisation massive contre le CPE -, à mon avis, c'est est-ce que la classe ouvrière va profiter des contradictions de la bourgeoisie pour intervenir par sa mobilisation, sans pour autant tomber dans le piège d'une issue institutionnelle type front populaire ? Est-ce que l'aspiration à une alternative politique va être seulement synonyme d'une victoire électorale de la gauche ? Ou est-ce qu'il y aura une issue ultra-bonapartiste sous l'égide de Sarkozy ou d'un autre, renforcant le caractère autoritaire du régime tout en parlent de "rupture" ? Est-ce l'extrême-droite qui va profiter des "affaires" pour se poser en sauveur "tête haute et main propre" ? Ou est-ce les forces progressistes et révolutionnaires, les syndicats, qui vont se renforcer ? Qui va aller le plus vite ? Le courant sera t'il réactionnaire ou vers une nouvelle poussée des luttes dans les prochains mois ?...

La classe ouvrière ne peut être abstentionniste sur de telles questions... L'important est de les mettre en lien avec la défense de ses intérêts immédiats. Par exemple, la fraction Sarkozy a aujourd'hui le vent en poupe avec sa démagogie fascisante - même si elle est elle aussi affaiblie, un peu moins que Chirac-Villepin certes, par la mobilisation anti-cpe -, et c'est en lien avec cette crise ; et c'est aussi pour celà qu'il est aujourd'hui possible, nécessaire et vital d'infliger une défaite à Sarkozy sur ses lois CESEDA ; et c'est ressenti comme tel, je pense, par toute une fraction de la population, et en tout cas de façon certaine dans la jeunesse.

De plus la phrase précitée peut laisser entendre que la bourgeoisie est une sorte d'autorité désincarnée qui "impose sa volonté à tous les hommes politiques de droite et de gauche". Je ne pense pas que de telles formules améliorent vraiment la compréhension de la population de la politique bourgeois comme un processus avec diverses factions, qui n'ont pas toutes la même stratégie face au prolétariat, et dont le destin n'est pas écrit d'avance mais se règle dans la lutte des factions et dans la lutte de classe.
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par Puig Antich » 14 Mai 2006, 01:41

Je pense qu'aussi il aurait fallu dire que l' "affaire clearstream" a l'avantage, pour la bourgeoisie, de présenter, au niveau médiatique, la crise tout à fait évidente de la Vème République sur le terrain des "affaires" plutôt que comme le résultat des contestations et des crises récurrentes de ces dernières années, qui sont venus culminer dans la défaite du gouvernement sur le C.P.E.
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par com_71 » 14 Mai 2006, 02:31

(Puig Antich @ dimanche 14 mai 2006 à 02:04 a écrit : Par contre je ne la suis plus quand elle dit "C’est un débat dont les travailleurs n’ont rien à espérer". Les travailleurs ont tout à fait intérêt à s'y intéresser à ce débat justement, pour voir toutes les nuances qui traverse la politique bourgeoise aujourd'hui, plutôt que de tirer un trait égal entre toutes ; et précisément pour savoir ce que nous prépare la classe adverse.
Si la camarade écrit
a écrit :C’est un débat dont les travailleurs n’ont rien à espérer
ce n'est pas pour dire "C’est un débat dont les travailleurs doivent se désintéresser".

Ceux qui s'y intéressent peuvent constater comment les "clans" se partagent sur tout, sauf sur la politique à mener envers les travailleurs. Là-dessus pas de désaccord, et même jusqu'au PS, si on néglige l'emballage en papier rose (de moins en moins).
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6381
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par zeanticpe » 14 Mai 2006, 07:29

Bonjour Puig,
moi ce que j'en comprends de cette article, c'est simplement que les institutions bourgeoises ne sont pas toujours pratiques pour gouverner et que tour à tour ils sont tous éclaboussés par les magouilles qu'ils conduisent tant la lutte pour leur petite place leur tient à coeur. et que même après avoir renforcé le pouvoir du président dans la 5e république hé bien on assiste à des luttes de pouvoir entre eux. Mais justement ces affaires se passent en dehors des luttes des travailleurs. C est les dirigeants avides de pouvoir entre eux qui s'envoient des balles et cela ne nous concerne pas. Je dis cela car je me souviens du PCI (ex PT) qui à une époque aimait bien parler de l'aspect non "démocratique" de la 5e republique, et ca les occupait beaucoup. Mais c'était déconnecté des luttes des travailleurs encore une fois.
Par contre, et ce n'est pas la même histoire, si le mouvement anti CPE avait fait tomber Villepin, cela aurait renforcé le sentiment de victoire. Mais ce sont deux choses bien differentes. Donc se battre sur la politique que mènent les gouvernements bourgeois, quels qu'ils soient, c est bien mais se battre pour apporter de l'huile à leur rouages et "améliorer" les institutions de la bourgeoisie, ce serait participer aux luttes qu'ils se mènent les uns les autres et cela ne pourrait qu'aboutir à des déceptions. Cela me fait penser à la citation en bas des posts de Jacquemart:"Plutôt que changer le pansement, mieux vaut penser le changement.".
zeanticpe
 
Message(s) : 0
Inscription : 19 Mars 2006, 04:51

Message par Puig Antich » 14 Mai 2006, 12:51

a écrit :Ceux qui s'y intéressent peuvent constater comment les "clans" se partagent sur tout, sauf sur la politique à mener envers les travailleurs. Là-dessus pas de désaccord, et même jusqu'au PS, si on néglige l'emballage en papier rose (de moins en moins).


C'est pas vrai, il y a des nuances variées, et l'un des aspects de la dispute entre les dirigeants bourgeois, c'est justement quelle politique mener face aux travailleurs. Celà ne veut pas dire que certains sont "mieux" que d'autres, vu que leur objectif général reste le même, la baisse du coût du travail, etc. Mais tout de même ce n'est pas aussi simple, et particulièrement pour le P.S. qui ne compte pas que des pourris dans son électorat et ses sympathisants.
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par Puig Antich » 14 Mai 2006, 16:16

a écrit :Donc se battre sur la politique que mènent les gouvernements bourgeois, quels qu'ils soient, c est bien mais se battre pour apporter de l'huile à leur rouages et "améliorer" les institutions de la bourgeoisie, ce serait participer aux luttes qu'ils se mènent les uns les autres et cela ne pourrait qu'aboutir à des déceptions.


J'avais pas eut le temps de répondre à zeanticpe. Il est trés clair qu'il faut se préserver d'un éceuil, opportuniste, qui est celui qui mène droit à une politique de type front populaire et qui entretiendrait l'illusion que sans renverser physiquement l'état de la bourgeoisie, on pourrait arriver à une démocratisation de la vie sociale qui n'est possible que par la dictature du prolétariat. Mais il faut aussi se préserver d'un éceuil inverse, gauchiste, qui consisterait à croire qu'on ne peut pas s'appuyer sur les contradictions au sein de la bourgeoisie - qui sont les produits, aussi, de la lutte de classe - pour l'affaiblir et lui infliger des défaites.

La prolétariat n'est pas abstentionniste entre «fascisme» et «démocratie» ; les formulations de la constitution ne lui sont pas indifférentes ; les libertés publiques non plus. Les lois sont tout à la fois un arsenal au service de la bourgeoisie, mais exprime aussi à un moment X les limites de ses moyens politiques dans la guerre qu'elle livre aux prolétaires. Alors biensûr dictature et démocratie sont deux moments du capitalisme, et en dernière instance c'est des logiques sociales et économiques bien plus que ce qui se passe à la surface politique qui sont déterminants là dedans. Mais c'est aussi une affaire de lutte de classe.

Chasser le gouvernement, en finir avec la Vème République, sont des exigences populaires. Si celà arrive, biensûr, les institutions transformées le seront essentiellement pour maintenir la domination de classe de la bourgeoisie ; le rôle des révolutionnaires sera de le montrer de façon claire, refusant l'intégration et ses milles et une voies ; mais selon que tout celà se termine dans la mobilisation de masse ou dans une issue seulement institutionnelle et électorale, les rapports de classe instaurés alors ne seront pas les mêmes ; de même les moyens politiques de la bourgeoisie.
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par fourmi_rouge » 14 Mai 2006, 17:01

(zeanticpe @ dimanche 14 mai 2006 à 08:29 a écrit :ils sont tous éclaboussés par les magouilles qu'ils conduisent tant la lutte pour leur petite place leur tient à coeur. et que même après avoir renforcé le pouvoir du président dans la 5e république hé bien on assiste à des luttes de pouvoir entre eux. Mais justement ces affaires se passent en dehors des luttes des travailleurs. C est les dirigeants avides de pouvoir entre eux qui s'envoient des balles et cela ne nous concerne pas.

Je pense que l'analyse sur l'"affaire clearstream" ne peut pas se limiter à dire: c'est une querelle de clan, chacun essayant de dégommer l'autre pour lui piquer sa place. C'est pas faux mais ce n'est pas suffisant. Alors que les rivalités entre le clans Chirac et le clan Sarkozy ont toujours existé c'est seulement maintenant que ca explose. La défaite de Villepin sur le CPE est à mon avis pas étrangère à la situation de bordel au sommet du gouvernement. Donc d'accord pour dire "en dehors des luttes des travailleurs" mais en précisant tout de même que c'est une conséquence directe de celles-ci.

a écrit :
Par contre, et ce n'est pas la même histoire, si le mouvement anti CPE avait fait tomber Villepin, cela aurait renforcé le sentiment de victoire.

Encore aurait-il fallu fixer cela comme objectif... :hinhin:
fourmi_rouge
 
Message(s) : 0
Inscription : 22 Mars 2006, 10:49

Message par Puig Antich » 14 Mai 2006, 17:10

Oui, par contre le travail d'agitation ne saurait reposer sur un "tous pourris il faut en finir avec eux" s'appuyant essentiellement sur l'affaire clearstream, ce qui pourrait tenter certains à des degrés divers et dans des milieux politiques assez différents. L'agitation doit se baser encore et toujours sur les revendications immédiates des travailleurs ; aujourd'hui, c'est CESEDA notamment. Rien de plus opportunistes que les dirigeants du PS, y compris ceux qui parmi eux en viennent à dire qu'il faut que Chirac parte, mais qui mettent ça sur le terrain bourgeois de l'image de la France et de la crédibilité de son appareil d'état ; plutôt que de parler de la nécessaire mobilisation de rue, notamment sur CESEDA et sur la LEC/CNE. C'est une façon, relayée par les médias, de transcrire cette crise comme une simple crise institutionnelle ; alors qu'elle est évidemment liée à la défaite cinglante du gouvernement sur le C.P.E. Mais cet opportunisme ne doit pas appeler d'autre part, de notre côté de la barricade, la cécité. Il faut mettre les revendications en lien avec la crise actuelle, montrer que les conditions sont favorables pour arracher des revendications, pour les chasser dans la rue plutôt que dans les urnes. Tout est une affaire de nuance et d'intelligence politique.
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par fourmi_rouge » 14 Mai 2006, 17:18

Et pour les plus interressés par les détails techniques de l'affaire, le reportage de "lundi investigation" (canal+) ici
fourmi_rouge
 
Message(s) : 0
Inscription : 22 Mars 2006, 10:49

Message par zeanticpe » 14 Mai 2006, 17:33

Puig,
Dabord, il n'y a pas, pas encore du moins, une instabilité ministérielle. il y a une affaire qui laisse entendre que dans ce monde de politiciens, ils n'hésitent pas à se faire des crocs en jambes. Que les institutions soient pourries et qu'elles permettent à Pasqua d'échapper à la justice en se faisant élire sénateur par ses amis, je suis bien d'accord.
Mais je ne vois pas dans
a écrit : les contradictions au sein de la bourgeoisie
un produit de la lutte des classes. On sait que Villepin et Sarkho ne s'aiment pas mais qu'ils représentent fidèlement les intérets des memes personnes, même s'ils aimeraient bien arriver chacun à se debarasser de l'autre.
Le terrain sur lequel on doit se placer est donc plutot sur leur politique en commun qu'ils nous imposent avec tous les reculs que cela engendre.
a écrit :Chasser le gouvernement, en finir avec la Vème République, sont des exigences populaires. Si celà arrive, biensûr, les institutions transformées le seront essentiellement pour maintenir la domination de classe de la bourgeoisie ; le rôle des révolutionnaires sera de le montrer de façon claire, refusant l'intégration et ses milles et une voies ; mais selon que tout celà se termine dans la mobilisation de masse ou dans une issue seulement institutionnelle et électorale, les rapports de classe instaurés alors ne seront pas les mêmes ; de même les moyens politiques de la bourgeoisie

Comme tu le dis, en finir avec la 5e republique ne fera pas avancer les choses d'un poil. mais quel role les revolutionnaires peuvent avoir dans un remaniement des strctures de l'état bourgeois. tu sais bien qu'ils ne vont pas se mettre à créer des soviets! tu inverses les choses en disant que cela pourrait se terminer par une mobilisation de masse.
zeanticpe
 
Message(s) : 0
Inscription : 19 Mars 2006, 04:51

Suivant

Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 6 invité(s)