Marie-George, Arlette, José...si on causait ? Un a

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Ottokar » 27 Avr 2006, 08:45

a écrit :Marie-George, Arlette, José... si on causait ?
par Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire.


annoncé dans les titres du Monde de cet après-midi à Paris. Quel suspense... que veut-il dire à Arlette ? comment vais-je attendre jusqu'à la mise en ligne de cet article ?
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par artza » 27 Avr 2006, 09:41

A arlette il n'a qu'une chose à dire:

"arrêtes de jouer à la guêpe dans le slip de la gauche. Fais comme moi, tout le monde m'aime, je ne suis que la petite mouche du coche". :D :harhar:
artza
 
Message(s) : 2524
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Message par Ottokar » 27 Avr 2006, 12:23

Voici l'article :
a écrit :Marie-George, Arlette, José... si on causait ?

La gauche antilibérale a prouvé sa force depuis un an. Elle doit être présente et unie à l'élection présidentielle

Nos noms apparaissent dans les sondages liés à la prochaine présidentielle - quatre noms qui se sont prononcés, ensemble ou séparément, pour un rejet antilibéral et internationaliste du traité constitutionnel européen.

En moins d'un an, sur le terrain référendaire le 29 mai 2005 et sur le terrain des luttes en avril, le libéralisme a subi deux revers, entre le rejet de la Constitution et le retrait du contrat première embauche (CPE). Ces victoires suscitent de grands espoirs chez celles et ceux qui, au quotidien, subissent les effets de l'exploitation capitaliste.

Nos quatre noms ne résument pas seuls toute la diversité qui s'est exprimée dans la campagne du non de gauche. Pour autant, nous avons des responsabilités communes. Nombreux sont ceux qui veulent savoir si une candidature unitaire est possible et nécessaire. Nécessaire, c'est certain, ne serait-ce que pour répondre à l'aspiration unitaire qui s'est exprimée depuis le 29 mai, particulièrement dans les collectifs du même nom.

Mais possible ? Les conditions pour aller plus loin ne semblent toujours pas réunies. Pourtant, les obstacles à surmonter pour nous fédérer sont connus de tous : battre la droite et sa politique ; rejeter le social libéralisme ; ne pas reproduire la stratégie de la gauche plurielle.

Battre la droite durablement, c'est bien de le promettre, mais c'est mieux de la combattre dès maintenant. Aujourd'hui, c'est un mouvement d'ensemble qui reste à construire dans l'unité la plus large, sans sectarisme, contre le chômage et la précarité, car la loi " d'égalité des chances " et le grand frère du CPE, le contrat nouvelles embauches (CNE), sévissent toujours. Alors c'est vrai, lutter pied à pied contre la droite, sans repousser à demain la confrontation directe, c'est s'engager à défaire ultérieurement ce qu'elle a produit depuis qu'elle est au pouvoir.

Et, pour se débarrasser sur le long terme des méfaits qui s'abattent sur nous en cascade, il faut en finir avec toutes les politiques libérales, même lorsqu'elles ont été menées par la gauche au pouvoir. Bref, battre la droite, sans seulement la " recaler " pour cinq ans, c'est appliquer un plan de mesures d'urgence sociale et démocratique qui permettraient à des millions de personnes de sortir la tête de l'eau.

Afin de contester réellement au social libéralisme son hégémonie sur la gauche, nous devons faire émerger une autre gauche qui refuse les diktats de la finance et de l'Europe libérale. Nous n'avons pas d'autre choix, si l'on veut garder nos droits ou en acquérir de nouveaux, que de défier les privilèges des plus forts. Contrer la mainmise des multinationales sur l'économie et sur nos vies, c'est s'opposer à l'appropriation croissante du fruit du travail de tous par quelques grandes firmes.

Impensable de légiférer efficacement pour interdire les licenciements, tant que les pouvoirs publics ne reprennent pas aux " licencieurs " les subventions généreusement accordées. Impensable encore d'augmenter les revenus ou d'accorder une allocation d'autonomie pour tous les jeunes en formation sans prendre l'argent sur les profits. Impensable, enfin, d'obtenir une mesure pourtant gratuite, comme le moratoire sur les OGM, sans tenir tête aux multinationales semencières. Une gauche qui ne propose pas de répartir les richesses, en donnant à la population les moyens de les contrôler, est une gauche pleine de belles promesses, mais qui, une fois au pouvoir, n'applique pas une politique de gauche.

Enfin, se convaincre que la gauche n'a plus le droit de se tromper dans une nouvelle expérience de la gauche plurielle n'est pas une garantie en soi. La " gauche plurielle " n'est pas une formule, mais une stratégie politique qui demeure celle du PS : satelliser d'autres partis de gauche autour d'accords électoraux pour leur faire assumer les grandes lignes de sa politique.

L'espoir consiste donc à s'opposer à la droite et à résister au social libéralisme, en refusant, par exemple, les alliances gouvernementales et parlementaires avec le PS. Cela ne nous marginaliserait pas. L'idée qu'on pourrait convertir la direction du PS à l'anti-libéralisme ou peser sur les réunions de la gauche au sommet pensant y faire naître l'alternative est une illusion. Il n'y a pas de synthèse possible entre l'anti-libéralisme et le social libéralisme. D'autant que les institutions de la Ve République, qui empêchent le suffrage universel d'avoir une portée sur les décisions économiques qui touchent à nos vies quotidiennes, sont faites pour que, à gauche, ce soit bien François Hollande qui donne le " la " et pas Marie-George Buffet, Ségolène Royal plutôt qu'Arlette Laguillier, Dominique Strauss-Kahn plutôt qu'Olivier Besancenot, et Pascal Lamy plutôt que José Bové.

Alors oui à une candidature unitaire si elle est anticapitaliste. Plus qu'au casting, nous sommes attachés au scénario et au contenu. Deux sont envisageables. Un s'est ouvert par la campagne du référendum européen, se poursuit par le soutien aux luttes sociales, déroule un plan de mesures d'urgence pour les classes populaires et la jeunesse, et débouche sur un rassemblement des forces antilibérales et anticapitalistes, internationalistes, féministes et écologistes. L'autre se conclut par la caution de gauche à une nouvelle alternance sous l'aile du PS. Nous ne serons pas du second. Avec un bon scénario, le casting ira de soi.

Entre huit candidatures à gauche le 21 avril 2002 et une seule en 2007, il doit y avoir un juste milieu. Une gauche plurielle n° 2, à peine relookée, semble devoir se reconstituer. C'est son problème. Les luttes d'aujourd'hui et de demain, elles, méritent mieux. Alors, je crois qu'on aurait besoin de se voir pour causer un peu. À bientôt dans les luttes, c'est sûr... mais pourquoi pas autour d'une bouffe à quatre ? C'est moi qui régale !

Olivier Besancenot

Porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par Ottokar » 28 Avr 2006, 08:11

le commentaire de Libé sur l'article d'Olivier Besancenot et le meeting de la gauche à Japy jeudi soir :
a écrit :Présidentielle 2007, la gauche ne sait pas où donner de la tete
QUOTIDIEN : vendredi 28 avril 2006

Au risque de répéter le fiasco du 21 avril 2002, cinq candidats au moins devraient être présents au premier tour de la présidentielle l'an prochain.

par Jean-Dominique MERCHET

Unie hier soir à la tribune d'un gymnase parisien (lire ci-contre). En ordre dispersé demain quand sonnera l'heure de la campagne présidentielle. C'est une certitude : la gauche se présentera désunie à la présidentielle de 2007. Mais jusqu'à quel point ? Quatre ans après l'éviction de Lionel Jospin le 21 avril 2002 dès le premier tour, à cause notamment de la présence de huit candidats de gauche et d'extrême gauche, tous les états-majors des formations présentes hier soir au gymnase Japy, pour le premier forum commun censé préparer le terrain à une union programmatique, planchent sur la question. Et si, depuis la très courte victoire de Prodi, plus personne n'invoque le modèle des «primaires à l'italienne» pour échapper au danger de l'émiettement, tous se disent unitaires. Mais tous se préparent aussi à lancer leur poulain dans la compétition, de peur de laisser le champ libre à la concurrence.

«Produit d'appel».

Hier, l'extrême gauche n'était pas présente à la tribune de Japy. Elle n'avait pas non plus participé au sommet du 8 février, amorce de cette première discussion commune. Lutte ouvrière (LO) a déjà lancé, pour la sixième fois, Arlette Laguiller, 65 ans (5,72 % en 2002), dans la course. Même si elle s'est retrouvée aux côtés de François Hollande ­ et des autres ­ pour exiger l'abrogation de l'amendement sur «le rôle positif de la présence française outre-mer», son rejet de l'union de la gauche ne laisse aucun doute sur la pérennité de sa candidature. Les trotskistes du Parti des travailleurs, qui avaient présenté Daniel Gluckstein en 2002 (0,47 %), pourraient aussi être de la partie.

La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) devrait représenter son «produit d'appel», Olivier Besancenot (4,25 % en 2002). D'abord pour ne pas laisser seuls les rivaux trotskistes de LO, mais également avec l'espoir de devancer les communistes. Besancenot a invité hier Laguiller, José Bové et Marie-George Buffet «à une bouffe» pour une candidature «anticapitaliste» en 2007. «Entre huit candidatures et une seule, il doit y avoir un juste milieu», a-t-il ajouté dans une tribune publiée par le Monde. Son ambition : capitaliser le non au référendum européen.

Il y a bien peu de chances que la secrétaire nationale du PCF réponde à son invitation... Son congrès passé, Marie-George Buffet continue de se débattre dans les affres de son positionnement vis-à-vis du PS. Contestée en interne par les orthodoxes, elle peut difficilement renoncer à faire exister son parti lors de la présidentielle, même si le score de Robert Hue en 2002 (3,37 %) ne l'incite guère à l'aventure. Comme Besancenot, elle milite pour un «front antilibéral» issu du non de gauche au référendum du 29 mai 2005. Mais elle aimerait convaincre qu'elle est plus efficace que Bové ou Besancenot pour l'incarner.

En embuscade. Les Verts, eux, vont désigner leur candidat à la fin de mai. Ce sera Dominique Voynet ou Yves Cochet. La première, très socialo-compatible, fait valoir qu'en l'absence d'une candidature verte rien ne garantit que toutes les voix écologistes (5,25 % pour Noël Mamère en 2002) se reporteraient sur le PS dès le premier tour. «Le vrai vote utile, ce sera que chacun mobilise son électorat au premier tour», expliquait-elle dans Libération hier. Car des candidats écologistes d'un autre type (Corinne Lepage ou Nicolas Hulot) sont en embuscade pour récupérer la mise. Certains Verts, comme le député européen Jean-Luc Bennahmias, seraient pourtant prêts à faire cause commune avec le PS dès le premier tour. Et ils pourraient être plus nombreux à l'approche de l'échéance si les sondages restent calamiteux pour des Verts, scotchés à moins de 3 %.

Avec l'inévitable candidat socialiste (lire page précédente), la gauche devrait donc compter, au minimum, cinq candidats ! La direction du PS espère encore pouvoir éviter deux autres concurrents, ceux du Parti radical de gauche (PRG) et du Mouvement républicain et citoyen (MRC). En 2002, Christiane Taubira (2,32 %) et Jean-Pierre Chevènement (5,33 %) avaient peut-être plus que d'autres contribué à plomber Jospin. Mais, là encore, la partie n'est pas gagnée. Le PRG est de bonne composition, mais Christiane Taubira pourrait être tentée de concourir. A défaut, le patron du parti, Jean-Michel Baylet, continue d'agiter de temps à autre à l'adresse du PS la menace de Bernard Tapie. L'intéressé récuse l'hypothèse et a déjà pris position pour Ségolène Royal. Au MRC, Jean-Pierre Chevènement ne semble pas pressé d'en découdre, faute d'envie comme de moyens. Mais persiste à dire que si jamais le PS ne désigne pas Laurent Fabius, comme lui partisan du non à la Constitution européenne, il pourrait se laisser tenter. Pour un nouveau printemps meurtrier à gauche ?
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par bennie » 28 Avr 2006, 11:22

bah, si c'est lui qui régale... :hinhin:
bennie
 
Message(s) : 0
Inscription : 12 Déc 2003, 11:19

Message par Ottokar » 28 Avr 2006, 17:30

à la cantine des postaux ? au moins, Arlette les auraiT :-P invités au couscous, au stand des spécialités indienn invités au couscous, au stand des spécialités indiennes ou antillaises, au Mafé, bref à la Fête !
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par DocStarrduck » 28 Avr 2006, 20:43

Pourquoi Olivier n'a pas invité le PT ? :D
Je trouve qu'une "extremes gauche pluriel" pourrai avoir de la gueul :hinhin:
Mais , le vrai problème c'est "la lutte de classe" pas "les élection national"
DocStarrduck
 
Message(s) : 0
Inscription : 09 Mai 2003, 11:22

Message par roudoudou » 28 Avr 2006, 21:00

a écrit :Nos quatre noms ne résument pas seuls toute la diversité qui s'est exprimée dans la campagne du non de gauche.

Il pouvait pas invité le PT car il lui pique son nouveaux mot d'ordre, le non à l'élection du référendum peau de lapin :marsububu:
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
Voltaire
Avatar de l’utilisateur
roudoudou
 
Message(s) : 26
Inscription : 11 Jan 2006, 14:53

Message par struggle » 29 Avr 2006, 01:48

moi, le rassemblement j'ai rien contre .. sur des positions réelement revolutionnaires ! alors LO-LCR sur un programme comuniste j'ai rien contre mais, actuellement, le PCF en est loin et je n'ai jamais entendu José dire qu'il faut supprimer le capitalisme. Donc, rassembler ok, mais sur des bases réelement revolutionnaires, pour se compromettre avec les petits bourgeois divers et varier, qu'est-ce que le mouvement ouvrier a à y gagner ? la ligue a dejà essayé avec juquin, quel est le resultat ? franchement, les camarades de la ligue, no souci ( sur la base des positions communistes defendues par la ligue) pour le reste je crois que ce me decevrai .. camarades de la LCR, il n'y a pas de raison d'avoir honte de nos positions même si on est peu nombreux, c'est le lot des militants revolutionnaires en periode de reaction. Ok, j'ai l'air de donner des leçons. C'est vrai mais il me reste un peu de mémoire et, par exemple, Juquin je m'en souviens !
struggle
 
Message(s) : 0
Inscription : 28 Avr 2006, 13:09

Suivant

Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)