a écrit :Bien sûr, ça comporte le risque que les militants se "diluent" ou se fasse influencer par le milieu "petit bourgeois" ou autre (terreur de LO), mais enfin, quand on défend une politique juste, on doit être capable d'armer ses militants pour résister à ces pressions et influences sans avoir recours au sectarisme. Et, comme chacun sait, qui ne risque rien n'a rien. Le meilleur moyen de ne pas commettre d'erreurs tactique étant encore de ne pas avoir de tactique, voir de ne pas agir du tout.
Bof, je n'ai pas l'impression d'être un pion que la direction place où il lui semble bon, avec des risques de contagion possible.
On est grand et on défend des idées autour de nous, dans nos quartiers, au boulot, dans la famille si possible, et l'organisation a un objectif et une priorité très claire pour tous : militer auprès des travailleurs, d'où notre presse d'entreprise...
Ce n'est pas changer de politique que de s'intéresser au mouvement étudiant, d'autant plus qu'il concerne la précarité. tu as remarqué que nous insistons sur la force du mouuvement si les travailleurs pouvaient s'y mettre.
Les militants sont organisés, ont des activités et des buts communs, mais chacun fait ce qu'il peut , et perso, je me retrouve souvent à discuter avec une seule personne, ce qui demande parfois beaucoup d'énergie et de temps pour parfois pas grand chose... ce n'est pas la peine de théoriser.
ensuite, faire l'unité à tout prix, ça dépend pour quoi faire et avec qui.